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Avertissement

31 août 2016

Patou, "bonne" à tout faire 1/3


Non ? Est-ce que j'arrive à penser à ça ? Il faisait beau dehors cet après-midi. Mais j'étais là. Chez Lady, sage comme un toutou où presque. D'Elle je vois surtout Ses pieds, ou Ses mains, j'entends Sa voix dans le creux de mon oreille, Elle sait déclencher ce qu'il faut quand il faut surtout quand je suis en bas résille et culotte de dentelle. Elle est d'une organisation sans failles, je L'admire : comment mettre un chemisier sur un cintre avec le mystère de ces petits bouts de tissu dont on se demande à quoi ils servent enfin dévoilé !

Très organisée je l'entends de Sa voix qui incarne l'Autorité me former à être Sa femelle de chambre. Physiquement aussi Elle inspire la soumission, même si je suis plutôt ainsi que vous le constatez naturellement portée à ça. Penser en fille, pardon en femelle c'est plus juste il y a toujours ce machin entre les jambes dont Elle me rappelle avec à propos que je n'en ai plus l'utilité, je ne le veux surtout pas d'ailleurs, sa seule utilité c'est ce degré d'excitation qu'elle exprime quoique le petit trou se sensibilise à vouloir être rempli comme ça à s'ouvrir comme une fleur.

C'est bien joli l'humiliation, mais j'aimerais avoir un petit cul de femelle qui se ferait ramoner l'abricot. Je m'égare. Un autre secret révélé : un double secret, des culottes de Lady à laver soigneusement, à la main, au savon, et comment on lave soigneusement de telles culottes si précieuses, celles d'une Vraie Femme, Celle que vous servez.

Elle avait débuté par les punitions. Par rappeler à cette soumise - dont la position agenouillée ou à quatre pattes génère la satisfaction de savoir où est sa place – les fautes qu'elle avait commises, et que toute faute mérite punition. Le tréteau inventé par Lady donne à lui seul l'envie irrésistible de se pencher comme il convient jambes bien écartées et d'attendre craintivement, frileusement, impatiemment, de subir la sanction en énonçant à haute voix le nombre de coups, en rappelant à chaque fois la règle omise. Pour devenir une bonne soumise, et je ne pense plus qu'à ça, tous les moyens sont bons pour lui faire entrer des principes pourtant simples dans le crâne.

Je ne La vois pas derrière moi – c'est Sa voix qui rythme – quel sens de la mise en scène, ça s'imprime dans l'esprit de la soumise, on se dit même que la punition est trop douce, on doit la sentir passer la punition elle doit marquer dans la chair et l'esprit, je suis Votre femelle soumise, corrigez-moi rendez-moi meilleure, déjà je ne devrais pas être punie pour Vous c'est un souci,

30 août 2016

Comment savoir si on est Dominatrice?


Pour A.
et pour toutes celles qui s'interrogent ou sont juste curieuses


   Voici la question que m’a posée, il y a quelques jours, une jeune femme avec qui je parlais de mon plaisir à dominer.
Je dois avouer que, depuis, j’ai un peu le sentiment de me trouver face à “une colle”. Comment savoir si on est Dominatrice ? Pas si simple de répondre à cela.

   Si je regarde ma propre expérience, je ne peux nier que ce sont les hommes (des soumis bien-entendu) qui ont su déceler cela chez moi bien avant que j'en prenne conscience .
   Évidement, je ne m’étais jamais sentie une petite chose fragile entre les mains des hommes. J’étais de celles qui aiment mener la danse dans l’intimité, préférant chevaucher que de me faire attraper à quatre pattes ou qui préfèrent se servir plutôt d’attendre patiemment que le mâle daigne leur donner du plaisir. J’étais aussi de celles qui considèrent qu’un homme n’est jamais aussi vulnérable que lorsque nous tenons son sexe entre nos lèvres : refusant catégoriquement une main sur ma tête dans ces moments, je me délectais de ce pouvoir de décider de lui donner ou non du plaisir. Et j’adorais rendre fou de désir un homme, par mes tenues, mes attitudes et mes caresses, jouant avec lui et son désir comme un chaton (tantôt pattes de velours tantôt griffes acérées).
Mais comme beaucoup de femmes, il y avait le poids de la société et de l’éducation, le poids de cette image de ce que “doit” être une femme.
J’avais déjà du mal avec cela mais, tant bien que mal, j’essayais au quotidien d’estomper mon caractère autoritaire (certains m’ont dite “castratrice”), de ne pas froisser leur virilité avec mon assurance que l’on jugeait “masculine” etc.
Mais j’avais beau essayer, je n’y arrivais pas. Non seulement, je n’y parvenais pas mais, en plus, je me lamentais de ne pas être une de ces petites poupées de porcelaine qui font chavirer les hommes, de ne pas avoir un caractère plus docile qui aurait, je le pensais alors, rendue ma vie amoureuse plus simple. Tout, à l’heure actuelle, nous montre que si les femmes peuvent être fortes, ce qui séduit un homme s’est en fait leur part de fragilité.
J’ai grandi avec les téléfilms “Angélique, Marquise des Anges”. Ah, Angélique qui se débat bec et ongles pour retrouver son grand amour Geoffrey de Peyrac. L’exemple de la femme volontaire et pourtant. Oui, pourtant. Car si on y regarde de plus prêt, même si elle est capable de retourner une baffe à un roi ou un sultan qui veut la mettre dans son lit, elle est tout de même toujours amoureuse d’un homme charismatique… qui veut la protéger. Elle s’allonge, lascive, attendant que l’homme vienne la recouvrir de sa force. Il n’y a bien que le petit poète qui, lui, y a laissé quelques plumes…
Tout cela pour dire que mon image de la femme s’est forgée d’une manière particulière : certes j’avais le droit d’être forte, mais je devais laisser l’homme croire qu’il l’était plus que moi.
À ce jeu-là, je n’ai reçu des hommes que ce qu’ils voulaient bien donner, que ce qu’ils croyaient être ce dont j’avais besoin… mais, au fond, ce n’était jamais vraiment ce que moi je voulais. Pendant, un temps, je parvenais à donner le change (y compris vis-à-vis de moi-même) mais invariablement, je finissais par me sentir insatisfaite et soit par aller voir ailleurs si l’herbe était plus verte soit par devenir une véritable mégère.
Alors bien sur, il y avait des parenthèses où j’y trouvais mon compte : les débuts des relations. Ces premières semaines où l’homme est aux petits soins pour nous, où on ne peut même plus monter sur un marche-pieds pour attraper un saladier dans le placard, où il accourt pour vous éviter une chute “fatale”. Ces moments où il se souvient parfaitement de votre thé préféré et où il a plaisir à vous faire couler un bain quand vous rentrez du travail. Et quand il vous fait l’amour, il prend tout son temps, vous câline et proclame haut et fort que votre plaisir est plus important que le sien. Ces moments où il vous dit à chaque fois qu’il vous voit qu’il vous aime et que vous êtes la plus belle. Je suis certaine que vous voyez toutes de quoi je parle.
Mais la plupart du temps, ces moments ne sont qu’éphémères. Dès que la relation s’installe alors là vous ne reconnaissez plus ce tendre chevalier servant qui vous avait tant séduite. Il oublie d’aller chercher le pain ; vous laisse grimper dans un arbre pour l’élaguer toute seule (bon, là OK, je parle de ma dernière vie de couple) ; vous demande, avachi dans le canapé, si vous avez besoin d’aide sur un ton qui vous fait clairement comprendre que cela l’arrangerait vraiment que vous ne lui demandiez pas de se lever et de quitter sa série préférée ou sa console et fait la gueule dès que vous lui dites “oui, tu peux m’aider” etc. (à vous d’ajouter vos propres exemples, je suis certaine que vous en avez toutes). Quant au sexe, n’en parlons même pas, il ne vous voit plus comme une amante et d’ailleurs s’est à peine s’il se rend compte que vous avez acheté une nouvelle robe.

   Il y a des femmes à qui tout ceci convient très bien et il y a même des femmes qui s’épanouissent ainsi. Je ne me permettrais pas de les juger.
Mais il y a d’autres femmes que, comme moi, tout ceci rend folle.
Des femmes qui veulent être traitées avec tous les égards que ce soient 2 jours après la rencontre comme après 2 ans.
Est-ce que ce degré d’exigences fait de ces femmes forcement des dominatrices ? Non sûrement pas.
Je dirais plutôt que c’est l’accumulation de tout un tas d’indices qui permet à une femme de savoir si elle est ou non Dominatrice.
J’ai trouvé par hasard, il y a peu, un texte écrit par une dominatrice. Si je l’avais lu il y a quelques années je peux vous garantir que je me serais intéressée à la Domination bien plus tôt :

"Avez-vous un côté dominant ?Êtes-vous excitée lorsque vous portez quelque chose pour la première fois, et que vous le regardez, vous regarder ? Vous souvenez-vous, combien c’était excitant lorsqu’il était complètement excité par vous ? Ou comment vous vous sentez lorsque vous avez eu d’excellentes relations, et que vous faites quelque chose qui le rend totalement dingue ? Et comment vous vous sentez, lorsque vous savez qu’il est sur le point d’avoir un orgasme, et que vous savez que vous pouvez le contrôler, si vous le désirez. Même en continuant de lechevaucher. Ne vous sentez-vous pas bien ?Plus abstrait, n’a-t-il jamais fait quelque chose pour vous, dont vous saviez qu’il ne voulait pas le faire, mais qu’il fit néanmoins ? Qu’avez-vous ressenti ?Repensez à vos premiers émois, au lycée ou au collège. Votre premier vrai amour. N’avez vous jamais expérimenté un amour fou avec un garçon silencieux ? Vous rappelez-vous que l’on vous ait appelé, qu’il ait pleuré, en jurant son amour, et qu’il ne voulait pas vous perdre ? Cela vous fit-il pleurer aussi ?Vous souvenez vous la première fois qu’un garçon vous montra de telles émotions, que vous l’avez senti, vulnérable, et effrayé, mais il le fit, parce qu’il ne voulait pas vous perdre ou vous conquérir ? Excitant de penser que des hommes puissent se comporter ainsi. Excitant, parce que nous aimons être aimées, et appréciées, et cela montre que tout ce comportement masculin de merde peut être abattu, parce qu’il prend soin de vous, et que vous prenez soin de lui, profondément.Voici des exemples de domination, et de dévotion, qui ne sont ni préparés, ni dictés. Ces choses nous font sentir bien, nous les femmes, émotionnellement, et sensuellement. Elles ne sont pas étranges, et ne demandent pas de jouets.Les émotions que nous ressentons dans ces situations sont très puissantes. Pas des émotions quotidiennes. Ces expériences ne vous ont-elles pas apportés de la « hauteur » ? Lorsque vous portiez cette tenue sexy, ne pensiez-vous pas conquérir le monde ? Lorsque cet homme pleurapour vous, cela n’était-il pas romantique, et plus intense qu’un bouquet de 100 roses ?"

Voilà ce que moi j’aurai répondu. Oui, j’ai toujours adoré le rendre fou de désir . Oui, j’aime être celle qui décide de son plaisir. Oui, j’ai déjà utilisé mon plus grand sourire pour l’amener à faire quelque chose dont il n’avait pas envie et oui, cela m’a fait me sentir incroyablement satisfaite. Oui, je me suis sentie incroyablement femme quand, alors que j’étais jeune lycéenne, cet homme de 10 ans mon aîné était prêt à tout accepter dans l’espoir de “sortir” avec moi, qu’il m’a fait une cours effrénée et s’est littéralement mis à genou devant moi pour un simple baiser (que je lui ai toujours refusé). Et je précise que je lui avais toujours dit que je ne sortirai jamais avec lui (je me souviens lui avoir dit qu’il “faudrait qu’il tombe des grenouilles avant que cela n’arrive”), il savait donc à quoi s'en tenir.

Donc comme vous le voyez, nul besoin d’avoir des fantasmes de cravache et de cuir (maintenant si vous avez ces fantasmes, vous avez déjà la réponse à votre question) pour avoir une âme de Dominatrice.

Après c’est à vous, et à vous seule, de savoir comment vous souhaitez exercer votre pouvoir.
Alors explorez, faites vos expériences, goûtez un petit peu à tout ce qui s’offre à vous et, après, choisissez ce qui vous convient. Sachez-le, il y a autant de type de Domination qu’il y a de Dominant. Et on peut tout à fait dominer sans cravache.
Sachez aussi, que même si vous pensez que votre petit ami, amant ou compagnon n’est pas un soumis, si vous apprenez à jouer de vos armes de femme, que si vous développez votre confiance en vous, cela aura sans aucun doute un impact sur votre relation et de fortes chances de la voir s’améliorer encore, aussi bien au quotidien que dans l’intimité.


Pour aller plus loin, je vais mettre dans la documentation destinée aux futures Dominatrices un texte qui peut aussi bien servir à celles qui veulent juste effleurer le sujet (vous y retrouverez l’extrait que j’ai cité). Je vous conseille aussi le livre “Osez, dresser votre mari” (ne vous arrêtez pas au titre) qui peut également vous donner des pistes, à adapter selon vos envies bien sur.

Lady Agnès



25 août 2016

BDSM : respect et responsabilité



   Tout d’abord, et je ne le dirai jamais assez, LE BDSM est une “activité” qui implique consentement mutuel, mais aussi respect et responsabilité.

   Consentement mutuel : eh bien nul besoin de développer ce point, il va de soi que c’est toute la différence entre flageller quelqu’un contre son gré ou le faire avec son accord ; l’un est agression, l’autre est plaisir partagé.

   Pour le respect, cela va certainement surprendre ceux qui découvrent cette pratique à travers des blogs, des livres et/ou des vidéos. En effet, souvent dans tout cela vous ne trouvez que des récits ou des images de séances en elles-mêmes et, alors, vous pouvez lire ou entendre des termes utilisés qui ne vous donnent guère le sentiment qu’il y a respect du Dominant envers son soumis.
Il est vrai qu’une Maîtresse qui traite son soumis de “chienne” et autres florilèges de “mots doux” ainsi que le ton utilisé ou la voir lui cracher au visage, il y a de quoi désarçonner les “petits nouveaux” dans le monde du BDSM.
Eh bien sachez-le, il y a malgré tout et derrière tout cela du respect. Alors bien entendu, il y a le respect du soumis envers son Dominant, mais ça c’est la base du BDSM aussi bien entre que pendant les séances. Mais il y a également du respect du Dominant envers son soumis derrière les mots les plus crus, voire orduriers.
   Rappelons les bases et cela deviendra plus clair, comme je l’ai dit plus haut le BDSM est une activité consensuelle et librement consentie.
   Tout d’abord avant de passer à l’acte, il y a toujours (de manière verbale ou plus formalisée par écrit), une mise au point entre les 2 protagonistes : chacun définit les limites à ne pas dépasser ainsi qu’un code qui permettra soit de faire une pause ou de changer la pratique soit d’arrêter totalement la séance (le SAFEWORD peut être oral – jaune pour une pause et rouge pour un stop total – soit un signe quand le soumis ne peut pas parler – paume grand ouverte pour faire une pause, poing serré pour dire stop, à chacun de mettre en place les codes les plus adaptés à la situation).
Le Dominant a le devoir de respecter ce safeword, s’il ne le fait pas, il devient un agresseur qui se défoule sur une victime “non-consentante” et là, non seulement, c’est immoral mais aussi illégal. De plus, tout ce qu’un Dominant gagnerait à agir ainsi c’est de voir son soumis ne jamais revenir ainsi qu’une réputation déplorable dans le milieu BDSM ou sur les sites de rencontres dédiés. Et je peux vous dire que le bouche à oreille fonctionne toujours mieux pour le négatif que pour le positif.
   Ensuite, le soumis est à la recherche de sensations fortes, aussi bien physiques que psychologiques et il “compte” sur le Dominant pour lui apporter ces sensations. Le BDSM est une histoire de contrôle remis (par le soumis) et pris (par le Dominant), le Dominant se doit donc d’être sûr de lui, d’être ferme et de ne pas laisser de place à l’hésitation du soumis, ni le moindre doute sur celui qui tient les rênes.
Prenons l’exemple d’un scénario du type "institutrice et élève ". L’institutrice sait féliciter l’élève quand il se comporte bien mais quand elle doit le réprimer ou le punir, pas question de faire les choses à moitié. Vous imaginez une institutrice qui donnerait la fessée en appelant son “mauvais élève” “mon petit bouchon” d’un ton mielleux ? Franchement cela ne serait pas crédible… Et là aussi, le Dominant risquerait de ne plus voir revenir son soumis.
Donc, comme vous l’avez compris tout est question de limites et de contexte.
Pendant une séance un Dominant peut être le plus terrible tyran et rabaisser son soumis au rang de larve mais en dehors nous savons tous que nous sommes des individus dignes de respect…


  Pour la notion de responsabilité, vous allez découvrir que le BDSM ne se pratique pas à la légère. Il est de la responsabilité du Dominant de ne pas nuire au soumis.
   
   Commençons par le plus simple (enfin c’est mon point de vue).
Le Dominant a la responsabilité de la sécurité physique du soumis. Pour ma part, ayant mon brevet de secourisme, je me suis empressée de réviser mes cours depuis que j’ai commencé à pratiquer le BDSM. De plus, je demande toujours si le soumis a ou non des problèmes de santé (n'oubliez pas les allergies non plus). En fonction de cela j’adapte mes pratiques. Le but de ces “jeux” n’est pas de finir aux urgences.
Par exemple, si le soumis est asthmatique, eh bien toujours avoir à portée de main sa pompe de Ventoline. Car s’il a une crise alors qu’il est ficelé comme un saucisson ou qu’il est dans un état tel (le SUBSPACE), qu’il n’arrive pas à vous dire où est sa pompe, là il y a clairement danger. 
Je me souviens de ce soumis qui, un jour de très grosse chaleur, tellement pris dans son rôle de soumis docile et silencieux, n’avait pas osé me demander un verre d’eau. Ce n’est que lorsque je me suis moi-même servie un verre (il était attaché je devais donc bien me servir moi-même, rire) et lui en ai proposé, que j’ai compris dans sa voix qu’en fait il était véritablement assoiffé. Je peux vous garantir que cette mésaventure qui n’a eu, heureusement aucune conséquence grave, m’a servi de leçon… Ce jour-là, j'avais oublié ce que je savais pourtant, il faut être vigilent à l'état du soumis, être plus prudent que le soumis ne le sera envers lui-même.
   Ensuite, il y a les pratiques en elles-mêmes. Il faut toujours vérifier qu’elles n’entraînent ni de blessures graves au soumis ni de risques pour sa santé à long terme.
Prenons l’exemple du bondage. Tout d’abord, toujours prévoir une paire de ciseaux à portée de mains pour couper les cordes en cas de problème. Ensuite ne pas serrer comme une brute (on doit toujours pouvoir passer un doigt entre la peau et la corde) et ne pas faire les nœuds n’importe où sinon risque de couper la circulation sanguine. Choisissez bien vos cordes, certaines par le frottement peuvent provoquer des brûlures. Et si vous avez envie de suspendre votre soumis, vérifiez toujours que le point d’accroche est solide (par exemple accrochez-vous à 2 dessus, si cela tient cela devrait aller après pour le soumis, ce qui ne vous empêche pas de prévoir une mousse ou un matelas en dessous au cas où). Évitez de faire ça avec un plafond en placo, sinon bonjour les dégâts…
Même si votre BDSM se limite à attacher votre petit ami aux barreaux du lit avec des menottes, n’oubliez pas de vérifier que vous avez la bonne clé ou au pire une bonne scie à métaux (un coupe-boulons fait aussi l’affaire mais sera plus encombrant). Personnellement, je suis du genre à prévoir les deux au cas où la serrure se bloquerait… Sinon, imaginez la tête du pompier… ou du serrurier.
Certains "jouets" ne sont pas non plus sans danger, comme le dilatateur d'urètre (même en utilisant ceux en acier chirurgical, il y a risque de micro-lésions avec des conséquences à long termes parfois catastrophiques).
Pensez aussi à ce que vos “jouets” soient toujours parfaitement propres et désinfectés, il est également de votre responsabilité de ne communiquer aucune infection à vos partenaires.
Pour toute pratique où vous auriez des doutes, n’hésitez pas chercher des informations ou, si vous l’osez, à demander à votre médecin.
   
   L’autre point sur lequel un Dominant est responsable, c’est l’équilibre émotionnel du soumis. Nous jouons avec des sensations, des sentiments mais uniquement de manière ponctuelle. D’une part, certaines mises en scène peuvent réveiller des traumatismes passés (il est donc utile de bien connaître le soumis avant de “jouer”) et d’autres part, certains soumis peuvent s’attacher au-delà de ce que le Dominant pourrait souhaiter, certains pouvant même tomber dans la dépendance affective à l’égard du Dominant. Sur ce point, c’est comme pour toute relation à vous de fixer vos limites.

   Ne pratiquez jamais sous l’emprise de substances (alcool, cannabis, etc.) qui perturberaient vos sens et votre jugement. Ni si vous êtes trop fatigué.

   Et pour finir, soyez également prudent dans vos rencontres et donc de votre propre sécurité. Un Dominant qui n’est pas prudent envers lui-même ne le sera pas avec un soumis.
  
   Donc vous l’avez compris, tout Dominant est responsable de l’intégrité physique et psychologique du soumis. Communiquez , communiquez et communiquez encore avec vos partenaires.
Mais attention, il est aussi de la responsabilité du soumis de ne pas se mettre en danger en cachant des informations essentielles sur sa santé, son état psychologique ou en se mettant dans des situations pas possibles . Par pitié, soumis en mal de Dominant, arrêtez d’accepter des rendez-vous avec des inconnus dans des hôtels ou autres endroits isolés ! Vous ne savez jamais sur qui vous pouvez tomber. Soyez, vous aussi responsables, de votre propre sécurité !

   Je n’ai pas inventé tous ces conseils (j’en ai certainement oublié quelques-uns), mais chose étonnante, j’ai eu beaucoup de mal à les trouver au début de ma découverte du BDSM et je suis même tombée dessus presque par hasard. Donc, n’hésitez pas, lisez, échangez avec des personnes qui pratiquent (sur les sites, dans les munchs…), car après tout vous ne vous lanceriez pas dans l’alpinisme sans rien y connaître… il en va du même du BDSM.  

Lady Agnès



24 août 2016

Le dressage commence ( écrit par Patou)



Tout ce qui existait avant tu l'oublies. Impossible à faire comme ça. On est tributaire de son histoire, de son entourage, de son métier, des obligations. On le croit du moins. Mais tu es habité par une rage et une douceur de tendre vers ce que tu es. Le vice est en toi soumis et tu le sais bien. La soumission est ton chemin, pas une banale soumission faite de veules compromis non, une soumission bien réelle, palpable, mentale, physique, à la fois insoutenable, inatteignable, et désirable au-delà de ce qui peut être décrit. Corps, âme et cœur, et tu touches à l'insondable dans les hauteurs parce que ta quête est pure et sans tâches, et tu plonges dans les gouffres de ta noirceur de cette recherche assoiffée de la déchéance et de la satisfaction de tous tes vices, sans que tu en sois maître un seul instant, tous te mettent à disposition, tous écrivent sur ta chair la déchéance que tu dois vivre, tous exaltent l'évidence que ton corps ne t'appartient pas, et n'est qu'un objet de plaisir.

Le comble étant que décrire ces orgasmes incessants comme des vagues qui sans relâche balaient la côte est impossible. La qualité, l'intensité, la variété des émotions est à peine palpable, c'est un maelstrom intérieur bouleversé à chaque instant. Il suffit d'un ordre, d'une exigence quoique-ce-soit dont tu ne décides pas pour que comme l'enfant se précipitant à la rencontre de la vague, tu éprouves encore un nouveau plaisir si semblable au précédent mais si différent dans le temps, le lieu, la manière, la texture, le son, les couleurs, les images.

D'abord tu n'as plus de plaisir comme on l'entend généralement, cela est tellement fade. Il jaillit hors de toi, il vient comme une lanière de fouet d'un cuir bien tressé caresser ta peau, les neurones, au point que tu gémis vraiment sans même t'en rendre compte.

Hier les courses. La panique. Fallait que ce soit assez femelle, et bien sûr bien "pute", mais aussi respecter Lady. La robe a été un échec total. Trop énervée "soumise" a été trop vite, la forme la texture, alors qu'elle avait tellement envie de toucher, d'essayer, elle sentait son cul avoir envie de se trémousser, "soumise" était hors de contrôle, et en même temps voulait faire semblant d'être un mec. Le mec n'achetait pas pour lui. Il est viril le mec, alors qu'en fait Vous avez Madame devant Vous une salope. La vendeuse était asiatique ce qui a déstabilisé "soumise"  – qui a dans ses fantasmes toujours rêvé d'être soumise entre les doigts d'une asiatique usant et abusant d'elle – tous les éléments cumulés ont donné une catastrophe.

Les ballerines taille 41. Rien à 42. tant pis, "soumise" voulait savoir si ses pieds soi-disant de genre masculin pouvaient s'enfiler dans une ballerine même de pointure 41. la réponse est oui.

Les bas résilles, l'impatience de les enfiler, mais attendre l'heure de la convocation. 16H30, "soumise" se prépare, gestes de femelle, la petite culotte de dentelle qui s'enfonce dans la raie du cul, les bas résille soigneusement déroulés sur les jambes et les cuisses de cette chienne en chaleur.

Il faut que je parle de cette excitation permanente. À quoi sert cette queue à part à mouiller. Ne pas la toucher, sous aucun prétexte, elle appartient à Lady, "soumise" appartient à Lady. Je suis la "soumise" de Lady Agnès. C'est une obsession, qui vide la tête. Le monde tourne autour de Lady. Satisfaire Lady, servir Lady. Il suffit de claquer des doigts pour que "soumise" soit la chienne qu'elle est en réalité, pas la peine de le répéter, tu deviens lassante "soumise".

Avant le départ, les bas résilles moulant ses jambes, "soumise" reçoit un texto de Lady. La convocation est annulée. C'est le vide. Juste cette sensation des bas sur les jambes, l'envie de se faire baiser avec le dildo, de ramper. Retirer les bas soigneusement. Retrouver sa condition de chienne nue. Attendre la soirée du match. C'est si bon d'être une soumise. Non, c'est bon d'appartenir à Lady Agnès qui sait comment faire de toi une vraie "soumise" , et qui va te dresser. Le bonheur.

Alors tu es prête à tout.


Patou

17 août 2016

La troisième guerre mondiale à la maison

ou Quand Madame "découvre"




Ce texte sera un peu long, mais impossible de le couper en plusieurs morceaux, il y perdrait tout son sens.


 à tous les soumis qui se cachent.




Hier, un des soumis avec qui j'échange régulièrement par mails depuis quelques semaines, m'a raconté que sa compagne est tombée sur un carton dans lequel il cachait un Plug et un bâillon-boule.
Pour reprendre ses propres mots, cela a provoqué "la troisième guerre mondiale" , il a eu droit à tout "entre perversion et homosexualité", "elle [l']a pris pour un dingue".

J'ai eu de la peine pour lui.

Je ne me permettrais pas de juger cette femme.
D'ailleurs, comment aurais-je, moi-même, réagi si j'avais fait une telle découverte lorsque je vivais en couple?...
Bon, oui, me prendre comme référence n'est peut-être pas la meilleure des idées, car me connaissant, cela m'aurait incitée à ouvrir une discussion avec mon conjoint... Mais comme je le dis, je ne suis pas une référence, en matière de sexualité j'ai toujours eu l'esprit très ouvert, curieux et explorateur....
Chacun, chacune, fait avec son éducation et avec son vécu.

Ah! maudite éducation et maudite bienséance qui font que les cheveux des parents se dressent sur la tète lorsqu'ils surprennent leur bambin en train de jouer avec sa "zigounette" ou à jouer à "touche pipi" avec la petite voisine ...
Le petit garçon ne doit pas jouer avec son "petit tuyau", mais en même temps , on offre (et, tant qu'à faire, aussi à la petite voisine) des sucettes... Non mais franchement, vous voyez la logique, vous? Attention parents, la sucette ( et je vous dis pas le bâton de sucre d'orge) s'est phallique!... On apprend à sucer dès notre plus jeune âge et en plus on adore ça (même les petits garçons!)... Shocking! Interdisons tout de suite la vente de sucettes! (prévoir aussi l'interdiction de la tétine...)
Bon, bien entendu j’exagère... quoique....
Je dis juste que dès notre plus jeune âge, la découverte de notre corps et de notre sensualité est un besoin vital, inscrit en nous. Saviez-vous que même un bébé dans son berceau se touche? C'est   N A T U R E L !
Et bien "non", "pas le droit", "pas touche" , "c'est pas bien", "il ne faut pas faire ça"! Voilà ce que l'éducation nous inculque.

Je me souviens encore de cette fois, je devais avoir 6-7 ans, où j'ai surpris ma grand-mère passant, nue, de la salle de bain à sa chambre. Je vous dis pas la tête qu'elle a faite, elle était catastrophée. J'ai alors eu le sentiment d'avoir commis quelque chose de grave.
Mais en fait, si on y réfléchit, où était mon crime? Me souviendrai-je encore de cette scène si elle n'avait pas eu cette réaction et si elle s'’était comportée comme si cela était naturel? Personnellement, je ne le pense pas.

Donc, depuis quelques siècles et sous l'influence des religions monothéistes, notre éducation tend à faire de nous des êtres plus ou moins coincés avec notre corps, notre sensualité et par conséquent notre sexualité.
Et que, à moins d'avoir rencontré des personnes qui ont su nous apprendre à apprivoiser et accepter notre sensualité ou à moins d'avoir une nature "supra-sensuelle" (pour faire référence à ce cher Leopold von Sacher-Masoch), tout est fait pour limiter notre approche de la sexualité.

Sur ce point donc, l’éducation ferme des portes, mais également sur un autre: être un garçon! 
Qu'est ce qu'être un garçon (et plus tard un homme)?
Un garçon c'est fort. Un garçon ça ne pleure pas. Un garçon, c'est pas une fille (limite sous-entendu que c'est mieux qu'une fille).
Impensable donc d'imaginer un homme, à genoux devant une femme à lui lécher les pieds et /ou à la vénérer.
Impensable de supposer qu'il puisse avoir envie d’être la chose d'une femme.
Ne parlons même pas d'une envie quelconque de ressembler à une femme en portant des sous-vêtements en dentelle et autres tenues féminines.

Un homme c'est viril, pas une "tapette".
Impensable que son anus puisse être source de plaisir. S'il prend du plaisir par là c'est forcement un "pédé".
Foutaises!
Et quelque chose me dit que, sur ce point, ce sont souvent les hommes qui sont le plus réac' , trop apeurés d’être pris pour ce qu'ils ne sont pas. Mais messieurs, je me permets de vous rappeler que l'anus, que ce soit chez l'homme comme chez la femme, est exactement le même sur le plan anatomique et que si vous présupposez du plaisir d'une femme (ou pas, pour certaines) à être possédée par cette porte, pourquoi n'en serait-il pas de même pour vous?! Et qu'il n'est nul besoin d'être homosexuel pour que cet organe vous fasse prendre votre pied! Si si je vous jure, essayez de le chatouiller du bout des doigts quand vous êtes sous la douche et vous verrez que je ne vous mens pas...

Cependant, je n'accuse pas que l'éducation, mais aussi les femmes de véhiculer ces archétypes sur l'image de l'homme. Bien que prétendument libérées, beaucoup cherchent encore auprès de leur conjoint leur beau prince charmant fort et courageux. Non mais franchement Mesdames, vous croyez vraiment que Madame cro-magnon, quand son homme était à la chasse, n’était pas fichu de prendre une laisse- zut, je voulais dire "une LANCE" (lapsus de Dominatrice)- pour défendre la grotte contre l'attaque d'un tigre à dents de sabre? Vous voulez assumer cette part de force que la nature vous à donner, vous la revendiquez même! Alors pourquoi ne permettez-vous pas à vos hommes d'assumer leur part de sensualité, leur sensibilité, et j'ose le dire, leur fragilité? Ah! si, je vois! il peut être sensuel quand il s'agit de vous câliner; sensible, quand il s'agit de vous comprendre; mais pour lui et envers lui, ça, c'est pas normal... Non mais vraiment, vous trouvez ça logique?...

L'autre point qui peut faire péter un câble à un conjoint qui découvre les penchants BDSM de celui qui partage ces nuits, c'est cette histoire de douleur qui y est toujours associée.
Alors tout d'abord, précisons une chose, toutes les pratiques BDSM n'impliquent pas forcement la douleur.
Ensuite quand il y a douleur, elle est CONSENTIE et c'est là toute la différence!
Prenons un exemple que chacun peut comprendre, en comparant un viol et un acte sexuel consensuel. Biologiquement, il s'agit dans les deux cas, de la pénétration par un sexe masculin du sexe féminin donc exactement du même acte physique. Mais là où est toute la différence, c'est que l'un est forcé et l'autre consenti.
Et bien avec la douleur c'est pareil: un soumis ne tolérera pas d'être tabassé par un loubard dans la rue, mais adorera recevoir des claques par sa Maîtresse. L'un est contraint, l'autre est consenti.

Alors vous pourrez aussi me dire, prendre du plaisir dans la douleur c'est bizarre. En fait pas tant que cela, du moins sur le plan biologique. En effet, la douleur entraîne toujours dans le corps la sécrétion d'une hormone, l'endorphine. Cette hormone, dans ce cas précis, a pour but de rendre supportable la douleur et apporte détente et bien être en compensation. Et bien cette hormone, c'est aussi celle que notre cerveau secrète quand nous faisons du sport, quand nous rions et plus généralement aussi quand nous prenons du plaisir à une activité physique intense... Oui, oui, cette hormone c'est exactement celle qui fait que nous nous sentons si bien, si détendus, quand nous prenons notre pied!
Donc, finalement, plus si bizarre que ça de prendre du plaisir à être cravaché, surtout quand c'est par une femme sublime. Car bien sur dans le BDSM, tout est aussi question d'érotisation (ce qui n’induit pas forcément sexe, mais il s’agit là d’un autre sujet). L'érotisation c'est quoi? Et bien encore un exemple qui vous parlera Mesdames, imaginez que vous vous êtes fait une belle entorse de la cheville et que vous ayez des séances de kiné à faire. Maintenant imaginez que le kiné est un vieux machin tout dégoûtant. Pas glamour n'est ce pas? Maintenant imaginez que le kiné est l'homme de vos fantasmes... vous le voyez là? bien.. alors maintenant à votre avis, avec lequel vos séances de kiné seront le plus supportables? Avec le vieux dégoûtant ou sous les mains de l’Apollon de vos rêves? Voilà, vous savez maintenant ce que l'on appelle érotisation...

J’en reviens finalement à "mon" soumis d’hier.
Comme je l’ai dit au début,oui, vraiment j’ai eu de la peine pour lui; comme j'en ai pour tous ceux qui se cachent de leur conjointe.
Car, voyez-vous, ce qui fait que je respecte les soumis (bien plus au fond que de prétendus mâles) c’est une chose très simple : ils s’assument. Dans un monde, une société, où il est tant attendu d’eux, ils osent reconnaître cette part en eux, cette part si intime. Et pour cela, je les respecte et leur tire mon chapeau.

Alors Mesdames, si un jour vous découvrez que votre mari est un soumis, soyez ouvertes et à l’écoute. Je ne vous demande pas d’aimer ce que vous entendez ni même de foncer vous acheter une cravache (sauf si cela correspond à votre fantasme inavoué jusque-là) mais d’être au moins tolérantes. Et puis, même si vous n’adhérez pas à toutes les pratiques du BDSM, je vous garantis qu’il y a quelques avantages à avoir un mari soumis qui a le droit de le vivre: plus de chaussettes qui traînent par-terre, le dentifrice toujours bien rebouché, un massage quand vous en avez envie, etc...
Et en plus, une étude récente à démontrer que les adeptes du BDSM étaient moins névrosés et mieux dans leur peau que les autres... le miracle de réaliser ses fantasmes...


En écrivant ce texte, je me suis interrogée: si une femme déclenche au foyer une troisième guerre mondiale, quand elle découvre que son mari est un soumis, comment réagit un homme à qui sa femme avouerait un désir de soumission? Question purement rhétorique, vous l’aviez compris, car pour l’homme je suppose que, lui, il se croirait arrivé au paradis.


Lady Agnès



[Note de Lady: N'hésitez pas à laisser vos commentaires et pour compléter cette lecture allez voir dans la documentation "Les adeptes du BDSM: une âme saine dans un corps fouetté?" et "24 choses que « Cinquante nuances de Grey » ne vous apprendra pas sur le BDSM" ]


16 août 2016

Première présentation de Patou chez Lady (Partie 4/4) - récit de soumis-


<- partie 3



...

Les claques, les apprécier, remercier, encore soumise a envie de crier, oui encore. Mais que veut-Elle introduire Lady dans le cul trop serré de soumise? Léger raidissement d’inquiétude, mais Lady sait faire, soumise ne comprend rien, elle n’a pas à comprendre elle sait que son cul est à Lady. Apparemment d’ailleurs elle s’ouvre cette salope. Il faut bien l’enfiler, la baiser, la mettre, je suis une telle chienne, il va falloir le dilater ce cul que Vous puissiez Lady en user à loisir selon Votre bon vouloir. Une chienne et une salope, confirmée donc, pas à faire la mijaurée, tu sais bien que si on te caresse le cul tu serais prête à t’offrir au premier venu. Ça a toujours été ainsi. Juste besoin que l’on s’y prenne avec douceur pour apprivoiser ce trou du cul rétif, ce qui a toujours emmerdé soumise d’être aussi trouillarde du cul. À moins que ce soit pour inciter à ce qu’on la prenne, une dernière ruse histoire de pouvoir dire : je suis vierge du cul. Plus tout à fait Lady a placé quelque chose, Elle sait Lady qu’il faut y aller progressivement et que la chienne finira par supplier qu’on la lui mette bien profond et large. Sucer, oui mais si je montre l’envie de sucer qui me prend, avec ma langue qui vient lécher, oui aspirer bien sûr on est une vraie pompe dans ces cas-là, soumis le sait bien, un reste de pudeur, une excentricité de salope destinée à faire semblant de tromper son monde pour exciter le désir de la Chasseuse. Oui Lady, mon cul, dilatez-le soumis en mouille tellement, elle sent couler, ça va tâcher par terre, c’est innommable, tortilles du cul, offres-le tu sais que tu n’as pas le choix, tu fais ta mijaurée alors que tu aimes tant qu’on te palpe, qu’on te culbute, bonne à baiser un point c’est tout, et tu en redemandes, comme une fille des rues, une bonne que l’on trousserait à la cave, qu’on ferait tourner entre potes, dépravée et souillée, qui sucerait aussi bien sûr, elle ne peut pas s’en empêcher la soumise, elle aime ça.

Attachée là à cette porte – des plaisirs – d’un enfer parfait – y rester des heures, crier, gémir, tortiller, femelle jusqu’au bout de ces petits tétons. La main qui touche la queue. Toute perdue, c’est moi ça, oui apprenez-moi Lady à onduler des hanches je n’ai jamais été qu’une femelle contrariée qui avait la trouille de vivre son destin et d’accomplir sa nature.

Sans doute pas assez libérée, Lady est-elle contente, satisfaite ? Crainte d’être trop vulgaire, dépravée, soumise, fille facile, fille de joie, pute à soldats puant le sperme. Qu’est ce qui Vous excite Lady, Vous ferait plaisir ? Faites de soumis le jouet, l’objet, la chienne qui Vous apporte ce que Vous exigez.

Asservissez-moi je suis faite pour ça. Vissez ! Humour maladroit d’un soumis.

Lady me détache, soumis devrait poser la question : êtes-Vous satisfaite ? Silencieuse reste soumis, son défaut il a peur d’avoir déçu, entre les deux termes : est-il allé trop loin à exhiber sa nature de salope, alors que soumis sait lui-même que ce n’est qu’un début, il sait qu’il est encore plus salope que ça, ou l’autre terme justement pas allée assez loin, pas assez libérée, trop cul serré. Donc silence prudent agenouillé pendant que Lady fume une cigarette. Et soumis voit la tenue de Lady. Ça prend du temps à soumis tout ça, le regard, la voix, le décor de la pièce, et maintenant, le pantalon, chaussures cloutées, le gilet (corset ?). Pas le temps de s’appesantir, masser les pieds. Doucement, ici précisément pas ailleurs. Beaux pieds. Mode soubrette, soulager Lady, faire exactement ce qu’Elle demande. Agenouillée, le collier avec la laisse.

L’heure a tourné. Deux heures ? Plus ? Rhabillage. Aller chercher une course pour Lady. Normalité banale. Avancer dans la servitude. Dehors il fait beau. Ramener la course, frapper au carreau. Écouter des dernières instructions. Avec cette erreur grossière, soumise retire le collier, c’était avant d’aller faire la course. La punition a été annoncée ce matin, coups de cravaches durs parce que le collier est celui de Lady, on ne choisit pas de l’enlever encore moins quand on est qu’un soumis. Il faut être puni Lady doit être intransigeante, et sévère, ne rien laisser passer à soumis sinon sa nature indolente viendrait contrarier le dressage de soumis.

Retour chez lui de soumis après une soirée avec des amis. Pas sommeil. Ce premier moment à raconter, les règles, pas de doute je suis bien un soumis.


FIN


13 août 2016

Première présentation de Patou chez Lady (Partie 3/4) - récit de soumis-


<- Partie 2

...

Une soumise, je ne suis rien d’autre. Lady veut me baiser : elle possède mon cul. Lady veut que je sois sa bonne, c,'est normal, légitime. Lady me contrôle, me possède ? Oui c’est mon statut, mon destin, ma place, ma nature, peu importe les termes. Permettez-moi de ramper Lady. De me prosterner. De lécher le sol que Vous foulez.

Une photo à supprimer de *****, évidemment comment n’y ai-je pas pensé plus tôt. C’était irresponsable. Heureusement que Lady est là. Confiance. Elle ne vient pas facilement la confiance quand tu as trop de choses à cacher. Alors rien que ça, un début de confiance qui t’ouvre des horizons te fait respirer un grand coup. Rien à voir avec l'orgasme, pas encore. C’est une récompense qui peut venir naturellement si tu agis en conformité avec ton être, si tu réalises ton désir, destin qui t’est le plus cher.

Le chemin est en forme de spirale. Cette théorie me convainc assez après la lecture il y a quelques années d’une leçon passionnante sur la résistance de l’esclave. Il y a une forme logique de résistance qui apparaît dans le développement d’un esclave. Résultat d’une lutte intérieure entre le moi à qui l’on a appris quel devrait être son rôle dans la société, d’un homme libre, avec tout ce qui est censé aller avec, et le surmoi qui sait bien lui qu’au fond c’est une nature d’esclave voué à la servitude qui l’habite et le comble. Spirale donc, parce que tout progrès dans la réalisation de la nature d'esclave conduit à une réaction d’une ampleur plus ou moins forte selon la nature du privilège du « moi » attaqué par le dressage (ou l'entraînement).

Donc soumis est là, dans cette pénombre, et cette fraîcheur qu’il ressent, douce fraîcheur, agenouillé, et c’est si naturel, rassuré, bercé, calmé, entraîné par la voix de Lady. Elle a un timbre qui claque. Lady peut cravacher de ses mots. Et justement – c’est maintenant je crois, où à peu près, alors que soumis coupée en trois entre ses pensées audacieuses sur la liberté de l’esclave la lutte entre le moi et le surmoi, la sensation nette de sa petite queue qui coule comme une chienne en chaleur, et le vide qui sied à la bonne qu’il aime tant être au fond de lui (comme c’est drôle cela, au fond de lui, pénétrée, délivrée, la bonne des neiges – d’ailleurs Lady n’a-t-Elle pas fait justement remarquer qu’Elle devait s’approprier le nom de soumis, le personnaliser pour Son seul plaisir, que c’est doux à entendre – mais c’est venu après en fait…).

Lady dévoile sa porte des plaisirs. C’est beau. Les chaînes. Les instruments utiles : fouet, martinet, d’autres dont soumis ne sait pas le nom. Ingénieux ce manche à balai que l’on fixe, auquel on fixera les attaches de poignet de soumis qui manque défaillir de plaisir. Ondules du cul stupide soumis, mais elle le bouge son cul soumise dans l’anticipation. Pour son plaisir à elle sans doute, avec vouloir plaire à Lady, séduire Lady. Vous pouvez Lady Vous livrer à ce que bon Vous semble. Tout Vous appartient de cette soumise que Vous avez entravée. C’est quoi ce premier coup ? Tout juste léger sur ce cul de soumise déjà entraînée. Gémir, ça vient logiquement, naturellement, onduler du cul, oui, c’est trop bon.


...

12 août 2016

Notre "secret"




Après quelques jours chargés où je n'ai pu vous mettre qu'un texte écrit par un soumis ( je publierai la suite dans les prochains jours), me revoici avec l'envie de partager avec vous une anecdote qui m'est arrivée ce matin.

Mon appartement n'est pas très grand, je n'y ai donc pas la place d'installer une croix de Saint André (je ne vous dis pas comme je rêve d'avoir une pièce en plus pour y aménager un donjon). Et comme je n'ai pas de poutre apparente, il m'a fallu trouver une solution pour varier les positions des soumis quand je "m'occupe" d'eux.
Après quelques réflexions, décision prise d'aller dans un magasin de bricolage pour y acheter deux étais à crémaillère ( facile à installer, à démonter et à ranger en toute discrétion).

Je me déplace uniquement en transports en commun et à pieds.
Imaginez le tableau de ce matin: une femme, dont la tenue éveille parfois quelques doutes, chapeau, long manteau et bottes lacées jusqu'aux genoux (je vous rassure, j'avais aussi un pantalon et un chemisier) qui traverse le centre ville avec sur l'épaule deux étais (rouge en plus, coup de chance) et deux tubes de mousse noire.
Cette tenue m'a déjà valu quelques regards, soient réprobateurs soient intrigués, et même une fois un commentaire dans un bureau de tabac d'un homme qui a dit au patron "il ne manque plus que le fouet et le martinet". Le "pauvre" pensait que que je ne l’entendais pas avec mes écouteurs, je me suis tournée vers lui et dans un grand sourire lui ai dit "je préfère la cravache". Que voulez-vous, je ne suis pas la dernière pour balancer ce genre de phrases avec juste ce qu'il faut d’ambiguïté....

Donc, ce matin, avec mes étais, j'ai constaté encore plus de regards. Il y a une chose délicieuse depuis que je pratique le BDSM, c'est ce sentiment de détenir un "secret" que les autres au mieux soupçonnent mais pour la plupart ignorent -les initiés voient sans aucun doute ce dont je parle.
Je marchais, comme toujours d'un pas décidé, quand j'ai vu en face de moi, un homme qui, en me croisant, m'a adressé un sourire radieux en me regardant bien droit dans les yeux.

Vous l'avez compris, ce n'est pas tant le fait qu'il me sourit ou me regarde qui m'a interpellée, mais bien l'intensité de ce sourire. A n'en pas douter, il avait parfaitement deviné l'usage que je ferai de ces étais et son regard était un regard de connivence.
J'ai eu envie d'éclater de rire et je crois bien que lui-même n'en était pas loin non plus.

Voilà, il ne s'agit là que d'une petite anecdote, mais combien de fois les uns comme les autres qui pratiquons le BDSM avons-nous ressenti ce sentiment d' être incroyablement différents de tous ceux que nous croisons, de jouer à des jeux d’initiés (ce qui est d'ailleurs le cas) et de nous dire "Ah! s'ils savaient..."


Lady Agnès



10 août 2016

Première présentation de Patou chez Lady (Partie 2/4) - récit de soumis-


<- Partie 1 ...

Le thé fut donc servi tant bien que mal, soumis essayant de noter dans un coin de sa petite tête de soumise les défauts qu’il devait corriger, ainsi que les détails du cérémonial, comment fonctionnait le clip, l’importance que donnait Lady à sa collection de théières. Des détails apparemment mais dont l’importance dans l'organisation de la vie de servitude de soumis étaient importants. Ne pas paniquer se disait soumis, tu te souviendras bien de tout cela, mais il voyait aussi l’œil de Lady qui le jaugeait. Depuis le début soumis avait peu osé regarder Lady dans les yeux, à quoi était-ce dû ? Une timidité maladive ? Une forme de résistance inconsciente devant l’évidence de ce qui se produisait ?

Il y a dans le mécanisme de soumission un développement à la fois paisible et tempétueux. Quand on est un soumis cela provoque des remous, on sent une grande profondeur dans laquelle on s’enfonce, qui vous appelle, et dont on peut se passer. C’est inéluctable, toute résistance est vaine, le besoin de répondre à l’appel est le plus fort. Et la satisfaction que l’on ressent à laisser enfin sa nature prendre le dessus est ineffable. Plénitude serait le mot pour décrire le mieux cette sensation.

Ce n’est pas un jeu, ça surpasse ce que l'on croit être du plaisir qui se révèle bien vite égoïste et inutile à une réelle satisfaction de l’être que l’on est. Lady buvait son thé. L’ordre des événements que soumis aurait voulu rendre chronologique devient ainsi flou. Fut-ce le moment des règles imposées à soumis qu’il entendit avec grand bonheur, que soumis dût à moitié paniqué réciter pour que Lady soit bien sûre que soumis écoutait et comprenait. De simples règles, comme des marches de plus vers sa place. Et soumis se sentit bien.

Il y eut un moment « prosternation » : tête contre le sol, cul relevé. Magique, oui rester ainsi, immobile, à l’écoute, débarrassé du cortège de conneries que l’on est censé inculquer à un mâle. Non ma place de soumis est bien là. Comme ça, buvant les ordres, désireux de servir, prête à tout pour satisfaire Lady. Les limites ? Pas d’autres que les siennes. Un soumis ne peut avoir de limites qui vaillent. La seule prison d’un soumis c’est son éducation et les manques de celle-ci. Il faut tout reprendre à zéro. D’abord tu es une femelle ma vieille, imparfaite, qui ne sait même pas comment utiliser correctement le vinaigre de vin blanc, les cristaux de soude, le bicarbonate pour nettoyer. Alors soudain tu as envie de ça, prendre une serpillière, nettoyer, balayer, d’être la fée du logis rêvée, tout en ayant bien sûr le cul à l’air si jamais on a envie de te baiser comme la chienne que tu es. Mais ce n’est pas toi qui décides, toi tu n’es rien que l’objet.

Il se passe tout ça dans une tête vide, tu sens juste la lourdeur de cette queue qui n’a aucune utilité. C’est là qu’Elle a parlé de la ceinture de chasteté ? Et cette queue tellement conne qui a la prétention d’entrer en érection au moment où on veut lui apprendre à vivre ? Qui coule comme un robinet mal fermé parce qu’elle doit être contrainte ? Combien de temps en cage de chasteté dit Lady. La période la plus longue. 3 mois mécanique, et tu sens cette queue à nouveau dans ce tube d’acier que tu aimais tant. Mais tu peux te toucher le bout de l’oiseau. Oui Lady, un peu comme un clitoris, en moins bien, mais ce qui compte c’est que Vous déteniez la clé, que Vous ayez la virilité que j’étais – moi soumis – supposée avoir, alors qu’il n’en est rien, que je suis une femelle, et que je mouille d’en être une.
La tempête, apparemment c’est calme – même le chat qui passe nonchalamment, en notant qu’il ne faut pas prendre garde au chat seule Lady compte. Calme apparent, mais là juste sous la peau, sous le crâne, le ravage, ça explose, pétille, ça déglingue, je n’ai aucun doute sur ce que je suis, je veux juste que l’on m’aide à l’être, que l’on me permette de l’être, de naître en tant que moi-même en me débarrassant de ces oripeaux. C’est là que je ne suis pas libre quand je fais semblant dans ce monde prison d’être autre chose que ce que j’ai dû brimer au fond de moi.


...



7 août 2016

Première présentation de Patou chez Lady (Partie 1/4) - récit de soumis-


Lady a convoqué soumis chez Elle. 

Cet événement causa dans les heures précédant ce moment un stress révélateur chez soumis. Le souci de soumis était de satisfaire Celle qu’il devait désormais servir. Cela modèle l’âme, l’esprit, le cœur, le corps du soumis. Tous les sens sont en éveil, soumis liste ses défauts innombrables, les erreurs qu’il peut commettre, il n’arrive plus à concentrer son attention, s’affole pour un rien.

À 16 heures, soumis informa Lady qu’il était disponible. En 15 minutes, il dût rassembler ses accessoires de soumis dans un sac, ne pas oublier le cadeau qu’il avait cherché dans la matinée, ni le contrat qui liait le soumis à Lady.

Il faisait beau, un peu chaud, soumis hâta le pas pour respecter le délai. Au détour d’une rue, devant lui une vieille connaissance professionnelle. Impossible d’y échapper, soumis prit sur lui de rester calme, serviable, attentif à celui qui évoquait son récent accident de santé. Intérieurement soumis souriait à l'idée de la tête que ferait celui-ci s’il savait ce que contenait le sac. Le temps filait, soumis fut sauvé par l’épouse de cette connaissance qui, visiblement pressée, sortit du magasin. Encore quelques mots et soumis pressa le pas pour obéir aux injonctions de Lady.

Une fois entrée dans l'appartement de Lady – avec quelque retard – ce fut le vide. Comme si on avait effacé le cerveau de soumis, les émotions, les sensations. C’est mécaniquement que soumis se dénuda, plaçant ses affaires dans un sac à cet effet. Encore mécaniquement qu’il s’agenouilla devant Lady et sur son ordre. La respiration de soumis était à l’unisson de cet état d’esprit, désordonnée, et Lady lui en fit la remarque.

Par signe de déférence sans doute – et parce qu’il aurait été incongru qu’il en soit autrement – la petite queue de soumis pendait toute flasque, ce qui n’empêchait pas soumis de mouiller. C’était toute lui, cette fausse innocence apparente cachant finalement de manière si imparfaite la nature de salope qui est celle de soumis, et qu’un œil exercé devine somme toute assez facilement.

Une fille facile ce soumis qui regrettait à cet instant précis sous les remarques de Lady de ne pas s’être proprement épilé. Pourtant il a les poils en horreur, cela enlaidit son corps. Il y avait aussi ce manque de maintien et d’assurance dans la femelle que soumis prétend être. Trop de défauts songeait soumis qui aimait en même temps ce soin lent et précautionneux que prenait Lady à soulever des détails qui ne convenaient pas. Ce n’était pas des reproches, ça devait aider soumis à s’améliorer pour mieux servir Lady, et qu’Elle puisse pourquoi pas – soumis en entrevoyait une possibilité fugace – un jour être fière de posséder une soumise comme celle-ci.

La chaleur avait mis soumis en nage, après la course contre la montre dûe au retard inopiné. Lady prit le soin de mettre soumis dans une meilleure situation. Elle devait pouvoir évaluer soumis, cela mit soumis en confiance.

Pourtant à cet instant c’était bien le vide dans la tête de soumis. C’était juste sa place – voilà ce qu’il ressentait, sa place d’être là à genoux, sa place de vider un à un les accessoires de jeux du soumis que Lady appréciait avec un juste commentaire à chaque fois. Cela semblait dans un temps étiré et hors du temps.

Lady choisit avec goût et discernement les attaches en cuir pour poignets et chevilles qu’Elle plaça sur soumis. Enfin cette impression lancinante d’approcher du statut tant convoité par soumis. C’est si étrange de devoir cela à des accessoires. Comment la paix intérieure peut-elle provenir d’un instant qui pourrait paraître tellement anodin. Il en fut de même pour le thé que soumis dût préparer pour Lady. La servitude procure à soumis une grande joie intérieure. Les insuffisances qu’il peut afficher en matière de compétences domestiques sont un handicap sérieux à sa crédibilité, soumis le sait, il en souffre, et aimerait pouvoir avec grâce et efficacité répondre et combler tous les besoins exprimés par Lady en la matière. Il n’y a pas que le cul dans la vie, et l’utilité d’un soumis se mesure aussi à cette aune-là. Mentalement soumis rendit grâce à Lady de savoir mettre encore une fois soumis en confiance. Pour un être inférieur voué à la servitude, il est important d’être compris et rassuré. Pas pardonné, et les erreurs doivent être punies, mais déceler le bon comportement, la volonté de progresser et d’apprendre font partie des qualités de Lady.

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