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29 mars 2017

Être Dom














 Être Dominatrice(eur) qu'est-ce-que c'est?
Encore un vaste sujet auquel je m’attelle... Et pour lequel il faudra plus qu'un article...

  Quelle idée peut bien me passer dans la tête pour aborder cette question? 
En fait, depuis quelques temps, j'entends autours de moi des histoires qui, soit me font penser que certains manquent vraiment de psychologie, soit me scandalisent. J'ai eu donc envie de partager avec vous certaines d'entre elles et de vous dire mon point de vue...
Il m'est apparu évident d'énoncer certaines choses, qui devraient être évidentes et pourtant... 


  Première anecdote, "anecdote" car, là, rien de catastrophique, juste une question de point de vue différent. 
  Un Dom m'a raconté qu'il allait profiter d'un déplacement professionnel pour rencontrer pour la première fois une soumise avec laquelle il échangeait sur un site depuis quelques jours. Il l'avait invitée à dîner. Jusque-là rien d’exceptionnel. Mais il m'a dit aussi qu'il lui avait proposé, si elle le voulait, de le rejoindre directement dans sa chambre d’hôtel, d'ouvrir la porte de la chambre en fermant les yeux, de refermer la porte, de se coller à celle-ci et d'attendre (toujours les yeux fermés). Intriguée, curieuse de mieux connaitre mon interlocuteur et sa conception de la Domination, je lui ai alors demandé ce qu'il ferait si la soumise le faisait. Je pense que cela n'étonnera personne de découvrir qu'il m'a répondu qu'il "jouerait" avec la demoiselle.
Vous allez me dire "Ben oui, où est le problème?". 


  Alors voilà comment je réagirais en de telles circonstances (que ce soit avec une soumise aussi bien qu'avec un soumis d’ailleurs) et vous allez comprendre... enfin j’espère...
Donc la personne est là, les yeux fermés à attendre dans la chambre d'une personne qu'elle n'a jamais rencontrée et dont elle ne sait au fond que ce qu'il a bien voulu lui dire, à attendre son bon-vouloir. Tout d'abord, j'attendrais dans le silence, histoire de la faire un peu "mariner". 
Ensuite je lui dirais:
" Tu vas souvent dans la chambre de parfaits inconnus? 
Et si, là, je te disais que je ne suis pas seule? 
que nous sommes plusieurs à te regarder? 
que nous sommes dangereux? 
que tu n'es pas prêt(e) de ressortir de cette chambre?"

Est-ce que vous voyez l'idée? Oui, je veux lui foutre la trouille!
Sans doute, à ce stade, la personne aurait peut-être ouvert les yeux pour se rassurer... sinon je lui ordonnerais de les ouvrir... Elle découvrirait alors qu'en fait il n'y a aucun danger.
Vous me demanderez "Où est l'utilité?". L'utilité est simple, lui faire comprendre qu'elle vient de se mettre en danger! Qu'elle est la première garante de sa propre sécurité!
Me connaissant, je ne me priverais pas de lui "passer un savon" d'avoir été aussi irresponsable. Alors oui, j'ai parfaitement conscience de l'excitation que peut engendrer le fait de se retrouver seul(e) avec un(e) inconnu(e), mais il ne faut pas pousser non plus!
Ensuite, je lui dirais juste "On descend dîner!" .

La "morale" de cette histoire, c'est que tout soumis que l'on soit, il ne faut pas non plus accepter n'importe quoi. Il ne faut pas oublier son cerveau! Mais aussi qu'il est, selon moi, du devoir d'un(e) Dom de protéger la personne qu'il accepte sous sa responsabilité et donc par conséquent de la rappeler à l'ordre quand elle fait n'importe quoi!
De plus, je suis convaincue d'une chose, c'est que face à une telle réaction, la personne soumise ne se sentirait que plus en confiance envers le Dominant en face d'elle... et qu'elle ne s'en abandonnerait que d'avantage...
Bien sur, je me prive de l'excitation première, "animale", qu'elle éprouvait en arrivant, mais je peux vous garantir que la confiance est un aphrodisiaque extrêmement puissant qui compensera parfaitement. Je suis également convaincue que si je décidais de la soumettre juste après le repas, elle s'abandonnerait bien plus, elle lâcherait plus prise, car en confiance...


  Deuxième "histoire". 
  Une jeune femme découvre depuis peu le monde du BDSM. Avide d'expériences et de découvertes, elle rencontre un Dominateur qui lui propose de lui faire goûter à la flagellation sous sa main. J'ignore ce qu'ils avaient au préalable convenu mais ce qui est certain c'est qu'elle n'avait certainement pas accepté ce qui s'est passé. Pendant la flagellation, elle a découvert le plaisir que peut procurer la douleur et s'est surprise à y être très tolérante. À aucun moment, elle n'a éprouvé le besoin de dire le SAFEWORD. Seulement voilà, elle était tellement tolérante que sa peau a commencé à "craquer"  et qu'elle s'est rendue compte que les choses allaient bien trop loin. Heureusement qu'une tierce personne était présente et a dit "stop"!! 

  Mon avis (et cela n'engage que moi) est que le Dominateur a été totalement irresponsable! Tout d'abord, il ne s'agissait que d'une "exploration" des limites de la personne et en plus il n'avait jamais pratiqué avec elle, donc quand on pratique pour le première fois avec un(e) nouveau(elle) soumis(e) on y va progressivement et on ne va pas jusqu'à de telles extrémités. Ensuite, il n'a absolument pas été attentif au corps de la personne qu'il flagellait. En effet, avant d'en arriver à ce stade, la peau donne déjà des indications qui doivent inciter à calmer le "jeu".

Pour moi, celui que je qualifierai de pseudo-Dom n'a pensé qu'à sa propre satisfaction et n'a été, à aucun moment, à l'écoute de sa partenaire. Il n'a pas su veiller à sa sécurité et l'a mise en danger.  Il s'agit là, à mon sens, d'un comportement inqualifiable et intolérable venant de quelqu'un qui se prétend Dom !!! Car même si un(e) soumis(e) ne dit pas le safeword, un(e) Dom digne de ce nom se doit d'être plus vigilant(e) que "sa victime". N’oublions jamais que les hormones émises par le cerveau lors d'une flagellation atténuent énormément la sensation de douleur et brouillent le jugement de celui(celle) qui reçoit et qu'il est donc de la responsabilité du Dominant d’être vigilant et de savoir s'arrêter de lui-même.
Un(e) Dom est responsable de l’intégrité physique de son(sa) soumis(e)... et de son intégrité émotionnelle (si on pense au traumatisme qu'une telle expérience peut causer).


  Troisième exemple.
  Prenons un couple D/s à distance. Un jour, la soumise décide de participer à un munch qui se déroule à l'étage d'un bar. Son Dom ne veut pas qu'elle y participe pour des raisons X ou Y mais la soumise y va tout de même. À un moment, pendant le munch, un serveur arrive à l'étage et  dit  "Mlle Prénom Nom est demandée au téléphone en bas". Elle refuse l'appel. En sortant du munch, elle se rend compte qu'il a essayé de la joindre une dizaine de fois sur son mobile... et elle trouve même un message d'un membre de sa famille qui lui dit que son "ami" cherche à la joindre et que c'est urgent...
Que penser d'un Dom qui  va jusqu'à s’abaisser à appeler de multiples fois ainsi, allant même jusqu'à mêler une personne extérieure à la relation? Que penser d'un Dom, capable de trahir l'anonymat de sa soumise dans un munch qui plus est dans un lieu public? Que penser d'un Dom incapable de Self-Control?
Une des qualités d'un(e) Dominant(e) c'est la capacité à inspirer le respect. Le respect est une chose que beaucoup de Dom considèrent comme un dû par le simple fait de leur statut, mais il n'en est rien. Si en effet il est demandé à un(e) soumis(e) de respecter les Dominants, ce respect peut tout à fait se perdre si le Dominant ne se montre pas digne de son statut à cause soit  de son attitude irrespectueuse, soit de son incapacité à se maîtriser, soit en trahissant la confiance que l'on met en lui.

  Voilà ce que moi, j'aurais fait. Tout d'abord, si mon(ma) soumis(e) va quelque part sans mon accord [à condition bien entendu que mon accord préalable soit une chose clairement posée dans la relation et acceptée par le(la) soumis(e) ], je n'aurais certainement pas appelé à tous bouts de champs (comment s'attendre à être respecté si on ne se respecte pas soi-même?!) et encore moins révéler l'identité en public de mon(ma) soumis(e) (quelques soient les différents entre deux personnes, certaines choses sont sacrées, dont le respect de l'anonymat dans ce milieu). Ensuite, j'aurais attendu de reparler ou de revoir le(la) soumis(e) pour remettre les choses à plat avec lui(elle). C'est à dire que je lui aurais rappelé les conditions ( qui ont été définies ensemble) de notre relation D/s et si cela ne lui convient plus, d'en parler sereinement afin de voir si de nouveaux ajustements sont envisageables ou si la relation doit cesser.


  Voici donc quelques situations sur lesquelles j'avais envie de donner mon opinion. Et même si les exemples cités ne mettent en scène que des soumises et des hommes dominants, cela s'appliquent aussi aux soumis et Dominatrices.


Lady Agnès



 NB: J’espère que ces quelques lignes seront utiles aux soumis(es) novices qui passent quelque fois sur mon blog... Communiquez... Apprenez à connaitre votre(vos) partenaire(s), sa(leur) façon de dominer, n’hésitez pas à rencontrer leurs ancien(ne)s partenaires si vous le pouvez... PRENEZ VOTRE TEMPS ... SOYEZ PRUDENTS... et ce n'est pas parce que vous êtes soumis que vous devez oublier de VOUS RESPECTER VOUS-MÊME et accepter n'importe quoi...
   Et vous Dom' , n'oubliez pas que vous êtes RESPONSABLES  de la personne qui s'en remet entre vos mains et qu'il est aussi de votre DEVOIR de la PROTÉGER. 


23 mars 2017

Les soumis (3)


  (suite de l'article)

  Parlons maintenant de ces hommes qui se soumettent totalement à une Femme, aussi bien par le corps que par l’esprit, de ceux que j’appelle les “vrais” soumis. Ceux-là lâchent véritablement prise, ils s’abandonnent totalement entre les mains d’une Dominatrice et ce sont, comme vous l’avez sans doute deviné, mes préférés.
  
  Chez eux, les envies de soumission sont très variées, cela peut aller de la simple envie ponctuelle de s’offrir jusqu’à la gynarchie. Mais chez chacun, un point commun, le respect de la Femme ; une motivation principale, l’envie de faire plaisir…

  Certains (voyant cela de l’extérieur) pourraient peut-être penser que les soumis sont bons à être interner (je parlerai peut-être de l’aspect psychanalytique des soumis dans un prochain article) mais réfléchissons un instant: pour certaines femmes être comblées c’est avoir la maison de campagne, des enfants, un intérieur confortable, la machine à expresso du beau Clooney etc. et là nul n’ira juger l’homme qui trimera comme un dingue pour apporter cela à la femme qui partage sa vie. Alors pourquoi considérer comme “malade” celui qui satisfait l’envie d’une Dame à voir un homme à Ses pieds et lécher la semelle de Ses chaussures ?… Ce n’est pas parce que certaines envies sont “peu conventionnelles” qu’il faut enfermer ceux qui les satisfont (et ni Celles qui les ont !) Et du moment que cela ne cause de tort à personne, que chacun y trouve son épanouissement, pourquoi s’en priver… 
Moi, je ne vois que des hommes qui s’offrent, qui me donnent le meilleur d’eux-mêmes en mettant de côté tout pseudo-orgueil-machiste. Et, comme je l’ai déjà dit dans un autre article, ils (jusqu’à l’esclave le plus servile) ont droit à tout mon respect.

  Attention, je ne prétends pas que ces soumis ne pensent pas à leurs propres envies ou besoins, mais je dis qu’ils trouvent leur satisfaction à donner plus qu’à recevoir et que, pour eux, le plaisir passe obligatoirement par celui éprouvé par la Dominatrice. Ainsi, bien plus qu’une pratique en elle -même, ils seront heureux de la jubilation que leur Domina en retirera.
Pour eux, la Domination / soumission ne se conçoit pas sans un partage, sans un "feed-back" et c’est ce retour qui les transporte.

  Avec eux, aucun risque de les voir arriver avec leur "liste de courses" (comme je le dis); ils ne seront pas là à dire "je veux ci, je veux ça..." et, du moment que l'on respecte leurs limites, ils servent leur Maîtresse de la manière dont Elle l'a décidé, il se plient totalement à ce que Elle a choisi de faire d'eux. Charge à la Dominatrice de trouver le domaine, le registre,l'usage où le soumis saura le mieux la satisfaire pour leur épanouissement à tous les deux.


Lady Agnès


17 mars 2017

Vibrations en tout genre (par friandise) 3/3


← partie 2/3

...

  Suite à cela, Vous avez donc décidé de me récompenser. Bien sûr à Votre manière. Toujours entravé. Toujours aveuglé. Vos douces mains ont apaisé la chaleur de mes fesses pour commencer. Puis, Vous avez sorti un accessoire dont Vous m’avez dit beaucoup de bien et avec lequel j’allais prendre beaucoup de plaisir sans pouvoir résister. Rapidement, il a trouvé sa place dans mon anus. Immédiatement, je n’ai pas été impressionné par sa taille, qui m’a semblé somme toute modeste (et elle l’était à comparer à d’autres godes que Vous avez utilisé pour moi à d’autres moments). Mais ce gode avait un pouvoir bien différent. Non seulement, il vibrait mais Vous pouviez changer en plus les sensations au gré de Vos envies et à la vue de mes réactions. Et doucement, irrémédiablement, il m’a emmené vers le plaisir. Vous, jouant avec moi à travers ce « jouet ». Accélérant les sensations, ou les ralentissant. Leur donnant une vitesse saccadée ou régulière. Et jouant d’autant plus que mes gémissements sont montés doucement et régulièrement. Que mes fesses se sont mises à remuer également doucement, et surtout dans la limite que les sangles me permettaient. L’agitation a commencé à me secouer dans tous les sens du terme. Dans mon fondement d’abord, avec cette machine à plaisir absolument démoniaque. Puis dans tout mon corps. Dans ma tête toute emprisonnée dans cette cagoule. Et ce mélange de contraintes, de sangles, de cagoule, de position sur le tréteau, associé à ce petit gode vibrant, m’a emporté au fur et à mesure. M’a secoué dans tous les sens du terme et m’a emporté comme une vague au final. M’amenant haut. Très haut. Comme si souvent, Vous le faites avec moi.

  Alors, il m’a fallu reprendre mon souffle. Relâcher tous mes muscles qui s’étaient tendus au moment de ma jouissance. Vous m’avez apaisé. Par Vos caresses. Par Vos paroles. Par Votre souffle. Et en même temps, ou juste après, parce que cela est confus dans mon esprit, Vous avez commencé à me détacher, enlevé les sangles une à une tout en faisant en sorte que je reste bien sur le tréteau tant que je n’avais pas entièrement récupéré. Il ne fallait pas que je tombe et que je me blesse. Alors, doucement, tout ce qui me retenait s’est relâché. Les liens sont tombés les uns après les autres. J’ai finalement pu me redresser, me remettre debout. Finir de récupérer, car oui, malgré les quelques minutes qui s’étaient passées, j’avais encore besoin de récupérer.

   Lorsque cela a été à peu près le cas, Vous m’aviez donné la consigne de me mettre à genoux devant Vous. Alors, je me suis exécuté. Et magnifique cadeau final que Vous m’avez fait, Vous avez pris ma tête contre Votre corps, me permettant de Vous enserrer de mes bras. Moment fort pour moi, sans doute tout autant pour Vous. Moi, vous serrant, ma tête posée contre Votre ventre, et Vous montrant toute l’intensité que Vous m’aviez permis de vivre en ce moment. Vous remerciant de tout ce que Vous m’aviez donné. Cela devait être une magnifique image à voir, cela l’est en tout cas, dans ma tête, car c’était à la hauteur du plaisir que nous avions partagé l’un et l’autre.

FIN



14 mars 2017

Vibrations en tout genre (par friandise) 2/3



partie 1/3

...
  Vous aviez décidé d’utiliser de nouveaux jouets avec moi ce jour-là. Alors après la cagoule, Vous m’avez installé sur Votre tréteau. Celui que Vous avez aménagé, transformé pour qu’il corresponde à ce que Vous voulez. 
  Je me suis alors retrouvé allongé sur la barre centrale, les jambes écartées à l’arrière par les pieds du tréteau et les mains vers l’avant. Par les bracelets de cuir que Vous m’aviez mis en même temps que mon collier, je me suis retrouvé attaché aux chaînes qui composent Votre tréteau. Sur l’instant, je me suis inquiété de savoir si je pourrais tenir sur la durée, ma position me donnant l’impression de compresser ma cage thoracique. Cela était parfaitement supportable sur l’instant mais dans la durée que pouvait-il en être ? En fait, cette appréhension a vite disparu, car très rapidement je n’ai plus ressenti aucune gêne. Par contre, au niveau des contraintes, Vous ne souhaitiez pas en rester là. Au contraire.
  Vous avez sorti des sangles, pour me fixer le thorax à la barre centrale. Deux sangles à cet endroit. Deux autres au niveau de mes jambes pour les fixer chacune sur les barres latérales. Une pour relier mes bras au-dessus des coudes. Et enfin, une dernière avec un anneau sur la partie centrale pour réunir ce dernier à mon collier. Voilà, il ne restait plus qu’à resserrer d’un cran ou deux après Vous être assurée de ma sécurité, et je me retrouvais quasiment totalement immobilisé. Sentir cette immobilisation progresser doucement, ressentir ces sangles qui se resserrent un peu plus au niveau de mon corps, voilà un autre très grand plaisir que je peux avoir. C’est une sensation incroyable de se sentir immobilisé et de plus en plus contraint. Tous ceux qui aiment ce genre de pratique comprennent parfaitement ce que je veux dire, je pense.
  Apparemment, j’étais prêt pour la suite. Ah non, un dernier détail. Et pas des moindres. J’avais disposé de la vue jusqu’à présent, j’allais désormais en être privé avec un bandeau qui venait se fixer sur ma cagoule. Vous vouliez que je puisse me concentrer au maximum sur ce qui allait suivre, sachant très bien que me priver d’un sens exacerbe les autres. En tout cas, j’aime toujours aussi intensément ces moments de préparation, qui sont eux-mêmes entrecoupés de mille et un petits plaisirs. Des petits riens comme des effleurements parfois involontaires ou, tout aussi forts mais bien plus volontaires, Vos mains qui glissent le long de mon corps pour m’émoustiller. Comme si je ne l’étais pas déjà suffisamment. Mais, je suis Votre friandise et Vous avez tous les droits sur moi.
  Vous avez alors certainement contemplé ce que Vous aviez fait. Avec ce regard d’envie et de joie mêlée. Prendre ce plaisir en pouvant faire ce que Vous souhaitez, sachant que Vous n’abusez jamais tout en abusant de moi. Alors vos mains ont glissé sur ma peau, sur mes fesses. Et puis, à la douce caresse, a succédé une main plus lourde pour chauffer cela. Et rapidement, ce fut un ballet d’accessoires différents. Le martinet, il me semble d’abord. Puis la cravache. Tout cela fait avec passion de Votre part. En appuyant les coups progressivement. En me faisant retrouver la douceur de Vos mains entre deux. Un seul but, faire rougir tout cela et me donner du plaisir comme Vous, Vous prenez du plaisir à me faire subir cela. De toute façon, Vous me savez joueur. Prêt à accepter beaucoup par envie de Vous satisfaire. Car les séances de flagellation ne sont pas nécessairement ma première source de plaisir, même si avec Vous, elles peuvent m’amener à une forme de plaisir, de satisfaction que j’ai de pouvoir répondre à Vos envies. Mais Vous aviez prévu plus. Alors, j’ai goûté de Votre main pour la première fois au paddle. Oh, simplement deux coups au départ, pour me faire découvrir l’engin. Marqués mais pas appuyés, juste pour me faire découvrir la sensation. Puis, Vous avez gagné en intensité tout en me faisant compter les coups. Et pour finir, après que Vous m’ayez demandé si j’étais prêt à aller encore plus loin, Vous m’avez asséné les deux derniers coups. Forts. Appuyés. Piquants. Même si je pense que Vous en avez gardé sous la main. Mais pour moi, pour cette fois, pour cette première fois, Vous ne souhaitiez pas aller plus loin. Chaque chose en son temps et je n’ai pas de doute, qu’une prochaine fois, Vous irez au-delà.

...


10 mars 2017

Vibrations en tout genre (par friandise) 1/3



  J’aime être sous Votre emprise, Vous le savez. Me retrouver par un signe, par un geste, par un mot à genoux devant Vous. Devenir Votre friandise, prêt à m’offrir à Votre gourmandise. C’est à chaque fois le même plaisir pour moi de me dévêtir sous Votre regard, de Vous présenter mon hommage et de recevoir le collier que Vous avez pour moi. C’est aussi à chaque fois le même plaisir de savoir que quelque chose de totalement inattendu m’attend auprès de Vous.

  Justement, cette fois, Vous avez décidé que j’allais Vous parer d’un certain nombre d’atours pour ne pas dire tous Vos atours. J’ai ainsi eu le plaisir de Vous déshabiller en partie, de pouvoir admirer Votre corps. Puis, Vous m’avez laissé le choix entre certaines tenues de ce que Vous alliez revêtir. Connaissant, mon goût, Vous me proposiez des pièces en cuir, mais aussi d’autres avec une autre matière. Cela a été le cas donc pour le corset que Vous alliez mettre, mais aussi pour la jupe. Je vous ai ainsi habillé pour ces deux accessoires, ainsi que les bas que j’ai fait glisser le long de Vos jambes. J’y ai mis toute mon application, essayant de Vous servir au mieux, prenant compte des conseils présents et passés, et finalement content des remarques positives que Vous m’avez faites, même si tout n’était pas encore parfait. Pour finir, j’ai pu glisser une paire d’escarpins sur Vos pieds. Vous étiez prête pour la suite et je ne savais toujours pas à quelle sauce Vous alliez me dévorer. Mais à voir Votre regard, je savais que cela serait avec délice pour Vous.

  Nous sommes repassés dans la pièce principale où à genoux, je Vous ai vu sortir ma cagoule en cuir. Voilà un accessoire que Vous n’aviez jamais utilisé avec moi. Or, pour en avoir parlé ensemble, Vous connaissiez mon goût pour cet accessoire. Non seulement, par l’effet de compression, de restreinte qu’il peut procurer, mais aussi, en me dépersonnalisant, il me rend d’autant plus libre d’être ce que je suis puisque mon image ne se reflète plus justement. Alors, la cagoule a glissé le long de mon visage. Doucement, nécessairement doucement, car elle est étroite même avec les lacets bien desserrés. Sentir alors cette contrainte s’installer, entendre les crissements le long de ma tête du cuir qui glisse avec un son qui semble accentuer dedans, alors qu’il est atténué à l’extérieur, voilà un plaisir qu’il m’est difficile d’expliquer, mais qui pour moi reste très fort. Et puis, une fois installée, sentir les lacets se resserrer, ajouter encore à la contrainte, et enfin apparaître devant Vous. Être moi, et en même temps n’être plus moi. Mon visage a disparu derrière ce masque et un certain nombre de barrières, que le visage pourrait encore créer, peut disparaître.

...

partie 2/3