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29 janvier 2017

À la découverte de mes sens (par Friandise) 3/3


 partie 2/3
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 Sûre que j’ai bien récupéré, Vous me remettez un peignoir que je dois enfiler et me demandez de Vous suivre. Mais le bandeau, toujours sur mes yeux, Vous oblige à me guider. Vous m’installez assis par terre au niveau de Votre porte-fenêtre. Vous avez envie d’une cigarette après ce que Vous m’avez fait vivre. Et envie d’être satisfaite par moi. Autrement que par mes gémissements. Alors, Vous me demandez de me remplir des odeurs de Votre sexe pendant que Vous fumez. Magnifique cadeau que Vous me faites. Délicieux moment d’emprise sur ma personne pour Vous également. Mon nez collé contre le tissu qui recouvre Votre peau, mes poumons absorbent un maximum d’air pour pouvoir aspirer le plus possible Votre odeur.
  Cela ne dure que le temps d’une cigarette mais chaque seconde a été merveilleuse. Il ne s’agit pourtant pas que je m’abandonne trop à ce plaisir. Vous Vous retirez déjà et tout en m’ordonnant de rester dans la même position, Vous allez chercher un autre accessoire. Je ne tarde pas à en faire la connaissance du bout de mes lèvres. Un gode. Que Vous me demandez de lécher. Doucement. Du bout des lèvres pour commencer. Tout ce que je fais l’est sous Votre contrôle, à la manière dont Vous le désirez. Alors le bout de ma langue glisse lentement, puis s’insinue plus loin, avant de pouvoir le prendre totalement en bouche. Vous voulez que je Vous montre combien je peux être une petite salope pour Vous. Alors, j’essaie de Vous montrer toute l’envie que vous éveillez en moi. Toute l’ardeur que je peux montrer à prendre ce sexe factice dans ma bouche.

  Mais Vous avez encore prévu autre chose pour moi. Le peignoir que Vous m’aviez fait mettre pour me préserver du froid tombe. Je me retrouve à plat ventre sur le lit. Mes quatre membres sont attachés de façon à ce que je fasse une croix harmonieuse. Pas trop serré non plus pour que je puisse me redresser un peu et que Vous puissiez glisser un coussin sous mon ventre pour me redresser un peu. Vous Vous amusez de constater que Vous avez laissé le plug dans mon cul pendant tout ce temps. Il est vrai que sans vraiment l’oublier, je l’avais moi-même un peu oublié, m’habituant à sa présence. Il est pourtant temps qu’il sorte. Alors, il fait le chemin inverse pour répondre à Votre demande.
  Je sens que Vous Vous équipez derrière moi. Je suis toujours dans le noir. Pourtant, mes autres sens sont totalement en éveil. Le toucher évidemment après la correction que j’ai subie et la lingerie que Vous me faites porter. L’odorat avec le cadeau que Vous m’avez fait de m’emplir de Vos odeurs intimes. Le goût après avoir sucé ce gode. Et l’ouïe omniprésente qui me fait entendre tous vos gestes autour de moi. La vue n’a jamais été sollicitée et pourtant j’en ai eu plein les yeux, et plein d’étoiles continuent de briller au fond d’eux en me remémorant et en écrivant ceci.
  Alors, Vous me prenez. Doucement au départ. Mais l’accueil prolongé du plug fait que je suis bien ouvert. Vous voulez gérer les choses à Votre rythme. M’emmenant doucement là où Vous l’avez décidé. Me permettant de jouir lorsque Vous l’aurez décidé. Alors, Vous exigez que je reste en place, que je ne bouge pas. Difficile de faire autrement pourtant. Vos coups de reins m’emmènent vers le plaisir. Alors, sans vouloir Vous désobéir, mon cul se met à bouger, à vouloir accompagner Vos gestes. Votre autorité et le ton de Votre voix me font alors redescendre aussitôt. Il m’est interdit de bouger. Je dois subir Votre Volonté. Deux fois. Trois fois, Vous allez me rappeler à l’ordre, finissant même par me menacer d’une punition bien sévère si je continue. À chaque fois, Vous allez ainsi m’emmener vers le plaisir et me l’interdire, jusqu’à ce que Vous décidiez qu’à travers mes gémissements qui se font de plus en plus intenses, je puisse partir.

Friandise



27 janvier 2017

À la découverte de mes sens (par Friandise) 2/3


 partie 1/3
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  Puis Vous m’avez guidé devant votre table sur laquelle vous m’avez fait monter à quatre pattes. Exercice légèrement périlleux au premier abord, mais bien guidé par Votre voix et Votre main ferme, il n’en a rien été. Bien vite, Vous corrigez ma position par des directives courtes et efficaces. Me voilà, à quatre pattes du coup, les jambes les plus écartées possibles par rapport à la situation, les coudes posés, les mains devant, le cul bien offert. Des chaînes viennent m’attacher pour que je ne puisse bouger. Me voilà totalement à Votre merci.
  Avant toute chose, Vous m’annoncez que je vais devoir Vous décrire toutes les sensations que je vais ressentir entre Vos mains. Vous savez combien c’est difficile de mettre des mots pour moi dans ces moments-là. Mais Vous ne cherchez pas à me mettre en difficulté pour autant, Vous cherchez surtout à m’obliger à me dépasser pour Vous. À moi de dépasser ces difficultés qui sont les miennes, voilà tout. Alors, je vais essayer de m’appliquer au mieux. Vous réclamant un peu plus le plug qui vient à la rencontre de mon cul. M’ouvrant un peu plus pour l’accueillir et m’appuyant comme je le peux pour le faire entrer. Vous voulez que je sois Votre salope pour ce soir, que je Vous réclame de toute mon envie. Alors, je cherche mes mots, car ils ne viennent pas spontanément. En même temps, Vous commencez par échauffer mon cul avec Votre flogger. L’action me semble rapide, efficace. En même temps, cela a duré sans doute bien plus de temps que ce qu’il m’a paru. Ou bien moins. Le temps n’a plus d’importance dans ce cas-là.
  Face à la chaleur des coups qui monte, Vous m’avez caressé pour me soulager. Pour me faire supporter cela. Pour continuer à me faire monter en tension. Et en effet, je monte doucement, inexorablement. Mon souffle est plus court. Mes gémissements apparaissent. Et Vos rappels à l’ordre qui claquent. Ne m’avez-Vous pas réclamé la description de ce que je ressens ? Vous n’entendez rien ou pas suffisamment, semble-t-il. À chaque rappel à l’ordre, c’est un retour à la réalité qui me fait redescendre du sommet auquel je suis en train d’accéder. Vous jouez totalement avec moi, me permettant d’aller vers ce sommet, puis m’en faisant retomber avant que je l’ai atteint.
  D’ailleurs, les coups se font plus fort. Le flogger a été remplacé par quelque chose qui claque encore plus. Cela pourrait faire mal, cela doit d’ailleurs faire mal. Pourtant, je ne ressens pas vraiment de douleur. Au contraire, cela m’emmène encore plus vers le plaisir. Alors mes « encore » et mes « plus fort » se font plus spontanés. Vous venez de me faire franchir un premier sommet.
  J’arrive à glisser un « merci » dans la brume apaisante qui s’est formé dans mon esprit. Votre voix me guide pour reprendre totalement conscience. Vous me permettez de reprendre mon souffle avant de me détacher et de me faire redescendre de la table.

...


25 janvier 2017

À la découverte de mes sens (par Friandise) 1/3



  Vous m’aviez convié à une séance en m’annonçant que Votre Domination serait plus marquée, plus dure. Cela ne m’avait pas repoussé, au contraire, je souhaitais sentir Votre emprise sur moi.

  D’emblée, je me suis retrouvé à genoux devant Vous. Immédiatement, Vous avez marqué Votre autorité en modifiant le cérémonial qui débute nos rencontres. Une phrase. Une simple phrase qu’il faudrait que je Vous dise désormais avant de Vous baiser les pieds. Si simple et pourtant, mes capacités mémorielles allant être mises à rude épreuve, ce fut loin d’être simple de s’en souvenir au mot prêt. Ceci fait, Vous m’avez paré de bracelets en cuir pour mes poignets, puis avez installé le collier autour de mon cou, assise sur mon dos comme Vous le faites à chaque fois.
  Je me suis retrouvé rapidement attaché face à votre porte, les yeux bandés. Mes sens devant être exacerbés, me priver de la vue allait me permettre de développer les autres. Vous avez alors commencé par réveiller mon toucher. Par des caresses. Mais bien particulière ces caresses. Celles des bas qui glissent le long de ma jambe. Vous me vouliez à Votre goût. Alors j’ai senti la douceur des bas sur ma peau. La chaleur qu’ils m’ont immédiatement procuré, bien plus par la chaleur qu’il procurait dans mon corps, que par la chaleur qu’il pouvait me procurer par eux-mêmes. Puis, ce fut une culotte qui me fut mise, de dentelle et de satin. Vous m’en avez décrit les contours en faisant glisser Vos doigts sur la matière pour me permettre de la matérialiser. Enfin, ce fut un corset qui est venu enserrer ma taille. Les lacets ont été tirés avec habileté, fermeté et ont resserré lentement la matière autour de mon corps. Me voilà prêt pour la dégustation. Prête devrais-je plutôt dire !
  Cependant, Vous avez besoin de temps pour préparer la suite. Alors, Vous me détachez les mains pour que je caresse les atours dont Vous m’avez revêtu. Toujours dans le noir, mes doigts glissent sur la matière, refont le chemin que Vos doigts ont fait sur les contours de la culotte. Mes mains vont à la rencontre des bas et du corset. Vous me demandez de m’appliquer, de faire preuve de plus de douceur, de féminité dans mes gestes.

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partie 2/3   


21 janvier 2017

Résolutions 2017


  Par où commencer?

  Déjà
en faisant un état des lieux…

  Un an que j’ai découvert le BDSM et je me suis déjà bien "amusée".
Un an que la Dominatrice en moi s’exprime avec plaisir et gourmandise. 
Quelques rencontres sympathiques, d’autres décevantes.
Aussi bien sur le plan des soumis que des échanges avec d’autres joueurs.
Une collection de jouets qui s’enrichit de mois en mois et qui me force à pousser un peu les murs de mon appartement. Il va d’ailleurs falloir que je me calme car, là, je n’ai plus de place. Et mon appartement, même s’il n’est pas équipé d’une croix de Saint André (et ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque), ressemble de plus en plus à un donjon… enfin,peut-être pas, mais disons qu’il ne laisse aucun doute sur les activités qui s’y déroulent… je vous dis pas la tête des livreurs quand, de la porte, ils aperçoivent mon mur de jouets…mais bon, là je digresse.

  Où en étais-je… les rencontres, les jouets… ah oui, il y a aussi mes envies, mes goûts.

  Donc, comme il est apparu évident à mes lecteurs réguliers, il y a eu la découverte des jeux de flagellation, du gode-ceinture, des soumis féminisés et des débuts de jeux de cordes. Il y a eu d’autres pratiques essayées mais auxquelles je n’ai pas adhéré… (comme le fisting… assez désagréable cette sensation de… enfin passons... même si j'ai conscience que je ne l’ai peut-être pas essayé avec le bon "soumis" car il est évident que certains "jeux" nécessitent une complicité, une alchimie qui ne peut se forcer).

Si le martinet n’était pas pour moi une évidence au départ, idem pour les cordes, je l’avoue sans hésiter, prendre un soumis et/ou le féminiser ça, je le savais avant même d’essayer, j’allais adorer.

Comment ? Eh bien revenons quelques années en arrirère. 

  Il y a un peu moins de 20 ans, j’habitais à Nantes, j’étais célibataire et j’avais des aventures. Je me souviens de cette fois où, chevauchant un amant de passage sur le carrelage de ma cuisine, je l’ai senti onduler sous moi. À cet instant, j’ai eu l’impression d’être au-dessus d’une femelle en chaleur et celle de "la" baiser. Ah je vous jure que si j’avais eu certains des jouets que j’ai maintenant, elle, euh non il (rires), s’en serait souvenu. Le plus drôle, c’est que de ce spécimen je ne me souviens absolument de rien d’autre que de cette sensation que j’ai éprouvée, de l’excitation ressentie.
Donc rien d’étonnant à ce que, aujourd’hui, je me délecte à baiser une salope, à l’entendre gémir, à la voir s’agiter sur ma queue.

  Et là, j’entends déjà les pensées de mes lecteurs habitués:

"Étonnant, Lady Agnès ne nous avait pas habitué à ce langage dans ces articles généralistes"…
  Eh oui en effet, et c’est là que je voulais en venir depuis le début, pour 2017 j’ai pris la décision d’aller encore plus loin en tant que Dominatrice. Sans vouloir perdre ce qui fait de moi la Femme que je suis, ma bienveillance et mon respect pour l’individu qui se présente à mes pieds, dorénavant tout nouveau soumis qui posera sa candidature devra s’attendre, si j’accepte de le recevoir, à laisser son petit ego masculin sur le pas de ma porte. Plus question pour moi de tomber sur un soumis qui me rêve plus en maîtresse qu’en Maîtresse.
Toujours dans le respect des limites de la "carpette" qui se présentera devant moi, j’ai bien l’intention de jouer avec les limites que je me suis jusque-là imposées, d’explorer mes côtés les plus obscurs. Je serai moins dans l’accompagnement et bien plus dans le dressage.

  Autre point.
  Trop souvent des soumis posent leur candidature sans un réel égard pour la personne que je suis. Ainsi, même s’ils savaient très bien formuler les choses avec des majuscules là où il faut, même s’ils trouvaient les mots pour obtenir une rencontre, beaucoup m’ont fait perdre mon temps, car ils n’étaient, en fait, qu’à la recherche d'un “one-shot”.
Je ne vois que très peu d’intérêt à une “séance” (comme je l’ai déjà dit ailleurs dans ce blog, je n’aime guère ce mot) unique.
  Lorsque je décide de recevoir un soumis à mes pieds, c’est que j’ai pris le temps de le découvrir, d’apprendre à le connaître, par les échanges, par les questionnaires et par une rencontre informelle autours d’un verre et/ou d’un dîner. Tout ceci me prend du temps et de l’énergie.
Et lorsqu’un soumis ne vient qu’une ou deux fois juste pour satisfaire un fantasme, se donner des sensations, cela ne m’apporte strictement rien et me fait perdre ce temps et cette énergie que j’aurai pu consacrer à l’un de mes soumis, à un autre candidat plus investi ou tout simplement pour ma vie en général.
  Par conséquent, dorénavant et afin de ne rencontrer que des candidats réellement motivés, je mettrai en place certaines conditions pour tout “petit nouveau” à qui je permettrai de se présenter à mes pieds et ce jusqu’à ce que j’estime qu’il aura gagné le droit qu’il en soit autrement.

  L’autre nouveauté pour cette année, celle-ci bien plus  douce,  c’est que l’idée de dominer une femme me semble de moins en moins "problématique" et je dirais même de plus en plus tentante. Mais il s’agit là d’un autre sujet que j’aborderai peut-être dans un article un jour…


  Et, pour finir, dernière "résolution", me perfectionner en cordes et ça j'en connais un qui sera ravi de me servir de cobaye.

Lady Agnès


NB Au cas où vous ne l'auriez pas vu j'ai décidé d'organiser un petit concours pour cette première partie vous avez jusqu'au 15 fevrier pour vous exprimer



19 janvier 2017

Sunstone


Je veux partager avec vous aujourd'hui une BD que je viens de découvrir et que j'apprecie beaucoup: Sunstone.


A lire que l'on soit déjà adepte du BDSM, tenté par la découverte de cet univers ou juste simple curieux.

Loin de la caricature du BDSM, on y trouve tout ce qui fait la richesse d'une relation BDSM, le facteur humain. Cette BD est pleine de bon sens et on y trouve même des avertissements sur la sécurité

Je vous mets quelques images ainsi qu'une critique trouvée sur le net et à laquelle je n'ai rien à ajouter .
Bonne lecture 
Lady Agnès


" Sunstone est avant tout à l’origine un webcomics que Stjepan Sejic  a réalisé entre deux comics et travaux plus classiques. Il a à son actif une collection de bandes dessinées et est aussi un illustrateur de génie. Il a entre autre travaillé sur des personnages et des histoires classiques du comics comme Witchblade, X-mens, ou encore The  Darkness
Sunstone est une romance, touchante et intime, entre deux femmes se rencontrant mues par une recherche et des goûts communs : le SM. Si vous pensez alors à 50 Nuances de Grey, sachez que d’abord je vous hais, et qu’ensuite, y’a rien à voir… et justement ! Ici, nous parlons véritablement de ce que le SM est, avant tout : une recherche et des goûts, qui se limitent à la base à rien d’autres que des jeux et des plaisirs, souvent drôle, toujours touchants, souvent étonnants, et avant tout ludiques. La perversité du SM y est montré dans ce qu’elle a de plus positive, touchante, amusante, tendre et intime. Ce ne sont que deux femmes, avant tout, heureuses de partager une passion, et assouvir des désirs de la manière la plus saine et plaisante qu’il est possible de l’imaginer.
Mais bien sûr, il y a l’amour, l’affection, la tendresse et les aléas des sentiments, les effets des rencontres et des fréquentations, les soucis de vivre cette passion, et une histoire intime d’un couple un peu hors-normes et pourtant si commun à la fois. Et Sunstone n’est rien que cela. Et c’est son génie.
Stjepan Sejic a réussi, avec l’aide de sa femme, d’ailleurs, à nous plonger dans toute la beauté, la simplicité, l’humanité et la profondeur de cette relation et de ses péripéties, sans jamais tomber dans la facilité ou les travers d’une relation sulfureuse ou dangereuse. Ici, c’est même la soumise, Lisa, qui est des deux la plus forte et la plus caractérielle, et la maîtresse, Alison, la plus fragile, et la plus geek et inadapté socialement des deux. Un renversement de situations dans deux rôles pourtant très forts symboliquement, mais qui ne surprendra personne ayant connu ce monde et ce milieu des relations SM et D/s.

Bref, c’est intelligent, adorablement simple et intime, magnifiquement mis en images, et passionnant. Un exploit à mon sens car c’est aussi l’un des thèmes les plus faciles à galvauder et déformer. Stjepan Sejic  le met, au contraire, à l’honneur avec un goût merveilleux, qui me touche profondément. "
(http://www.psychee.org/blog/sunstone-par-stjepan-sejic/)


15 janvier 2017

Offrande (par Lady)



  Cette flagellation, J’en avais envie et il le savait. Je savais qu’il était prêt à Me l’offrir, à s’offrir ainsi à Moi.
  N’allez pas croire que J’aime flageller par pur plaisir sadique. Non, ce n’est pas cela. Ce que J’aime là-dedans, c’est ce que J’ai découvert la première fois que l’on M’a mis un martinet entre les mains, c’est cette montée chez celui qui reçoit. Le plaisir de s’offrir à la flagelleuse, les sens qui se brouillent, l’oubli de la douleur, le dépassement de soi et ce lâcher-prise qui est parfois atteint de manière si intense, cet afflux d’hormones qui inonde et emporte.
Oui, J’avais envie de lui apporter cela, envie d’être Celle qui le lui ferait vivre. Alors, pour lui qui n’est pas un adepte de la douleur, J’ai fabriqué un flogger en suédine. Il y aurait du poids mais aussi de la douceur.

  Et puis, le jour est venu.
  Lui ai-je dit de venir à Mes pieds ? Ai-Je juste fait un signe qui lui a donné le signal ? Je ne me souviens plus très bien des détails. Non pas que cela n’ait aucune importance pour Moi, non ce n’est pas cela, mais sans doute que certaines choses sont devenues si naturelles, si spontanées, sans calcul, que J’ordonne sans même y réfléchir. Le voilà, à genoux, torse nu, offert, à Mes bottes…
  L’emmener à la porte. Cette porte qu’un autre soumis a appelé « la porte du Paradis ». L’y attacher. Voir son visage ouvert presque lumineux. Je sais qu’il est prêt, il Me l’a dit, mais c’est bien sur son visage que Je le vois, que J’en ai la confirmation, aucune ombre, aucune inquiétude qui trouble son regard, pas un muscle crispé, il est dans la confiance absolue.
  De Ma main, Je ferme ses yeux. Je veux que ses sens soient concentrés sur le toucher. Je promène les lanières doucement sur son corps. Je veux qu’il se familiarise avec leur caresse. Sans un mot, Je lui dis :« Sens comme elles sont douces. Elles ne te blesseront pas. » Ma main le caresse aussi, Je veux qu’il sente que je suis là, que Je l’accompagne…
Puis, M’écarter de lui, voir son corps s’offrir, voir son sourire qui Me dit « oui, je suis prêt ». Rassembler les larges lanières dans Ma paume, qu’elles soient bien à plat, il en suffit d’une seule qui serait enroulée pour que la sensation ne soit pas la même, pas celle que Je veux. Et enfin, la première envolée de Mon bras, des lanières qui viennent lécher la peau.
  Son visage s’illumine un peu plus. Peut-être un peu de soulagement de sa part… peut-être se dit-il « ça va, ce n’est pas si terrible ».
Mais rapidement, cela devient plus que cela, Je crois lire une véritable joie, un bonheur presque. Celui de s’offrir à Moi, celui aussi de se sentir en totale sécurité entre Mes mains.
  Progressivement, Mon geste s’intensifie. Doucement, quelques lignes commencent à se dessiner. Le bord des lanières laissent quelques traces rouges. Passer Ma main sur la peau, pour apaiser le feu, donner un peu de douceur. Je n’ai jamais (même la toute première fois) conçue la flagellation autrement qu’une alternance entre sensations cuisantes et douceur de Ma main qui apaise.
  Je l’ai trouvé magnifique dans ce moment, sous Mes lanières, sous Ma main. Alors l’envie de caresser son visage, de passer Ma main sur sa joue, Mes doigts sur ses lèvres. Une façon aussi pour Moi de vérifier, sans un mot, comment il se sent. Et là, la bouche qui accueille Mon doigt, avec envie, avec avidité même. Je sais qu’il va bien, même très bien, puisque dans cette avidité il Me le dit.
Alors Je le détache pour le retourner.
  La flagellation de plus en plus intense, son corps qui se tend vers Moi, l’envie de se donner d’avantage à Moi, l’envie de recevoir encore de Ma main. Ma main tire sa tête en arrière, voir sur son visage comme il est bien, le repousser contre la porte et reprendre. Je veux l’entendre Me demander de continuer, Je l’exige et, même si ce n’est pas dans sa nature, cela aussi il Me le donne.

  Et, soudain, Je sens quelque chose de différent. Est-ce sa respiration affolée, désordonnée? À moins que ce ne soit un tremblement de son corps ? 
Je l’apaise doucement, quelques mots murmurés à son oreille pour l’aider à retrouver son souffle. Et dans sa voix, entendre « Merci, Lady ».


Lady Agnès


12 janvier 2017

Le souffle de la caresse (par Friandise) 2/2


← partie 1/2
...
  Vos doigts sont venus se glisser le long de mes lèvres, Votre index a plongé au fond de ma bouche. Je l’ai accueilli avec délice, avec avidité aussi. Envie de Vous montrer tout le bien que Vous me faites. En fait, je ne réfléchis même pas. Je fais sans me poser de questions. Je suis moi. Torturé au niveau de mon corps certes, mais plus torturé au niveau de mon esprit. D’ailleurs tout ne se passe pas dans l’ordre que j’ai choisi pour raconter ce moment. Parce que tout s’entrecroise. Tout se répète. Une fois. Dix fois. Et bien plus encore. Étrange ballet qui m’étourdit mais que c’est bon.
  Vous me détachez maintenant. Oh, pas pour longtemps. Juste le temps de me retourner. De m’accrocher de nouveau à cette barre. Les caresses du flogger sont moins caressantes. Les glissades des lanières glissent de moins en moins. Encore un cran de passer. Cela claque ! Cela pique ! Mais les lanières sont douces, cela atténue un peu. Un peu seulement. Mais Vous pouvez frapper plus fort maintenant, mon corps s’est doucement habitué. C’est d’ailleurs étonnant, je ne souffre pas. J’en redemande même par défi. Vous avez évidemment vu que je me suis cambré pour mieux m’offrir. Vous avez évidemment vu que je tire mon corps en arrière pour Vous appeler à continuer.
Vous me tirez la tête en arrière ou me la repoussez le long de la porte. Aucune brutalité de Votre part. Une forme de douceur, même si le geste pourrait paraître brutal. De la sensualité par contre. Beaucoup ! Énormément.
  Et de nouveau les coups. Vous appuyez encore Vos coups ! Je sais que Vous n’allez pas à fond. Je ne suis pas encore prêt même si je veux Vous donner beaucoup. J’ai encore à apprendre. Vous me faites gémir. Un peu. Puis de plus en plus. Ma respiration s’arrête lorsque cela claque pour bloquer mon corps. Absorber le choc. Absorber la chaleur. Pour mieux faire ressortir tout cela avec mon expiration.
  C’est très intense. Pour moi, je veux dire, car Vous, je ne peux plus Vous voir. Vous êtes dans mon dos. Et sans que je sache d’où elle est venue, une vague d’émotion est montée en moi. Emportant tout sur mon passage. Ignorant les coups sans pour autant que je ne les sente plus. Mais je le répète, il n’y a pas vraiment de douleur. Pour que cela soit douloureux, il aurait fallu que cette douleur soit subie ; ici, elle est offerte, en offrande, et bien que ce que je subis puisse me faire mal, cela n’est pas douloureux. Mon esprit me le dit ! Alors, c’est un moment d’intense plaisir pour moi. Les coups ont forcément leur part de responsabilité, mais je ne pense pas qu’ils soient seuls responsables de cela. C’est autre chose. Quelque chose qui était au fond de moi et qui ressort à la lumière. Quelque chose que je ne peux définir mais qui est en moi.

  Alors, les coups cessent. Alors Vous venez m’apaiser. Votre voix dans mon oreille. Douce ! Si douce ! Pas de grandes phrases, non ! Juste quelques mots ! Juste un mot ! Pour me permettre de retrouver mon souffle. Pour revenir.


  Je pourrai penser qu’il ne me reste que le souffle chaud de la caresse des lanières sur mon corps. Il n’en est rien. C’est un voyage que Vous m’avez fait faire. Loin. Intense. Fort. Et c’est pour cela que je ne peux l’oublier.



Friandise


10 janvier 2017

Le souffle chaud de la caresse (par Friandise) 1/2



  Vous me faites découvrir des chemins dont j’ignorais l’existence.

  Vous le savez, je ne Vous l’ai jamais caché, les corrections physiques ne m’ont jamais particulièrement attiré. Je les ai toujours considérées comme un élément nécessaire du BDSM mais sans y adhérer plus fortement pour autant.
Mais le cheminement a fait son effet. Il se fera pour tant et tant d’autres choses dont Vous m’esquisserez l’idée avant qu’elles ne deviennent mienne. Et je serai alors prêt pour passer une étape de plus avec Vous, toujours vers le plaisir, toujours pour le plaisir ! Le Vôtre! Le mien ! Le nôtre ! Commun ! Et si fort.
Oui, j’avais envie de cette séance de flagellation donnée par Votre main. Envie de voir ce que cela allait me faire, car cela ne pouvait être que bon. Car cela allait venir de Vous. Vous savez si bien me guider, si bien m’aider à me préparer, que l’appréhension s’envole. Mon corps devient prêt, car mon esprit est en paix alors !

  Me retrouver nu, les mains attachées à cette barre au-dessus de ma tête, les yeux fermés ! Et attendre ! Oh, un rien de temps ! Et pourtant ! Cela passe à une vitesse folle mais que c’est bon de Vous sentir tout prêt de moi ! Vous me regardez, j’en suis sûr ! Et puis, Vous vous êtes saisi de Votre nouveau flogger. Vous l’avez bien en main, c’est Vous-même qui me l’avez dit plus tôt ! Les lanières viennent frôler mon corps. Doucement. Délicatement ! Les deux s’apprivoisent, apprennent à se connaître. Se découvrent.
Elles sont douces ces lanières ! Et Votre main qui leurs succède l’est bien plus encore. Début de la confusion dans mes sens même si tout est clair sur ce que je ressens. Douceur de Vos mains, douceur des lanières ! L’une répond à l’autre. L’une montre à mon corps qu’il n’y a rien à craindre de ces inconnues que je découvre.
  Premier coup ! Pas appuyé ! Juste pour sentir un poids, une pression ! Celle des lanières sur mon corps. Car toutes ensembles elles pèsent leur poids. Pour l’instant, elles glissent sur mon torse. Et le geste se répète à peine plus fort, à peine plus rapide ! Difficile de dire ce qui se passe pour moi. Ce n’est pas douloureux évidemment, car Vous n’avez pas encore frappé véritablement. Pourtant, je sens leur poids sur moi lorsqu’elles viennent rencontrer ma peau. Une chaleur presque imperceptible au début fait son apparition au niveau de ma peau. Tout est progressif ! Et Vos mains qui reviennent entre deux pour sentir cette chaleur ! Pour montrer à ma peau comme cela peut être bon d’être caressé.
  L’intensité augmente. Les coups s’enchaînent mais tout se fait tranquillement. Vous prenez Votre temps ! Vous voulez m’emmener loin et je ne parle pas que pour ce moment, mais aussi de toutes les autres fois où je connaîtrais la caresse de Vos fouets. Pour autant, les coups commencent à claquer. Je ne peux pas dire que j’ai mal. Je ne peux même pas dire que c’est douloureux. En fait, l’assimilation de cela par mon corps se fait progressivement comme Votre manière de me frapper. Alors cet "un peu plus" à chaque fois, eh bien je l’absorbe naturellement. Pourtant, je sens que Vous appuyez plus fort. Je sens que mes muscles se tendent davantage lorsque les lanières viennent maintenant heurter mon torse. Je sens que ma respiration est plus contrôlée pour faire face à cela.
Vous m’autorisez à ouvrir mes yeux. Et je Vous vois ! Vos yeux ! Il y a tant de plaisir en eux. Je ne peux que vouloir Vous en donner encore plus. Alors, je mets mon torse en avant pour Vous montrer combien je suis prêt à m’offrir pour Vous. Vous me demanderez des mots, plusieurs fois. L’impression de ne pas savoir faire avec les mots dans ces moments-là pour moi. L’impression que je ne reconnais plus ma voix. Pourtant, n’en doutez pas j’ai envie que Vous continuiez. Je vois ce que Vous me faites maintenant. Je pourrais prendre peur à voir ces lanières s’abattre sur mon corps. Il n’en est rien. Au contraire, je veux Vous donner cela. Encore. Encore. Et encore.
...

partie 2/2  

8 janvier 2017

Entre ses mains (par Friandise)


  Lady Agnès, c’est d’abord une présence, une prestance, une manière d’être qui est totalement naturelle chez elle. Elle est ! Cela se voit qu’elle ne joue pas de rôle, qu’elle n’endosse pas un costume. Elle est le genre de femme dont on comprend immédiatement l’évidente capacité à mettre les hommes à Ses pieds.

Libre, sûre d’elle, sans complexe par rapport à cela, la Domination est quelque chose de naturelle pour Elle ! Une évidence ! Et un réel plaisir pour Elle de mettre les hommes à genoux devant Elle ou à Ses pieds. Il n’y a aucun désir de revanche sur la gent masculine, non, ce n’est pas cela. C’est juste un plaisir ! Immense évidemment ! Pour Elle ! Pour l’autre !

  Car Lady Agnès ne prend rien d’autre que ce que l’on Lui donne. Et Elle aussi donne ! Infiniment ! Totalement ! À celui qui s’abandonne à Ses pieds. À celui qui accepte de remettre son corps et son âme entre Ses mains. À celui qui Lui fait confiance. Car il n’y a rien à Lui imposer, c’est Elle qui décide une fois le seuil de sa porte franchi, et je dirai même avant cela. À quoi croyez-vous que peuvent servir tous Ses questionnaires, toutes ses réponses qu’Elle attend de vous, si ce n’est qu’à mieux vous connaître ! Inutile de tricher, inutile de mentir ! Cela ne peut que vous amener à tromper Lady Agnès et à vous fourvoyer ! Car en vous révélant, en vous confiant, sincèrement, vous Lui confiez toutes les clés des chaînes qui vous entraveront, qui vous libéreront aussi. Elle seule choisit le chemin dans tout cela ! Dans la plus grande confiance qui soit et en total respect.

  C’est pour cela qu’il n’y a rien à Lui imposer, qu’Elle est la souveraine ! C’est ainsi que vous découvrirez Son emprise ! C’est ainsi que vous découvrirez Son regard ! Oh, Ses yeux ! Quels yeux ! Ils n’expriment pas simplement une envie, mais bien plus que cela lorsqu’Elle vous fait plonger dans les siens, lorsqu’Elle vient vous sonder jusqu’au plus profond de vous-même, dans votre âme ! C’est quelque chose d’indescriptible qui vous emporte et vous emmène. Ivresse, tourbillon qui fait que l’on s’abandonne corps et âme à Sa volonté, tellement c’est beau, tellement c’est attirant ! Tellement il y a de passion et de plaisir dans Ses pupilles ! Tellement Son visage s’illumine.

  Et après ? Après, c’est une douceur ! Douceur de Sa voix qui vient se glisser au cœur de l’oreille. Mais aussi cette voix qui claque si quelque chose ne va pas. Jamais un cri. Pas besoin ! Douceur de Ses mains qui découvrent toutes les parties sensibles. Y compris et surtout celles que l’on ne soupçonne même pas. Douceur de Ses gestes qui amènent un bien-être apaisant ! Mais pour cela, il faut s’abandonner, totalement. En toute confiance. Pour partir avec Elle. Elle est un guide qui emmène sur des chemins que l’on n’imagine même pas, loin, très loin. On perd alors tous ses repères pour ne plus que ressentir, pour se découvrir ! Le temps ne compte plus à ce moment-là ! On est bien, tout simplement !   Ses mains se font fortes aussi, et montrent leur emprise par l’intensité de la claque, de la lanière qui claque, par l’intensité que provoque Sa main serrée sur une partie de notre corps, Ses doigts qui pincent. Mais toujours dans le respect de ce qui a été défini ! Lady Agnès n’a aucune intention de blesser, aucune intention de faire mal. Au contraire, tout cela n’est pas une punition, ni un supplice, ni une torture, en cela que c’est ce que l’on désire et qu’Elle nous le donne. Juste un don de sa personne pour amener vers le plaisir. Et vers Son plaisir ! Dans le respect le plus absolu de l’autre, toujours soucieuse de ne pas trahir la confiance que l’on a placé en Elle, de ce qui a été indiqué et convenu avec Elle.

  En cela, se soumettre à Lady Agnès, c’est faire un voyage, un long voyage vers nos émotions et nos ressentis les plus profonds, les plus cachés. Encore faut-il le vouloir et s’abandonner suffisamment pour atteindre cette destination. Mais si c’est le cas, alors la douleur physique disparaît derrière la douceur, les chaînes font place à une libération de l’esprit, et l’apaisement de l’âme fait suite à la fureur de l’être.
Friandise


5 janvier 2017

"Friandise"



Il y a des"friandises" avec qui on a la confiserie,
le confiseur et ... la confiseuse.



  Nous nous sommes croisés sur un site. Juste 2 adeptes du BDSM qui avaient envie d'échanger sur leurs visions des choses devant un verre. 
Dès notre première rencontre, j'ai été attirée. Tout à fait le style d'hommes que j'aurais mis dans mon lit "avant". C'est le genre de chose qui ne s'explique pas. C'est cette part "d'animalité" en chacun de nous qui réagit à des stimuli plus ou moins conscients. Un regard, un sourire, la tonalité d'une voix, des mains longues et fines...

  Bien qu'il m'avait semblé avoir détecté un certain intérêt de sa part (surtout lorsque j'avais parlé de gode-ceinture), les jours suivants, plus de nouvelles. J'en ai conclu que mon goût immodéré pour la flagellation lui avait fait "peur", à moins que l'intérêt que j'avais pensé deceler n'ait été que curiosité...

 Quelques semaines plus tard, alors que j'explorais le site et quelques profils, je suis retombée sur le sien. Je ne l'avais pas encore regardé en détail, ce soir-là je l'ai fait.
J'ai alors découvert des photos de lui féminisé. L'une d'elle était particulièrement
troublante pour l'hétéro-flexible que je suis. Il me faisait autant d'effet en femme qu'en version masculine. Je lui ai envoyé un petit compliment.
C'est ainsi que notre échange a repris. Il m'a avoué l'envie de me revoir... et de voir.... 
De fil en aiguille, les limites de chacun ayant été posées, un rendez-vous a été fixé. 

  Si dominer est excitant, le fait d'avoir à Mes pieds une "friandise" si appétissante s'annonçait encore plus intense. Un bonbon à la fois sucré et acidulé... une cerise sur le gâteau... J'en salivais d'avance.

  Et cela a été un véritable régal. Son empressement à tomber à genoux à Mes pieds, à lécher Mes chaussures et baiser Mes pieds. Une onde de choc qui traverse tout Mon corps. L'attacher, lui bander les yeux et tourner autours de lui, savourer le plaisir de l'avoir totalement à Ma disposition, à Ma merci, et laisser libre cours à Mon imagination. Le voir gigoter sous les "doux supplices" que Je lui inflige, tendre sa bouche affamée dans l'espoir d'un baiser, tortiller son cul tout aussi affamé. Dans Mon esprit tout se mélange, Je soumets un homme et pourtant, bien qu'il ne soit pas travesti, j'ai l'impression que si je soumettais une femme Je ne m'y prendrai pas autrement ... C'est comme d'être devant un gâteau recouvert de chantilly, d'y plonger le bout des doigts et de le savourer par petites touches...
Délicieuse Friandise qui s'offre et se déchaîne sur Mon gode ceinture, que Je dois rappeler à l'ordre pour qu'elle reste immobile et que Je sois la seule à décider de son plaisir... et enfin, l'entendre s'abandonner et jouir sous Mes coups de reins.


Lady Agnès


1 janvier 2017

Vœux nouvelle année


Eh bien voilà, une nouvelle année s'est achevée.

Et quelle année cela aura été pour moi!
2016 sera à jamais celle de ma découverte du BDSM, celle où ce sera révélée la Dominatrice qui sommeillait en moi, celle de ma renaissance. Et, chose sublime, la Dominatrice n'a rien enlevé à la Femme que j'étais. Non, je n'ai rien perdu en route, ni ma part de douceur, ni mon intérêt réel et sincère pour l'autre (même si celui-ci se prosterne à mes pieds), ni ma capacité à ouvrir mon cœur.
Je suis enfin Moi, une Femme (et) Dominatrice entière et épanouie.

À tous les soumis(es) qui visitent ce blog, 
à ceux que j'ai eu entre les mains cette année:
à P. le premier à se prosterner à mes pieds, 
à Y. le premier à deviner la sadique et qui m'a mis le premier un martinet entre les mains, 
à Patou dont j'appréciais autant la culture que le dévouement, 
à Clara si charmante petite pute, 
à Chrysalide qui a encore beaucoup de chemin à faire, 
à ma petite Friandise dont je me délecte avec une gourmandise jamais rassasiée et à tous les autres qui se sont offerts, même pour quelques heures;
À ceux que j'aurai à mes pieds;
À tous les soumis qui ne peuvent vivre le bonheur de s'offrir à une Maîtresse;
À tous les Dom qui s'égarent parfois sur ce blog;
À tous ceux et toutes celles simples curieux ou qui s'interrogent;


Je  souhaite une très bonne année 2017. 
Que cette nouvelle année soit pour vous toutes et tous,
pleine de joie et de plaisir. 
Et surtout... SOYEZ VOUS-MÊME.



Lady Agnès