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28 juillet 2016

La tasse à thé



L'autre jour, sur Internet, je suis tombée sur cette histoire, qu'une Dominatrice a racontée à un soumis "tout frais" qui se demandait ce qui allait lui "arriver".
J'ai envie de la partager avec vous.

(Quel rapport me direz-vous... Vous vous en rendrez compte à la lecture)

Lady Agnès


La tasse à thé

Un couple passant ses vacances en Europe se promenait dans une ruelle, lorsqu'ils remarquèrent une petite boutique au charme vieillot avec une jolie tasse à thé en vitrine. La femme en faisait collection et désira l'acheter et, si on en croit l'histoire, la tasse à thé se mit à parler et dit:

"Je voudrais que vous sachiez que je n'ai pas toujours ressemblé à cela. Il fallut passer par le procédé de la douleur pour m'amener à ce point. Vous voyez, il fut un temps où j'étais juste de l'argile. La Maîtresse vint et elle me battit, me tordit, me pétrit et je pleurais. "Arrêtez cela" mais elle sourit simplement et dit "Pas encore".

Puis elle me prit, me mit sur un plateau et je tournais et tournais et tournais... Et, tandis que je tournais, j'étais de plus en plus prise de vertiges et je dis "S'il vous plait, sortez-moi de cette chose, sortez-moi!!! " et la Maîtresse souriant en disant "Pas encore".

Puis elle me reprit, alla vers le four et ferma la porte, augmenta la chaleur et je la voyais à travers la fenêtre du four. Je devenais de plus en plus chaude et je pensais "Elle va me brûler à mort". Je me mis à cogner à l’intérieur du four et je dis "Maîtresse, laissez-moi sortir, laissez-moi sortir". Je pouvais la voir sourire en disant "Pas encore".

Alors elle ouvrit la porte du four. J'étais fraîche et libre. Elle me sortit du four, me mit sur la table, prit de la peinture et un pinceau. Elle se mit à me tamponner, à me couvrir d'arabesques et je me mis à suffoquer. Je lui dit "Maîtresse, vous m’étouffez, arrêtez, arrêtez s'il vous plait". Elle se contenta de sourire et dit "Pas encore".

Puis, elle me prit doucement, se dirigea vers le four et je dis "Maîtresse, non pas encore, s'il vous plait". Elle ouvrit le four, me glissa à l’intérieur, ferma la porte et, cette fois-ci, mit deux fois plus chaud et je pensais "Elle va me tuer". Je regardais par la fenêtre du four et je mis à cogner en disant "Maîtresse, Maîtresse, s'il vous plait, laissez-moi sortir, laissez-moi sortir"? Je pouvais la voir sourire mais je remarquais aussi une larme coulant sur sa joue, en la voyant prononcer les mots "Pas encore".

Juste quand je pensais mourir, la porte s'ouvrit. Elle s'avança avec une telle douceur, me sortit, fraîche et libre. Elle me posa sur une étagère en hauteur et dit "Voilà, j'ai créé ce que je désirais. Voudrais-tu te regarder?" Je dis "Oui". Elle me tendit un miroir et je regardais encore et encore et je dis "Ce n'est pas moi, je ne suis qu'un tas d'argile".

Elle dit "Oui, c'est bien toi, mais il a fallu passer par la douleur pour t'amener là. Tu vois, si je ne t'avais pas travaillée quant tu étais argile, tu aurais séchée. Si je ne t'avais pas soumise à la contrainte du tour, tu te serais effondrée. Si je ne t'avais pas soumise à la chaleur du four, tu te serais fissurée. Si je ne t'avais pas peinte, il n'y aurait aucune couleur dans ta vie. Mais c'est le deuxième four qui t'a donné la force de résister.

Maintenant, tu es ce que je désirais que tu sois... depuis le début.

Et moi, la tasse à thé, je m'entendis dire quelque chose que je n'aurais jamais pensé dire un jour: "Maîtresse, pardonnez-moi. Je n'avais pas confiance en vous, je croyais que vous vouliez me faire du mal, je ne savais pas que vous aviez de grands desseins pour moi. J'avais la vue trop courte mais je veux vous remercier pour la souffrance, je veux vous remercier pour la douleur.
Me voici! Je me donne à vous, remplissez-moi, versez en moi, utilisez-moi comme bon vous semble, je veux vraiment être un navire qui vous apporte gloire au travers de ma vie."


Auteur inconnu


À MÉDITER... 

5 commentaires

  1. Et si en plus vous l'avez portée sur le bord de vos lèvres, que vous l'avez regardée avec tendresse, satisfaction et fierté...
    Karl

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  2. Que dire, que répondre ? Mon émotion est profonde à la lecture de ce texte. Jolie parabole qui m'interpelle et me laisse sans voix. J'ai compris Lady Agnès... J'ai compris !!

    Malcolm

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  3. Toujours avoir confiance en la personne qui sait mieux que vous ce qui est bon pour vous

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