Apprécier la Domination féminine
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Comment commencer à l’explorer – et l’apprécier ?
La
confiance en soi est le facteur-clé dans les scénarios de
domination effective.
Au
début, je n’avais pas cette confiance en moi, et en découvrant
ces sensations j’étais presque terrifiée. Terrifiée de ce que
l’on pourrait penser, ou de paraître stupide, voire folle. J’étais
terrifiée, de commencer quelque chose avec lui, comme il me l’avait
demandée, puis, qu’il ne veuille soudain plus jouer.
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Trouvez ce dont vous avez besoin dans la Domination
Un
des problèmes avec la Domination, ce sont les stéréotypes qui lui
sont associée. La souffrance, pour la plupart, ou bien blesser ou
choquer votre partenaire. Ou bien d’être odieuse avec lui, en
agissant de manière ignoble, même si cela vous rend mal à l’aise.
Peut-être
pensez-vous qu’il s’agit de lui faire faire des choses
humiliantes, ce qui vous gêne, parce que vous perdriez le respect
que vous avez pour lui.
Rien
de tout cela n’est vrai. Dominer c’est obtenir une réaction de
votre partenaire. Différents objets peuvent être utilisés, et
appréciés, certains subtils, d’autres extrêmes. Gardez à
l’esprit que les gens apprécient les objets dans la plupart des
scénarios. Si vous ne les appréciez pas, cela ne signifie pas que
vous ne soyez pas capable de le dominer. Cela signifie que vous
devez développer votre style. Un style qui vous convient, et
vous permette de grandir.
L’objet
le plus important, le plus efficace dans la Domination, vous l’avez :
c’est vous. C’est votre attitude, la façon dont vous vous sentez
dans votre corps, et dans votre sexualité.
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Revenons aux réactions.
L’un
des plaisirs le plus basique de la domination, est « l’allumage »,
ou essayer d’obtenir certaines réactions de votre partenaire. Cela
peut-être parfaitement propre à vous, pour créer des réactions
spécifiques, cela devient un défi, quelle tactique vais-je utiliser
pour obtenir ces réactions ?
Repensez
à cet habit qui l’a renversé, cette réaction vous a plu. Cette
réaction, c’était son incapacité à détacher ses yeux de vous.
Vous vous sentiez bien de lui avoir procuré, une excitation
profonde, et lui avez apporté de la satisfaction. La réaction est
une combinaison, entre la manière dont il vous regarde, les
changements dans son comportement, sa façon de respirer ou de parler
ou son expression.
Quelles
autres choses aimeriez-vous voir votre partenaire faire lorsqu’il
réagit à quelque chose ?
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Les blocages de la Domination pour le plaisir
Nervosité
– trop penser : Vous serez nerveuse, sans doute.
Spécialement avec un nouveau partenaire. Ma nervosité se
manifestait dans les questions que je me posais. Dans ma tête des
tonnes de questions, et parfois je me demandais s’il en était de
même pour lui. Ces questions vous sont peut-être familières :
– me
trouve-t-il bizarre de faire cela ?
– cela
l’ennuie-t-il ?
– ne
suis-je pas trop exigeante ?
– si
je fais quelque chose de mal, me le dira-t-il, ou s’éloignera-t-il ?
De
plus depuis le temps que la Domination n’est pas un comportement
naturel pour vous, vous avez probablement des questions
additionnelles de ce genre :
– fais-je
bien
– est-ce
ce qu’il veut ?
– que
dois-je faire maintenant ?
– est-ce
que je le déçois ?
– est-ce
que je ressemble à une dominante ?
Sortez
de votre tête. Je ne me souviens pas combien de temps cela m’a
pris, mais honnêtement, maintenant lorsque je domine, je ne suis pas
dans ma tête. Et c’est une sensation très plaisante. Si vous
trouvez que vous vous posez trop de questions, essayez de les
arrêter.
Vous
aurez tout le temps nécessaire pour penser à tout cela après.
Pensez seulement à ce que vous pouvez faire pour rendre l’expérience
agréable. En clair, que voulez -vous ?
Insécurité :
Une partie de ces questions viendra probablement de l’insécurité.
Vous avez le droit de ne pas vous sentir en sécurité, surtout
lorsqu’il s’agit de la première fois, il n’y a pas de mal à
ça.
Mais
ne soyez pas en insécurité sur votre sexualité, votre courage, et
votre capacité à actionner les « boutons poussoirs » de
votre partenaire. Je vous garantis une chose : Personne ne sait
mieux que vous comment actionner ces « boutons poussoirs ».
Vous êtes sa Déesse, souvenez-vous-en !
Lorsque
l’insécurité se manifeste dans la Domination, elle crée un
cercle vicieux d’auto – questionnement, de doute, enfin de
l’insécurité supplémentaire dans l’expression de ces
sensations, afin de les faire disparaître. En d’autres termes,
vous pouvez vous retrouver, en parler à votre partenaire, pour
obtenir des retours positifs, ou une indication, puis sans égards
pour ce qu’il vient de vous dire, vous ressentez un échec à le
questionner alors que vous êtes supposé
le dominer. C’est l’une des plus grandes difficultés d’une
novice dans la Domination.
Si
vous ressentez de l’insécurité, même au milieu de la domination,
exprimez-la, de manière à ne pas miner votre confiance en vous, et
la manière dont vous percevez le regard de votre partenaire sur
vous.
Par
exemple, soudain, vous ne vous sentez pas très « sexy »,
ne demandez pas : « que penses-tu de moi, maintenant ? »,
ni « penses-tu que je sois sexy ? ». Parce que je
vous le promets, quelle que soit sa réponse, elle ne vous suffira
pas. Ne venez pas à la pêche lorsque vous dominez. Les femmes ont
tendance à « pêcher » des choses chez leur partenaire
quand elles sont « secouées » émotionnellement. Mais
nous savons que les hommes ne sont pas des psychologues, et il
secouera et grattera sa tête sans apporter de réponses, ce qui vous
laissera frustrée. Demandez plutôt : « je suis
incroyablement sexy, non ? ».
Sa
réaction sera celle que vous souhaitiez entendre, dans le juste ton
de voix. Lorsque vous parlez avec confiance, vous obtenez la réaction
recherchée. Les hommes aiment votre confiance en vous. Les hommes
aiment les femmes qui ont confiance en elles, en leur corps, et leur
sexualité. Les hommes aiment les femmes qui s’expriment
ouvertement, et librement.
Faites-moi
confiance, vous verrez la réaction.
Lorsque
vous vous sentez en insécurité durant une session, tournez le
problème, laissez-vous vous affirmer. Si vous ne savez pas quoi
faire, souriez, et dites-lui : « je peux faire de toi ce
que je veux. »
Essayez
d’éliminer ce sentiment, vous vous sentirez entièrement
différente lorsque vous y serez arrivé.
Attentes
du partenaire : Le moyen le plus sûr de bloquer la
Domination. Il n’y a rien de plus difficile pour une femme, que de
savoir que son partenaire attend quelque chose, veut quelque chose,
ou n’est pas satisfait de sa performance. Cela détruit l’essence
de la Domination.
Considérez
les hommes qui agissent ainsi comme n’étant pas soumis.
À
ce niveau de votre développement dans la domination, chaque
expression de désir, volonté ou attente, quand vous êtes
dominante, se situe en dehors des limites. Cela peut sembler dur,
mais c’est nécessaire pour construire votre confiance de
dominante, et trouver votre propre plaisir dans la domination, avant
de commencer à explorer les désirs de votre partenaire,
particulièrement s’il les exprime de manière inappropriée.
Dites-le-lui,
il saura que c’est sérieux. Dans les bons moments, lorsque vous
avez appris la domination à votre façon, que vous êtes prête à
vous asseoir et regarder ses désirs fétichistes, et ses fantasmes,
et vous imaginer les intégrer dans votre style. Vous ne le ferez
probablement pas avec tous ceux qu’il exprimera.
Pour
l’instant, il doit juste vous adorer, particulièrement dans les
premiers scénarios ensemble, il ne doit interrompre ni votre rythme,
ni votre pensée, en introduisant ses propres désirs. Il peut vous
alerter sur un problème, rien d’autre. Éliminez toutes attentes
dites et non-dites sur ce que doit être la domination. N’adoptez
aucun des styles stéréotypés dont vous avez entendu parler.
N’utilisez pas de « jouets » au début. Évitez des
protocoles. Ne fixez pas de codes d’habillement, habillez -vous de
manière confortable pour vous.
J’insiste,
parce qu’il y a des chances, qu’ainsi, vous vous sentiez dans une
pièce, pas vous-même. Vous vous sentirez essayer de ressembler à
ces caricatures de films SM. Comment pourriez-vous vous sentir forte,
si vous prétendez être ce que vous n’êtes pas ?
Vous
pourrez adopter bien assez tôt ces jouets pour améliorer votre
pouvoir, et votre style. Au départ, restez à l’écart de ces
rôles. Votre domination, est purement en vous, et les objets que
vous devez utiliser, sont en vous.
Lors
de mes premiers jeux, j’étais intéressée par jouer de manière,
sexy, érotique, avec mon partenaire. Si j’avais eu devant moi une
myriade d’objets étranges, j’aurais été intimidée, et ma
première expérience aurait été inconfortable.
Les
jouets se sont introduits progressivement dans mes jeux. J’ai
utilisé des bandeaux de soie, des jouets-menottes, ou je lui
demandais simplement de se tenir « bras en l’air ». Le
pouvoir dans sa réaction, résidait dans le fait qu’il s’adressait
toujours à moi en me regardant dans les yeux et en m’appelant par
mon nom. C’était beaucoup plus érotique, que n’importe quel mot
fantasmatique tiré d’un bouquin. Cela m’a permis de construire
ce côté dominant depuis ce jour.
Trop
analyser : Cela ressemble à l’insécurité. Et
concerne le fait, d’être trop dans votre tête.
Sentez-vous
ce que le sexe serait insatisfaisant si vous analysiez en
permanence ? Vous demandant si cela lui a fait du bien, ou s’il
vous a excité ?
La
règle la plus dure est celle-ci : Si vous trouvez que vous
pensez trop, arrêtez ! La seule chose valant un doute ou une
question a trait à la sécurité, ce qui dans les scènes initiales
n’a aucune chance d’être d’actualité. Les choses qui doivent
vous préoccuper sont ce qui concerne votre plaisir, premièrement,
et tout le temps.
Quand
je domine, je ne pense à rien d’autre. Je ressens un degré
extrême d’éveil et d’attention (de la lucidité). Je ne sais
pas d’où cela vient. C’est une sensation agréable.
Écrire,
trop ou trop peu : Lorsque vous avez gravi les
premières marches, vous aurez débuté probablement, une expérience
de domination plus en profondeur. L’un des obstacles majeurs des
novices, est de planifier soit trop, soit trop peu. Si vous préparez
trop, les choses seront trop structurées. L’un des aspects les
plus excitants de la domination, est l’inattendu. Si votre plan
est trop structuré, vous serez trop dans votre tête. Vous trouverez
qu’il fait des choses non prévues, et penserez trop aux choses
suivantes que vous avez prévues. Si vous planifiez trop peu, si vous
n’avez pas d’objectif, il restera sans aide devant vous, et ne
saura pas quoi faire. Cela peut miner votre confiance en vous,
lorsque vous sentirez la tension grandir, et soudain retomber.
Pour
éviter cela, voici quelques choses à faire. Planifier : mais
pas trop structuré. Pensez à plusieurs choses que vous souhaitez
faire. Imaginez-vous en train de les faire. Imaginez dans votre tête
la manière dont vous le feriez. Imaginez la réaction désirée de
votre partenaire. Ne prévoyez pas d’ordre spécifique. Considérez
simplement qu’elles seront faites. Et faites-les
dans
le rythme, lorsque le jeu aura commencé.
Culpabilité
– peur : Si vous jouez avec d’intenses émotions,
vous pourrez vous sentir mal à l’aise, ou coupable de ce que vous
avez fait ou ressenti. C’est naturel. Notamment lorsque vous
réalisez que vous êtes complètement excitée en faisant faire à
votre partenaire des choses qu’il n’endure habituellement pas.
Durant
le jeu, j’ai trop de joie et de plaisir aux sensations pour
ressentir cela, cela arrive en général après notre scénario.
Puis, plus tard, je pense : « Je ne peux croire avoir fait
cela. Je ne peux croire en avoir tiré un tel plaisir. »
J’avais peur d’en parler à mon partenaire, parce que je me
sentais mal à l’aise, et bizarre.
C’était
juste un moment émotionnel de vulnérabilité pour moi. J’avais
besoin de me rassurer, juste pour savoir que mon partenaire se
sentait parfaitement bien, et qu’en fait il l’appréciait au-delà
de toute description.
La
seule chose qui puisse vous aider dans ce sentiment de peur ou de
culpabilité, est le réconfort par votre partenaire, vous rassurant,
vous apportant la sécurité sur ce que vous avez fait. Ceci peut
vous aider :
Avant,
pendant, après la domination, faites-lui dire ceci : « je
veux cela », ou « j’ai besoin de cela ». Ne vous
sentez pas honteuse, de lui demander une confirmation chaque fois que
vous sentez en avoir besoin. Demander ce retour, ne doit pas vous
faire ressentir comme n’étant pas dominante. Dites :
« dis-moi ce que tu ressens », ou « dis-moi ce qui
sera trop pour toi aujourd’hui ». Vous pouvez demander :
« tout va bien ? ».
Dans
mes premiers jeux, et avec des partenaires que je connaissais peu,
j’utilisais une vérification par la voix. Jamais planifié. Cela
peut être pratique pour vous aussi.
Mon
mode de domination, est assertif, basé sur la puissance, et
demandant. Je parle légèrement plus fort, et utilise des questions
très directes. J’utilise beaucoup le contact par les yeux. Si je
ne me sens pas bien, j’utilise un temps d’arrêt subtil, et assez
rapide pour ne pas gêner la progression ou l’atmosphère.
Généralement, deux simples mots, chuchotés, ou dits doucement :
« c’est OK ? ». Sa réponse sera probablement
également brève, et vous remarquerez qu’il ne parle pas de sa
manière habituelle, un bref chuchotis « je vais bien… ».
Si
vous ressentez ce besoin de vérifier, faites-le.
Il
y aura toujours, une communication forte entre vous et votre
partenaire. Soyez confiante, vous faites bien, et il fait bien, vous
le verrez lors de ses réactions, et en vérifiant par la voix si
nécessaire. Si vous vous sentez mal dans votre domination, et ce
sentiment de culpabilité, avec votre rôle, parlez-en à votre
partenaire.
-
L’essence de la domination
La
plupart des femmes sont nerveuses et en insécurité lorsqu’elles
pensent à la domination.
Avoir
le contrôle peut-être troublant, cela signifie qu’il attend votre
volonté pour faire chaque chose. Vous avez le contrôle sur tout, et
faites les choix.
C’est
l’arrière -plan. Ne voyez pas les choses ainsi. Plus tard vous
aimerez ce contrôle de la situation, pour l’instant, c’est trop
extrême et intimidant.
Regardez
la situation de cette manière. Pas de pression, parce qu’il n’y
a pas de mauvaise manière de faire. Tout ce dont vous avez besoin,
c’est de vous faire plaisir. Nous parlons maintenant de ce qui vous
excite.
·
quelques hypothèses : d’abord vous avez peut-être eu avec
votre partenaire, une vie sexuelle satisfaisante.
·
Deuxièmement : vous donnez à la domination une chance, sinon
vous ne liriez pas ceci.
·
Débutez en considérant les exemples suivants de domination qui
peuvent exister dans votre vie. Vous les appréciez peut-être sans
le savoir.
Avez-vous
un côté dominant ?
Êtes-vous
excitée lorsque vous portez quelque chose pour la première fois, et
que vous le regardez, vous regarder ? Vous souvenez-vous,
combien c’était excitant lorsqu’il était complètement excité
par vous ? Ou comment vous vous sentez lorsque vous avez eu
d’excellentes relations, et que vous faites quelque chose qui le
rend totalement dingue ? Et comment vous vous sentez, lorsque
vous savez qu’il est sur le point d’avoir un orgasme, et que vous
savez que vous pouvez le contrôler, si vous le désirez. Même en
continuant de le chevaucher.
Ne vous sentez-vous pas bien ?
Plus
abstrait, n’a-t-il jamais fait quelque chose pour vous, dont vous
saviez qu’il ne voulait pas le faire, mais qu’il fit néanmoins ?
Qu’avez-vous ressenti ?
Repensez
à vos premiers émois, au lycée ou au collège. Votre premier vrai
amour. N’avez vous jamais expérimenté un amour fou avec un garçon
silencieux ? Vous rappelez-vous que l’on vous ait appelé,
qu’il ait pleuré, en jurant son amour, et qu’il ne voulait pas
vous perdre ? Cela vous fit-il pleurer aussi ?
Vous
souvenez vous la première fois qu’un garçon vous montra de telles
émotions, que vous l’avez senti, vulnérable, et effrayé, mais il
le fit, parce qu’il ne voulait pas vous perdre ou vous conquérir ?
Excitant de penser que des hommes puissent se comporter ainsi.
Excitant, parce que nous aimons être aimées, et appréciées, et
cela montre que tout ce comportement masculin de merde peut être
abattu, parce qu’il prend soin de vous, et que vous prenez soin de
lui, profondément.
Voici
des exemples de domination, et de dévotion, qui ne sont ni préparés,
ni dictés. Ces choses nous font sentir bien, nous les femmes,
émotionnellement, et sensuellement. Elles ne sont pas étranges, et
ne demandent pas de jouets.
Les
émotions que nous ressentons dans ces situations sont très
puissantes. Pas des émotions quotidiennes. Ces expériences ne vous
ont-elles pas apportés de la « hauteur » ? Lorsque
vous portiez cette tenue sexy, ne pensiez-vous pas conquérir le
monde ? Lorsque cet homme pleura pour
vous, cela n’était-il pas romantique, et plus intense qu’un
bouquet de 100 roses ?
Lorsque
nous jouons à ces jeux subtils de pouvoir, nous jouons avec ces
mêmes émotions.
Nous
jouons avec sensualité, le contrôle du plaisir, les démonstrations
de dévotion, et la volonté de servir. Ce que nous voulons vraiment
faire, est la même chose que ce que vous faites au lit, lorsque vous
savez que vous pouvez le faire jouir à tout instant. Il veut juste
savoir, que vous le savez, et il veut que vous l’appréciiez.
Lorsque vous êtes dans cette situation, arrêtez-vous un instant,
regardez-le dans les yeux, dîtes : « je peux contrôler,
ton orgasme si je veux. », il en restera sans voix.
Lorsqu’il
vous dit qu’il veut être excité et torturé, ne commencez pas à
penser à des fouets, des chaînes, et à être habillée en latex
comme dans les magazines. Repensez à la dernière fois où il vous
dévora des yeux, et à la robe que vous portiez. Pensez à ce qui se
serait produit, si vous lui aviez passé un petit mot disant :
« tu ne peux arrêter de me regarder, le peux-tu ? ».
Tout
ce que vous allez faire est de reconnaître cet effet et l’apprécier.
Croyez-moi cela va bouleverser son esprit.
Heureusement,
je commence à faire évoluer vos pensées, du sadomasochisme
stéréotypé que vous avez en tête, à la façon d’intégrer des
jeux de pouvoir dans vos relations. J’espère que vous apprécierez
les sensations que vous aurez, et que vous souhaiterez poursuivre.
Ne
vous précipitez pas, et ne pensez pas que vos actes subtils de
domination, ne sont pas suffisants. Si vous pensez cela, revenez à
la première règle : Vous seule occupez la scène.
Mesurez
votre succès par votre plaisir, pas par ses attentes à lui.
La
seule chose que vous devez à votre partenaire, est d’être honnête
sur vos sentiments.
Lorsque
vous faites ces choses, et que cela vous procure un petit rush,
dites-lui. Même si vous savez qu’il peut le savoir, verbalisez
-le. Plus il sait, que vous adoptez, même les jeux les plus subtils
de domination, plus il sera encouragé à ne pas être impatient, et
à ne pas vous précipiter.
- Comment dominer ? les fétiches
- Trouvez votre propre style.
Votre
partenaire a cessé de vous ennuyer, et a abandonné ses demandes sur
ce qu’il veut. Mais nous savons toutes les deux qu’il a des
fantasmes. En fait, vous en savez probablement plus sur lui, que vous
auriez souhaité en savoir. Peut-être ses fantasmes tournent autour
de la douleur, ou être en lingerie, ce dont il vous a parlé vous a
peut-être paru étrange, risible, ou simplement infaisable.
Les
hommes érotisent les objets, les actes, les sensations, plus que les
femmes. Par chance, il a développé depuis très longtemps, une
attraction érotique intense, à des « boutons poussoirs »
fétiches variés. Cela pourrait le situer n’importe sur l’échelle
de la soumission. Il a peut-être une liste de choses qu’il
souhaite que quelqu’un lui fasse, et dans le même temps il souhaite
sincèrement qu’elle apprécie cela. D’un autre côté, les
femmes érotisent les émotions, et les relations.
Alors
quand votre partenaire appréciera-t-il l’essence de votre
domination, avec un léger goût de ses fétiches ? Réponse
simple, lorsque vous serez prête.
Mais
lisez et pensez à ce que j’écris. Je vais parler des hommes, et
comment ils sont ensorcelés, particulièrement, les soumis. Je vais
essayer de vous aider à ne pas faire d’associations négatives
avec ses fétiches, puisqu’il vous a déjà probablement approché
avec ceux-ci.
Premièrement,
et c’est très important, ne faites jamais quelque chose que vous
ne voulez pas faire. Dites-le à votre partenaire sans ambiguïtés,
que vous ne vous forcerez pas à faire des choses, que vous ne
trouveriez pas plaisant simplement pour lui faire plaisir.
Il
vous arrivera de faire des choses que vous n’appréciez pas, parce
qu’il en a besoin. Nous avons toutes fait cela. Ce peut être une
position sexuelle qui n’est pas très confortable, ou une fellation
alors que vous vous sentiez mal. Pour plaire à nos hommes, nous
faisons probablement beaucoup de choses pour eux.
Mais
il doit être clair pour lui, que vous ne ferez pas ce qu’il veut,
et une fausse domination.
Vous
pratiquerez uniquement ce qui convient à votre régime de
domination, ce qui vous excite réellement. Et s’il veut de la
passion, dans votre appréciation sincère de l’acte, il doit
accepter que tout ce qu’il désire ne figure pas dans vos envies.
Nous ne sommes pas ensorcelés de la même manière.
Cependant,
vous devez comprendre qu’il y a des choses que vous trouvez
ridicules aujourd’hui, et que vous pourrez dans un an, trouver
extrêmement érotique.
J’ai
appris une chose à propos de la domination, et ses mystères, c’est
que nous avons une capacité hallucinante, à adopter et érotiser
des choses, dont nous savons l’effet qu’elles peuvent avoir sur
notre partenaire. Cela prend du temps, mais cela arrive. Je ne peux
expliquer, ni pourquoi, ni comment. Cela demande de la patience, et
un esprit ouvert. Cela requiert particulièrement un partenaire qui
ne criaille pas. Une nuit, soudainement, dans la frénésie d’une
domination, vous pourrez trouver curieux cet acte, et vouloir juste
l’essayer.
Vous
verrez sa réaction. Vous sentirez ces choses excitantes, et le reste
est de l’histoire. Vous l’aurez adopté dans votre sac à
malices.
La
clé de tout ceci, est que nous adoptons ces choses à notre manière,
à notre propre rythme.
Nous
ne sommes jamais mis en présence de celles-ci, ou en train d’en
parler. Le moment ou nous décidons de l’essayer, nous le faisons à
notre manière. Et cela seulement, nous donne un excitant sentiment
de puissance et de plaisir. Comme si nous tenions entre nos mains,
les fantasmes les plus intenses de notre partenaire, en ayant le
pouvoir de mettre son monde sens-dessus dessous.
Si nous réussissons à intégrer son fétiche de cette manière, une
chose excitante survient. Le rush de la passion, de l’excitation,
au moment exact, ou notre interprétation de cet acte est dépassé
par sa réalisation.
Que
cela soit clair, à ce moment ce n’est pas ce que nous faisons pour
lui, et nous n’aimons pas ça, mais, « diable », il
aime ça. Nous ressentons à cet instant la puissance, et nous
l’utilisons comme un jouet de notre plaisir. L’acte lui-même
est secondaire. C’est comme pointer le doigt sur lui, et dire :
« hop, tu es un joujou maintenant », et admirer l’effet
que cela a sur lui. Cette baguette magique qui nous semblait
l’instant d’avant stupide et inhabituelle, devient un bel objet.
Nous pourrions trouver, même, que nous aimons beaucoup cette
baguette magique.
Nous
trouvons cette baguette magique, lorsque nous nous sentons bien. Nous
le faisons sachant que nous pouvons ne jamais le refaire. Nous le
faisons d’abord pour nous, pour lui secondairement. Tant que le
fléau de la balance penche en notre faveur nous pouvons l’apprécier
dans le contexte de la domination.
Vous
n’avez jamais eu, des chaussures, un sous -vêtement, un habit qui
bien que n’étant pas votre préféré, poussait les « boutons »
de votre partenaire ? Ou peut-être savez-vous qu’il a un
« truc » pour un certain type de lingerie, que vous
achetez et portez, même si cela ne vous apporte rien ?
Ce
n’est pas comme si vous faisiez quelque chose que vous ne voulez
pas faire, mais qu’il vous demande, et que vous acceptez de faire.
Vous
en avez pris l’initiative, pas parce que vous aimez, mais parce que
vous aimez ce que ça lui fait. Vous érotisez l’objet ou l’acte,
et commencez à l’apprécier.
Prenons
un exemple plus fétichiste. Je vois vous expliquer une mauvaise et
une bonne manière de l’introduire dans votre style de dominante.
Il s’agit de communication, de la patience de votre partenaire, et
de votre attitude envers cet acte. Par exemple, votre partenaire vous
dit : « j’aimerais que vous me fessiez. »
Vous
pousse-t-il ? Est-ce la mauvaise manière pour lui de
communiquer ses désirs ? Je crois qu’il y a définitivement
de mauvaises manières pour un homme soumis de parler de ses
fétiches, et je pense qu’il en existe de bonnes. Mais nous devons
faire un effort, nous les femmes, pour ne pas impliquer de choses de
sa déclaration. Nous pouvons nous sentir coupable de l’étiqueter,
comme nous « poussant », même s’il ne l’a pas fait,
c’est le plus souvent ce qui nous arrive, avec quelque chose qui
nous choque, ou nous rend mal à l’aise.
Prenons
la responsabilité de nos propres interprétations.
Si
votre partenaire dit : « j’aimerais que vous me
fessiez » en plein milieu d’un scénario de domination, ce
n’est pas approprié. À moins bien sûr que cela se produise alors
qu’il joue d’une manière que vous appréciez. Personnellement,
je ne trouve pas cette manière de prendre le pouvoir drôle.
S’il
vous le dit un matin, au lit, alors que vous lisez le journal, et que
vous qualifiez cela avec des questions du genre :
« voudriez-vous faire cela ? Penses-tu qu’on puisse
l’essayer un jour ? peux-tu me donner une raison de le
faire ? », alors je pense qu’il vous « pousse ».
Vous êtes dans une zone trouble, quand vous décidez d’y aller,
pour qui décidez -vous de le faire ?
Le
faites-vous parce qu’il a tellement geint ?
S’il
essaye d’obtenir votre indulgence, à cause de son fétiche, il est
hors jeu, définitivement.
Nous
comprenons que ces désirs soient puissants pour lui, mais il ne peut
pas vous manipuler, en faisant appel à votre désir naturel de le
rendre heureux. S’il supplie en expliquant qu’il en a besoin,
qu’il souhaite juste essayer une fois, ou que cela le porte au 7ᵉ
ciel, il ne vous aide pas à développer votre intérêt de dominante
dans ce désir.
S’il
essaye de vous le suggérer, sans vous en parler, c’est encore plus
inacceptable. Après tout, s’il ne demande jamais, comment cela
pourrait -il être considéré comme vous poussant ?
S’il
met sur l’oreiller, une cravache, avec une rose, une nuit, il pense
peut -être être romantique. Mais s’il sait que vous n’avez pas
pris de décision à ce sujet, il indique son attente. Je crois
fermement lorsqu’il s’agit de jouets, que nos partenaires doivent
nous laisser les acheter lorsque nous sommes prêtes, ou les acheter
pour nous quand nous leur demandons de le faire, si nous n’osons
pas le faire nous -mêmes.
Alors,
quelle est la bonne manière, pour que ce pauvre garçon puisse nous
parler de son fétiche ? Il doit exprimer ses désirs
sincèrement, pendant la conversation, ou lors des temps consacrés
aux fantasmes. C’est une bonne idée de prévoir du temps pour
cela, et de comprendre mutuellement, qu’il s’agit juste d’une
conversation, et d’un processus d’apprentissage pour vous.
Vous
pouvez aussi lui demander d’écrire ses fantasmes pour vous, que
vous pouvez ainsi lire, à loisir, lorsque vous êtes seule. Je vous
suggère cependant de ne pas le laisser vous écrire des histoires
pour vous. Les hommes tendent à exagérer sur les aspects physiques,
les habits, et dans leur tête ils construisent une déesse
dominatrice irréaliste. Demandez-lui en 5 pages, de vous expliquer
qu’il aime être fessé et vous découvrirez une créature
dominante que vous ne
serez
jamais. En réalité, il ne vous demande pas de vous appartenir,
c’est l’emballage pour que son fantasme puisse voir le jour. Ce
serait aussi efficace, qu’il écrive : « j’aimerais
que vous me fessiez ».
S’il
doit vous décrire ses fétiches, faites -lui faire sous forme de
liste, vous pourrez lui poser des questions plus tard.
Maintenant,
la partie la plus difficile. Vous avez quelque responsabilité dans
l’interprétation de ce qu’il communique. Même aujourd’hui, je
dois prendre garde à ce qu’un homme me dit, lorsque je lui demande
ce qui enflamme ses désirs. Ma réaction naturelle est de penser
qu’il me «pousse» parce que j’ai eu tant d’expériences
précédemment, que cela doit aller dans ce sens. Souvent, il apporte
une information, de manière ouverte, pour votre usage personnel plus
tard. Si vous avez un dîner, et qu’il vous dise : « me
faire fesser m’excite terriblement », ne pensez pas qu’il
cherche à vous manipuler tant qu’il n’a pas posé les questions
permettant de le qualifier ainsi.
S’il
essaye, avec de bonnes intentions, de le personnaliser, regardons
comment cela sonne : « j’aimerais que vous me fessiez »
Nous
lisons ceci comme : « Je serais malheureux que vous ne me
fessiez pas». ce n’est pas ce qu’il dit. Il personnalise son
désir. Lorsqu’il livre ses désirs, nous devons l’écouter
l’esprit ouvert. Il ne vous pousse pas, ou ne tente pas de vous y
entraîner. Soyons patiente, écoutons.
Souvenons-nous
qu’en écoutant, nous ne sommes pas en train d’accepter de le
faire. Enregistrez l’information pour décider plus tard si vous le
ferez.
Normalement,
il vous laissera considérer ces choses à votre manière et à votre
rythme, sans vous « pousser ». Faites-lui savoir,
qu’exprimer son intérêt est suffisant, il ne doit pas essayer de
vous aider, en vous présentant innocemment, du matériel à lire sur
ce sujet. Restez éloigné de ceci, parce que bien souvent c’est
écrit sans aucun lien avec la réalité, ce que vous désirez éviter.
S’il vous fait lire une histoire de fessée, vous pouvez la lire,
et en déduire, qu’il le souhaite. Ce n’est pas ce qui doit
arriver. Si vous décidez de le faire, ce sera à votre manière, pas
comme celle de l’histoire.
Que
faire lorsque vous trouvez ses fétiches stupides ? Ou bien
qu’ils ne vous plaisent pas ?
La
première fois, vous trouverez la plupart de ses fétiches
complètement irréalisables, ou hors de vos possibilités. Vous
n’avez aucune intention d e les pratiquer, et préféreriez
certainement ne jamais avoir à faire cela. J’en suis passé par
là. Lorsque vous avez votre liste de ses fétiches dans votre tête,
examinez-les à un moment calme, éliminez ceux qui vous gênent,
choisissez ceux auxquels vous réagissez « j’apprécierais
cela », plutôt que « jamais je ne
ferai
ça ».
N’oubliez
pas : Qu’est ce qui vous refroidit ? Il y a peut-être
des obstacles que vous devez identifier, et éliminer, avant de faire
cette chose, et de l’apprécier. Quelque chose que vous avez lu ?
Est-ce parce que cela vous a tellement excité, que vous avez fini
par vous en lasser ?
Cet
acte quel qu’il soit, est un arbitraire, comme d’utiliser la
baguette magique, souvenez -vous en. Pour quelque raison que ce soit,
votre soumis a développé une attraction érotique très intense à
son propos. N’essayez pas de comprendre pourquoi. Reconnaissez
juste que c’est un objet à utiliser pour rendre l’expérience de
domination plus intense, nous pouvons l’utiliser pour exercer le
contrôle érotique. Nous pouvons l’utiliser pour le transformer à
notre guise, juste comme une baguette magique.
Songez
au monde réel, ce soir ou vous portiez une robe sexy, dans une
soirée, et il ne cessa pas de vous dévorer des yeux. Vous avez
aimé. Vous avez aimé l’effet sur lui. Quoi de plus, vous vous
sentiez bien, parce que vous utilisiez un jouet de la vie
quotidienne, votre robe, et vous.
Remplacez
cette robe par un imperméable, et alors ? Et alors si pour une
raison quelconque, votre soumis a une attraction érotique pour les
imperméables ? Comme je vous l’ai dit, les hommes développent
beaucoup plus une attraction érotique sur les objets, et les choses.
Parce que nous ne fonctionnons pas de cette manière, nous ne pouvons
quand même pas dénier leur pouvoir, ou condamner les hommes pour
ceci, sans être nous-mêmes réactionnaires. Après tout nous
pouvons les apprécier aussi, et vous verrez que nous le pouvons.
Alors,
au lieu de cette soirée, vous êtes seule avec lui. Auparavant, il
vous suppliait de porter ce stupide imperméable. Toujours plus
stupide, il voulait que vous le portiez au lit. Il voulait que vous
le fassiez dans un contexte de domination. Vous trouviez cela
totalement stupide.
Vous
l’avez fait, et à ce moment, vous l’avez fait pour lui. Il le
remarqua, il le sentit, et par-dessus le marché, il savait qu’il
vous avait « poussé » à cela. Même si vous l’avez
apprécié à un certain niveau, il l’a dévalorisé dans son
esprit, parce qu’il savait que vous ne le dominiez pas réellement.
Personne n’a gagné. L’imperméable est retourné dans son
placard. Ses réactions physiques étaient là, bien sûr, il a eu la
réaction érotique qu’il attendait, mais vous vous êtes senti,
chacun d’entre vous, froid et vide, après cela.
Utilisons
cet imperméable dans notre nouveau contexte. Vous l’avez
sélectionné dans sa liste de fétiches parce que vous avez trouvé
que c’était le moins menaçant. Après tout cela n’exige ni
d’infliger de la douleur, ou de faire quelque chose, que vous
ressentez être contre votre nature.
Une
nuit, sans avertissement. Vous décidez de le surprendre. Après y
avoir soigneusement pensé quelque temps, et après avoir pris le
temps d’analyser, ceci, et ce que cela lui procure.
Imaginez
sa surprise, sa réaction. Imaginez cette soirée, mais cinq nuit
plus tard. Les hommes sont démunis avec leurs fétiches. Soyons
heureuses nous les femmes de disposer de ces outils puissants.
Lorsque
vous introduirez l’imperméable dans vos jeux, vous obtiendrez un
« rush » érotique.
Je
vous le promets. Vous aurez un « rush » érotique à
cause de sa réaction, et du pouvoir que vous ressentirez. Puis
quelque chose de magique peut arriver, cela n’arrive pas tout le
temps, mais cela arrive.
Vous
penserez : « je trouve cet imperméable sexy », vous
érotisez la réaction, et la relation que cela crée entre vous et
votre partenaire. Vous appréciez la charge émotionnelle, et le
plaisir par-dessus tout, que vous apporte votre partenaire dans le
contexte de l’échange de pouvoir érotique. Vous trouverez que le
plaisir que vous en retirez dépasse largement vos hésitations
précédentes à ce sujet, puis, hop, vos hésitations disparaissent.
Cela peut ne pas arriver la première fois, ou ne pas arriver du
tout. Mais soyez sûr que cela arrivera avec quelques-uns de ces
fétiches. Et en commençant à les adopter dans votre « régime »
de domination, comme de vrais « boutons-poussoirs » pour
lui, vous verrez votre relation réellement s’épanouir. Lorsque
vous commencerez à apprécier ses fétiches dans un contexte de
domination réelle, pas juste pour plaire à votre partenaire, vous
trouverez que vous obtiendrez un plaisir toujours plus profond, et
plus de satisfaction de la domination. Le pouvoir
n’est pas dans l’objet, il est en vous, utilisant cet objet.
- Vos premiers jeux
J’ai
beaucoup réfléchi à des recommandations pour les premiers jeux
(utilisons ce terme de jeu pour une expérience de domination, ou une
session). La chose la plus amusante, est que je ne peux imaginer
quelle est la scène idéale. Le plus important est d’apprécier.
Donc, développez votre style autour des choses que vous appréciez
(ou apprécieriez).
Beaucoup
de soumis aimeraient me voir lister des jeux très « chauds »
des scènes intenses. En fait, la plupart des femmes dominantes ont
reçues des notes ou des histoires de leurs partenaires, disant c’est
le genre de choses que nous pouvons essayer. Vous l’avez lu, et
évidemment vous avez pensé : « Non, il veut que je fasse
cela ? ».
Voici
mon conseil : lorsque vous songez à ce que doit être votre
premier jeu, ne prêtez pas attention à ce qu’il veut, pensez à
ce que vous voulez.
J’ai
noté quelques concepts de base, pour aider votre imagination, et
pour vous sentir à l’aise d’y rajouter votre style. Puis je vous
indique la meilleure manière de les réaliser réellement. Pour
votre première expérience de la domination, il y a quelques règles
de base à connaître.
La
première : faites court.
La
seconde : pas de jouets, et soyez vous-même !
La
troisième : ne pensez pas un instant à ce que votre partenaire
souhaite que vous lui fassiez.
N’est-ce
pas amusant ? Si contraire à ce que l’on nous demande de
faire en général. Le but, n’est pas de vous transformer dans la
dominatrice parfaite, qui pourrait à la fois faire ce qui lui
convient, et l’apprécier dans le même temps. Le but est de rendre
l’essence de la domination amusante et pas intimidante. Sexy, mais
pas stupide, à votre manière, pas à la sienne.
Je
ne vous dirais pas d’acheter un fouet, et dire à votre partenaire
« à genoux », je ne vous dirais pas que le protocole de
domination est que votre « esclave » doit vous appeler
« Maîtresse », à genoux en permanence, yeux baissés,
sans avoir le droit de vous regarder. Il s’agit là de fantasmes d’hommes. Vous pouvez en trouver certains, agréables, et en
adopter, mais je vous le dis : HABILLEZ-VOUS COMME VOUS LE
SOUHAITEZ, PEU IMPORTE VOS MOTS, PEU IMPORTE VOS JOUETS, ce qui rend
vraiment érotique, et captivante, une femme dominante, est son
attitude, et son plaisir à l’être. Simple, et plein.
Alors
par la fenêtre les idées reçues. Les femmes de pouvoir sont celles
qui ont confiance en elles. Les femmes ayant un pouvoir sexuel sont
celles à l’aise avec leur sexualité, et comprenant le pouvoir
qu’elle leur donne. Elles sont douces, séduisantes, ont de
l’allure, et parlent.
Mon
modèle, était Catwoman, ou les femmes fatales dans les films
d’espionnage. Imaginez-vous ces femmes, criant des ordres, hurlant
après leurs hommes en les traitant de « larves » ?
Bien sûr que non.
J’admirais
leur finesse, leurs sens de l’anticipation, et la manière dont
elle semblait commander l’attention et l’obéissance, juste en
utilisant leur sexualité. J’entre dans vos chaussures, maintenant,
et j’imagine ce qui serait arrivé, si à 30 ans quelqu’un
m’avait donné comme modèle l’un de ceux que l’on voit dans
les films pornographiques. Je me serais sentie stupide, de penser que
quelqu’un puisse vouloir que je me comporte de cette manière.
Bonne
nouvelle, nous n’avons pas à être comme dans ces films. Vous
allez être une espèce complètement différente de femme dominante,
et cela sera beaucoup puissant que vous ne pourrez jamais imaginer,
parce que c’est réel.
Vos
idées reçues ont disparu ? Vous vous demandez ce qui vous rend dominante, vous sentir dominante, et apprécier la domination.
Pour
votre première expérience, votre partenaire doit connaître les
règles de votre exploration (et le plus important, savoir vous
laisser seule, et le faire à votre rythme).
La
domination ne commence pas lorsque vous commencez à « jouer »
avec votre partenaire. Elle commence lorsque les roues tournent dans
votre tête, et que vous plantez cette graine en lui.
J’ai
une grande admiration pour le calcul, cela m’aide à me préparer,
à travailler le grand moment. En vous suggérant de calculer, je
veux dire, que vous devez prendre en compte l’excitation que vous
ressentez, l’attirance pour votre partenaire, et utiliser cette
énergie, pour vous grandir.
Comment
arriver à cela ? La plupart du temps, je le fais à travers mes
fantasmes, ou en pensant à ce que j’aimerais faire avec mon
partenaire lorsque nous serons seuls. Cela sera à ma manière, le
ciel est donc la limite. J’imagine les choses que je trouverais
irrésistible de le voir faire, et je pondère en songeant à ce que
j’aimerais voir comme réaction de sa part.
Attendez
un jour ou vous vous sentez assoiffé, et que vous le désirez
réellement, lui. Puis ne faites rien à ce propos. Utilisez cette
énergie pour vous motiver, construire votre conduite, fantasmez sur
ce que vous aimeriez tant de lui sexuellement.
Puis,
dîtes lui que vous avez froid, vous serez étonné de sa réaction.
Lorsque vous lui parlez, faites-le sans réserves, et sans
avertissement. Appelez-le au travail, dites-lui que vous désirez
avoir cette relation avec lui. Dites-lui que vous allez passer un peu
de temps à penser à la façon dont il pourrait vous plaire.
Il
va certainement, après avoir piqué du nez, commencer à demander
plus de détails. Ne lui en donnez aucun. Dites-lui d’attendre,
qu’il verra. Aucune idée, rien. Dites -lui, qu’il fera ce que
vous voudrez pour vous satisfaire. S’il essaye de vous « pousser »
en posant des questions du style « voudriez vous que je porte
telle chose, Maîtresse », ou « puis-je apporter des
jouets avec moi » ou en recherche d’ordres comme :
« puis-je faire quelque chose d’autre pour vous
Madame »
ou bien « comment puis-je vous satisfaire maintenant »,
ne ressentez pas la pression, répondez comme vous le souhaitez, ou
laissez-le faire. C’est une erreur du soumis, commune, ils sont si
excités qu’ils démarrent instantanément, sans réaliser que cela
met à mal la vraie domination. Ils « poussent »,
manipulent, pour un « rush », ignorez-le. Laissez-le
bafouiller ses questions et dites simplement : « je te
verrais ce soir ».
Après
le jeu, lorsque la scène est terminée, dites-lui qu’il ne doit
pas poser de questions lorsque vous dominez, il doit perdre ses
mauvaises habitudes.
Après
votre coup de fil, ses réactions. Croyez-moi, sa tête sera
renversée tout le reste de la journée. Et cela vous procurera
certainement quelques sensations de savoir que c’est vous qui lui
avez fait cela. Cette sensation, cette connaissance de ce que votre
action provoque une réaction amusante chez lui, est la base de la
domination. Appréciez-la, et vous n’aurez jamais à utiliser un
fouet.
Votre
premier jeu sera plus que ça. Vos actions provoquant sa réaction,
et votre compréhension que vous actionnez ses « boutons
poussoirs ».
Pousser
ses boutons peut être drôle. C’est drôle de faire réagir un
mec. Vous ressentez un « rush » d’avoir ce contrôle.
Cette
nuit donc, dites-lui de se dénuder. C’est votre première commande
de dominante. Utilisez juste votre voix, votre ton, votre manière,
sans rien de plus. S’il hésite, s’il pose des questions, répétez
juste cette phrase : « déshabille-toi ». Il y aura
quelques réactions, j’en suis sure. Un choc, une excitation, une
angoisse. Tout cela d’une seule phrase, sans même porter une tenue
latex.
Si
vous le trouvez plus sexy en boxer, ou à moitié nu, ou portant
juste ses chaussures, ou n’importe quoi d’autre, dites -lui
simplement. Pendant ce temps, vous pensez, et ressentez. Si vous vous
demandez soudain s’il apprécie ou pas, arrêtez. Si vous vous
demandez si vous faites cela bien, arrêtez aussi, il n’y a pas de
mauvaise manière.
Pensez
à des choses comme ce qui vous excite de lui, ce que vous voulez de
lui, et ce qu’il est bon de l’obtenir. Pour ce premier jeu,
appréciez totalement une intimité basique, mais selon vos termes.
C’est comme un buffet auquel vous n’avez jamais goûté avant, et
vous allez goûter
un échantillon à votre rythme, et tester ce qui marche ou pas.
Restez
proche de lui, mais ne le laissez pas vous toucher. Mettez ses mains
dans le dos, ou sur sa tête, et passez votre temps à le toucher
comme cela vous plaît. Si vous l’embrassez, soyez la seule à
contrôler cela. Notez ses réactions. Est-il nerveux ? Est-il
excité ? Est-il comme un jeune adolescent ? Que
ressentez-vous à ces réactions ? Comment vous sentez-vous à
être l’instigatrice
de tout cela ?
Repensez
à ces modèles de pouvoir féminin que vous trouvez admirable.
Des
choses comme le contact direct par les yeux, parler doucement et
clairement, et être directe, sont les moyens de communiquer votre
pouvoir et votre contrôle. Si vous voulez expérimenter un peu plus
d’une manière plus contrôlée, donnez-lui plus de règles à
suivre. Mettez le dans une position, demandez-lui de rester ainsi.
Utilisez souvent les commandes, mais des commandes naturelles,
comme : « Regarde-moi », ou « Viens ici »,
ou « reste
assis ».
Maintenant,
essayez juste une touche de cruauté, juste pour voir comment il se
sent.
Vous
voilà bombardé d’images négatives relatives à ce mot
« cruauté ». Vous imaginez, les fouets et les tortures,
et vous en dominatrice en latex. Je ne parle pas de cela. Voici
quelques exemples, peut-être aimerez-vous, peut-être pas.
Tirer
ses cheveux par exemple. Non pas brutalement, soudainement, et
sauvagement. Laissez courir vos doigts dans ses cheveux, lentement,
avec affection, regardez ses réactions. Il vous regarde avec
adoration. Il sera peut-être légèrement nerveux parce qu’il sait
que quelque chose se produit.
Fermez
votre poing doucement, regardez sa réaction. Gardez à l’esprit
que vous n’êtes pas en train de le tuer. Les hommes sont rudes,
ils aiment jouer au football et tacler, vous vous souvenez? Vous
tirez juste ses cheveux. Cela vous travaille certainement plus que
lui.
Mais
le fait que vous le lui fassiez, c’est ce qui le fait réagir.
J’aime les réactions. Regardez ses pieds. Regardez ce qu’il fait
avec ses mains. Écoutez les sons qu’il fait. Regardez son
expression. S’il entrouvre les lèvres, profitez du moment,
embrassez-le, continuez à tenir sa tête, de cette manière, et
embrassez-le possessivement. Ce n’est pas bon?
Une
autre chose cruelle et sensuelle inclut de légères morsures, sur
des parties de son corps. Le cou, les hanches, l’intérieur des
cuisses sont particulièrement vulnérables.
Qu’est
-ce qui m’excite tant dans la cruauté ? Difficile à
expliquer. Ses réactions ainsi que l’a dit. Vous obtenez des
réactions très sensuelles, très animales, d’un mec ressentant un
petit niveau d’inconfort.
Je
trouve cela très sexy, qu’il endure cela, parce que je le veux.
Dans les vieux contes de fée, les hommes allaient combattre les
dragons, puis revenaient auprès de leur princesse. Les hommes se
battaient dans les temps anciens, pour elles. La violence n’est pas
ce qui m’attire, c’est son désir, sa volonté de le faire, son
courage, pour moi.
Maintenant
les hommes ont des avocats, et la chevalerie est morte. Quand un
homme peut-il montrer du courage, et de la bravoure à une femme
qu’il adore ?
La
réponse est sérieuse. Quand elle lui tire les cheveux jusqu’à ce
qu’il réagisse parce que la douleur devient trop forte.
Il
y a quelques connections là, lorsque vous creusez profond. Un homme
désirant endurer l’inconfort risquant de perdre sa fierté, et
osant prendre peur pour me plaire, est malgré tout un homme sexy.
Souvenez-vous,
l’une des choses les plus importantes à propos de la domination :
si vous appréciez quelque chose, faites-le savoir.
C’est
crucial, pour plusieurs choses :
1.
cela communique votre bien-être dans ce rôle – une femme à
l’aise avec le pouvoir et la sexualité, subjugue un homme
2.
cela communique clairement que vous le faites pour vous pas pour lui
3.
cela lui donne le retour (feed-back), il en a besoin pour réagir de
la manière dont vous souhaitez.
Si
quelque chose vous plaît, dites : « cela me plaît
vraiment ».
Une
femme excitée n’est pas nécessairement une faible femme, c’est
une femme qui l’admet, une femme confiante dans sa sexualité. Si
vous appréciez son embarras, qui est une sorte de forme de
soumission, faites-le-lui savoir. Par exemple : « j’aime
te voir désarmé, impuissant » ou « j’aime la façon
dont tu flanches ». En lui communiquant le fait que vous
appréciez sa situation, vous renforcerez votre plaisir, et votre
confort dans ce rôle.
Une
autre manière d’affirmer votre domination, est de faire une
observation sur sa situation. Cela montre que vous êtes sensibilisé,
à causer son impuissance. Vous pouvez dire : « tu ne peux
pas bouger, n’est -ce pas ? » ou « cela t’offense,
n’est -ce pas ? ». Ce sont des choses sérieuses entre
vous et lui, mais en les disant, vous y faites face encore plus.
Auteure anonyme
Téléchargeable en PDF
Merci infiniment pour ce partage.
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