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Avertissement

Découvrez et explorer la Dominatrice en vous


Apprécier la Domination féminine

  1. Comment commencer à l’explorer – et l’apprécier ?
La confiance en soi est le facteur-clé dans les scénarios de domination effective.
Au début, je n’avais pas cette confiance en moi, et en découvrant ces sensations j’étais presque terrifiée. Terrifiée de ce que l’on pourrait penser, ou de paraître stupide, voire folle. J’étais terrifiée, de commencer quelque chose avec lui, comme il me l’avait demandée, puis, qu’il ne veuille soudain plus jouer.


  • Trouvez ce dont vous avez besoin dans la Domination
Un des problèmes avec la Domination, ce sont les stéréotypes qui lui sont associée. La souffrance, pour la plupart, ou bien blesser ou choquer votre partenaire. Ou bien d’être odieuse avec lui, en agissant de manière ignoble, même si cela vous rend mal à l’aise.
Peut-être pensez-vous qu’il s’agit de lui faire faire des choses humiliantes, ce qui vous gêne, parce que vous perdriez le respect que vous avez pour lui.
Rien de tout cela n’est vrai. Dominer c’est obtenir une réaction de votre partenaire. Différents objets peuvent être utilisés, et appréciés, certains subtils, d’autres extrêmes. Gardez à l’esprit que les gens apprécient les objets dans la plupart des scénarios. Si vous ne les appréciez pas, cela ne signifie pas que vous ne soyez pas capable de le dominer. Cela signifie que vous devez développer votre style. Un style qui vous convient, et vous permette de grandir.
L’objet le plus important, le plus efficace dans la Domination, vous l’avez : c’est vous. C’est votre attitude, la façon dont vous vous sentez dans votre corps, et dans votre sexualité.

  • Revenons aux réactions.
L’un des plaisirs le plus basique de la domination, est « l’allumage », ou essayer d’obtenir certaines réactions de votre partenaire. Cela peut-être parfaitement propre à vous, pour créer des réactions spécifiques, cela devient un défi, quelle tactique vais-je utiliser pour obtenir ces réactions ?
Repensez à cet habit qui l’a renversé, cette réaction vous a plu. Cette réaction, c’était son incapacité à détacher ses yeux de vous. Vous vous sentiez bien de lui avoir procuré, une excitation profonde, et lui avez apporté de la satisfaction. La réaction est une combinaison, entre la manière dont il vous regarde, les changements dans son comportement, sa façon de respirer ou de parler ou son expression.
Quelles autres choses aimeriez-vous voir votre partenaire faire lorsqu’il réagit à quelque chose ?


  • Les blocages de la Domination pour le plaisir
Nervosité – trop penser : Vous serez nerveuse, sans doute. Spécialement avec un nouveau partenaire. Ma nervosité se manifestait dans les questions que je me posais. Dans ma tête des tonnes de questions, et parfois je me demandais s’il en était de même pour lui. Ces questions vous sont peut-être familières :
– me trouve-t-il bizarre de faire cela ?
– cela l’ennuie-t-il ?
– ne suis-je pas trop exigeante ?
– si je fais quelque chose de mal, me le dira-t-il, ou s’éloignera-t-il ?
De plus depuis le temps que la Domination n’est pas un comportement naturel pour vous, vous avez probablement des questions additionnelles de ce genre :
– fais-je bien
– est-ce ce qu’il veut ?
– que dois-je faire maintenant ?
– est-ce que je le déçois ?
– est-ce que je ressemble à une dominante ?
Sortez de votre tête. Je ne me souviens pas combien de temps cela m’a pris, mais honnêtement, maintenant lorsque je domine, je ne suis pas dans ma tête. Et c’est une sensation très plaisante. Si vous trouvez que vous vous posez trop de questions, essayez de les arrêter.
Vous aurez tout le temps nécessaire pour penser à tout cela après. Pensez seulement à ce que vous pouvez faire pour rendre l’expérience agréable. En clair, que voulez -vous ?

Insécurité : Une partie de ces questions viendra probablement de l’insécurité. Vous avez le droit de ne pas vous sentir en sécurité, surtout lorsqu’il s’agit de la première fois, il n’y a pas de mal à ça.
Mais ne soyez pas en insécurité sur votre sexualité, votre courage, et votre capacité à actionner les « boutons poussoirs » de votre partenaire. Je vous garantis une chose : Personne ne sait mieux que vous comment actionner ces « boutons poussoirs ». Vous êtes sa Déesse, souvenez-vous-en !
Lorsque l’insécurité se manifeste dans la Domination, elle crée un cercle vicieux d’auto – questionnement, de doute, enfin de l’insécurité supplémentaire dans l’expression de ces sensations, afin de les faire disparaître. En d’autres termes, vous pouvez vous retrouver, en parler à votre partenaire, pour obtenir des retours positifs, ou une indication, puis sans égards pour ce qu’il vient de vous dire, vous ressentez un échec à le questionner alors que vous êtes supposé le dominer. C’est l’une des plus grandes difficultés d’une novice dans la Domination.
Si vous ressentez de l’insécurité, même au milieu de la domination, exprimez-la, de manière à ne pas miner votre confiance en vous, et la manière dont vous percevez le regard de votre partenaire sur vous.
Par exemple, soudain, vous ne vous sentez pas très « sexy », ne demandez pas : « que penses-tu de moi, maintenant ? », ni « penses-tu que je sois sexy ? ». Parce que je vous le promets, quelle que soit sa réponse, elle ne vous suffira pas. Ne venez pas à la pêche lorsque vous dominez. Les femmes ont tendance à « pêcher » des choses chez leur partenaire quand elles sont « secouées » émotionnellement. Mais nous savons que les hommes ne sont pas des psychologues, et il secouera et grattera sa tête sans apporter de réponses, ce qui vous laissera frustrée. Demandez plutôt : « je suis incroyablement sexy, non ? ».
Sa réaction sera celle que vous souhaitiez entendre, dans le juste ton de voix. Lorsque vous parlez avec confiance, vous obtenez la réaction recherchée. Les hommes aiment votre confiance en vous. Les hommes aiment les femmes qui ont confiance en elles, en leur corps, et leur sexualité. Les hommes aiment les femmes qui s’expriment ouvertement, et librement.
Faites-moi confiance, vous verrez la réaction.
Lorsque vous vous sentez en insécurité durant une session, tournez le problème, laissez-vous vous affirmer. Si vous ne savez pas quoi faire, souriez, et dites-lui : « je peux faire de toi ce que je veux. »
Essayez d’éliminer ce sentiment, vous vous sentirez entièrement différente lorsque vous y serez arrivé.

Attentes du partenaire : Le moyen le plus sûr de bloquer la Domination. Il n’y a rien de plus difficile pour une femme, que de savoir que son partenaire attend quelque chose, veut quelque chose, ou n’est pas satisfait de sa performance. Cela détruit l’essence de la Domination.
Considérez les hommes qui agissent ainsi comme n’étant pas soumis.
À ce niveau de votre développement dans la domination, chaque expression de désir, volonté ou attente, quand vous êtes dominante, se situe en dehors des limites. Cela peut sembler dur, mais c’est nécessaire pour construire votre confiance de dominante, et trouver votre propre plaisir dans la domination, avant de commencer à explorer les désirs de votre partenaire, particulièrement s’il les exprime de manière inappropriée.
Dites-le-lui, il saura que c’est sérieux. Dans les bons moments, lorsque vous avez appris la domination à votre façon, que vous êtes prête à vous asseoir et regarder ses désirs fétichistes, et ses fantasmes, et vous imaginer les intégrer dans votre style. Vous ne le ferez probablement pas avec tous ceux qu’il exprimera.
Pour l’instant, il doit juste vous adorer, particulièrement dans les premiers scénarios ensemble, il ne doit interrompre ni votre rythme, ni votre pensée, en introduisant ses propres désirs. Il peut vous alerter sur un problème, rien d’autre. Éliminez toutes attentes dites et non-dites sur ce que doit être la domination. N’adoptez aucun des styles stéréotypés dont vous avez entendu parler. N’utilisez pas de « jouets » au début. Évitez des protocoles. Ne fixez pas de codes d’habillement, habillez -vous de manière confortable pour vous.
J’insiste, parce qu’il y a des chances, qu’ainsi, vous vous sentiez dans une pièce, pas vous-même. Vous vous sentirez essayer de ressembler à ces caricatures de films SM. Comment pourriez-vous vous sentir forte, si vous prétendez être ce que vous n’êtes pas ?
Vous pourrez adopter bien assez tôt ces jouets pour améliorer votre pouvoir, et votre style. Au départ, restez à l’écart de ces rôles. Votre domination, est purement en vous, et les objets que vous devez utiliser, sont en vous.
Lors de mes premiers jeux, j’étais intéressée par jouer de manière, sexy, érotique, avec mon partenaire. Si j’avais eu devant moi une myriade d’objets étranges, j’aurais été intimidée, et ma première expérience aurait été inconfortable.
Les jouets se sont introduits progressivement dans mes jeux. J’ai utilisé des bandeaux de soie, des jouets-menottes, ou je lui demandais simplement de se tenir « bras en l’air ». Le pouvoir dans sa réaction, résidait dans le fait qu’il s’adressait toujours à moi en me regardant dans les yeux et en m’appelant par mon nom. C’était beaucoup plus érotique, que n’importe quel mot fantasmatique tiré d’un bouquin. Cela m’a permis de construire ce côté dominant depuis ce jour.

Trop analyser : Cela ressemble à l’insécurité. Et concerne le fait, d’être trop dans votre tête.
Sentez-vous ce que le sexe serait insatisfaisant si vous analysiez en permanence ? Vous demandant si cela lui a fait du bien, ou s’il vous a excité ?
La règle la plus dure est celle-ci : Si vous trouvez que vous pensez trop, arrêtez ! La seule chose valant un doute ou une question a trait à la sécurité, ce qui dans les scènes initiales n’a aucune chance d’être d’actualité. Les choses qui doivent vous préoccuper sont ce qui concerne votre plaisir, premièrement, et tout le temps.
Quand je domine, je ne pense à rien d’autre. Je ressens un degré extrême d’éveil et d’attention (de la lucidité). Je ne sais pas d’où cela vient. C’est une sensation agréable.

Écrire, trop ou trop peu : Lorsque vous avez gravi les premières marches, vous aurez débuté probablement, une expérience de domination plus en profondeur. L’un des obstacles majeurs des novices, est de planifier soit trop, soit trop peu. Si vous préparez trop, les choses seront trop structurées. L’un des aspects les plus excitants de la domination, est l’inattendu. Si votre plan est trop structuré, vous serez trop dans votre tête. Vous trouverez qu’il fait des choses non prévues, et penserez trop aux choses suivantes que vous avez prévues. Si vous planifiez trop peu, si vous n’avez pas d’objectif, il restera sans aide devant vous, et ne saura pas quoi faire. Cela peut miner votre confiance en vous, lorsque vous sentirez la tension grandir, et soudain retomber.
Pour éviter cela, voici quelques choses à faire. Planifier : mais pas trop structuré. Pensez à plusieurs choses que vous souhaitez faire. Imaginez-vous en train de les faire. Imaginez dans votre tête la manière dont vous le feriez. Imaginez la réaction désirée de votre partenaire. Ne prévoyez pas d’ordre spécifique. Considérez simplement qu’elles seront faites. Et faites-les
dans le rythme, lorsque le jeu aura commencé.

Culpabilité – peur : Si vous jouez avec d’intenses émotions, vous pourrez vous sentir mal à l’aise, ou coupable de ce que vous avez fait ou ressenti. C’est naturel. Notamment lorsque vous réalisez que vous êtes complètement excitée en faisant faire à votre partenaire des choses qu’il n’endure habituellement pas.
Durant le jeu, j’ai trop de joie et de plaisir aux sensations pour ressentir cela, cela arrive en général après notre scénario. Puis, plus tard, je pense : « Je ne peux croire avoir fait cela. Je ne peux croire en avoir tiré un tel plaisir. » J’avais peur d’en parler à mon partenaire, parce que je me sentais mal à l’aise, et bizarre.
C’était juste un moment émotionnel de vulnérabilité pour moi. J’avais besoin de me rassurer, juste pour savoir que mon partenaire se sentait parfaitement bien, et qu’en fait il l’appréciait au-delà de toute description.
La seule chose qui puisse vous aider dans ce sentiment de peur ou de culpabilité, est le réconfort par votre partenaire, vous rassurant, vous apportant la sécurité sur ce que vous avez fait. Ceci peut vous aider :
Avant, pendant, après la domination, faites-lui dire ceci : « je veux cela », ou « j’ai besoin de cela ». Ne vous sentez pas honteuse, de lui demander une confirmation chaque fois que vous sentez en avoir besoin. Demander ce retour, ne doit pas vous faire ressentir comme n’étant pas dominante. Dites : « dis-moi ce que tu ressens », ou « dis-moi ce qui sera trop pour toi aujourd’hui ». Vous pouvez demander : « tout va bien ? ».
Dans mes premiers jeux, et avec des partenaires que je connaissais peu, j’utilisais une vérification par la voix. Jamais planifié. Cela peut être pratique pour vous aussi.
Mon mode de domination, est assertif, basé sur la puissance, et demandant. Je parle légèrement plus fort, et utilise des questions très directes. J’utilise beaucoup le contact par les yeux. Si je ne me sens pas bien, j’utilise un temps d’arrêt subtil, et assez rapide pour ne pas gêner la progression ou l’atmosphère. Généralement, deux simples mots, chuchotés, ou dits doucement : « c’est OK ? ». Sa réponse sera probablement également brève, et vous remarquerez qu’il ne parle pas de sa manière habituelle, un bref chuchotis « je vais bien… ».
Si vous ressentez ce besoin de vérifier, faites-le.
Il y aura toujours, une communication forte entre vous et votre partenaire. Soyez confiante, vous faites bien, et il fait bien, vous le verrez lors de ses réactions, et en vérifiant par la voix si nécessaire. Si vous vous sentez mal dans votre domination, et ce sentiment de culpabilité, avec votre rôle, parlez-en à votre partenaire.


  1. L’essence de la domination
La plupart des femmes sont nerveuses et en insécurité lorsqu’elles pensent à la domination.
Avoir le contrôle peut-être troublant, cela signifie qu’il attend votre volonté pour faire chaque chose. Vous avez le contrôle sur tout, et faites les choix.
C’est l’arrière -plan. Ne voyez pas les choses ainsi. Plus tard vous aimerez ce contrôle de la situation, pour l’instant, c’est trop extrême et intimidant.
Regardez la situation de cette manière. Pas de pression, parce qu’il n’y a pas de mauvaise manière de faire. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de vous faire plaisir. Nous parlons maintenant de ce qui vous excite.
· quelques hypothèses : d’abord vous avez peut-être eu avec votre partenaire, une vie sexuelle satisfaisante.
· Deuxièmement : vous donnez à la domination une chance, sinon vous ne liriez pas ceci.
· Débutez en considérant les exemples suivants de domination qui peuvent exister dans votre vie. Vous les appréciez peut-être sans le savoir.

Avez-vous un côté dominant ?
Êtes-vous excitée lorsque vous portez quelque chose pour la première fois, et que vous le regardez, vous regarder ? Vous souvenez-vous, combien c’était excitant lorsqu’il était complètement excité par vous ? Ou comment vous vous sentez lorsque vous avez eu d’excellentes relations, et que vous faites quelque chose qui le rend totalement dingue ? Et comment vous vous sentez, lorsque vous savez qu’il est sur le point d’avoir un orgasme, et que vous savez que vous pouvez le contrôler, si vous le désirez. Même en continuant de le chevaucher. Ne vous sentez-vous pas bien ?
Plus abstrait, n’a-t-il jamais fait quelque chose pour vous, dont vous saviez qu’il ne voulait pas le faire, mais qu’il fit néanmoins ? Qu’avez-vous ressenti ?
Repensez à vos premiers émois, au lycée ou au collège. Votre premier vrai amour. N’avez vous jamais expérimenté un amour fou avec un garçon silencieux ? Vous rappelez-vous que l’on vous ait appelé, qu’il ait pleuré, en jurant son amour, et qu’il ne voulait pas vous perdre ? Cela vous fit-il pleurer aussi ?
Vous souvenez vous la première fois qu’un garçon vous montra de telles émotions, que vous l’avez senti, vulnérable, et effrayé, mais il le fit, parce qu’il ne voulait pas vous perdre ou vous conquérir ? Excitant de penser que des hommes puissent se comporter ainsi. Excitant, parce que nous aimons être aimées, et appréciées, et cela montre que tout ce comportement masculin de merde peut être abattu, parce qu’il prend soin de vous, et que vous prenez soin de lui, profondément.
Voici des exemples de domination, et de dévotion, qui ne sont ni préparés, ni dictés. Ces choses nous font sentir bien, nous les femmes, émotionnellement, et sensuellement. Elles ne sont pas étranges, et ne demandent pas de jouets.
Les émotions que nous ressentons dans ces situations sont très puissantes. Pas des émotions quotidiennes. Ces expériences ne vous ont-elles pas apportés de la « hauteur » ? Lorsque vous portiez cette tenue sexy, ne pensiez-vous pas conquérir le monde ? Lorsque cet homme pleura pour vous, cela n’était-il pas romantique, et plus intense qu’un bouquet de 100 roses ?
Lorsque nous jouons à ces jeux subtils de pouvoir, nous jouons avec ces mêmes émotions.
Nous jouons avec sensualité, le contrôle du plaisir, les démonstrations de dévotion, et la volonté de servir. Ce que nous voulons vraiment faire, est la même chose que ce que vous faites au lit, lorsque vous savez que vous pouvez le faire jouir à tout instant. Il veut juste savoir, que vous le savez, et il veut que vous l’appréciiez. Lorsque vous êtes dans cette situation, arrêtez-vous un instant, regardez-le dans les yeux, dîtes : « je peux contrôler, ton orgasme si je veux. », il en restera sans voix.
Lorsqu’il vous dit qu’il veut être excité et torturé, ne commencez pas à penser à des fouets, des chaînes, et à être habillée en latex comme dans les magazines. Repensez à la dernière fois où il vous dévora des yeux, et à la robe que vous portiez. Pensez à ce qui se serait produit, si vous lui aviez passé un petit mot disant : « tu ne peux arrêter de me regarder, le peux-tu ? ».
Tout ce que vous allez faire est de reconnaître cet effet et l’apprécier. Croyez-moi cela va bouleverser son esprit.
Heureusement, je commence à faire évoluer vos pensées, du sadomasochisme stéréotypé que vous avez en tête, à la façon d’intégrer des jeux de pouvoir dans vos relations. J’espère que vous apprécierez les sensations que vous aurez, et que vous souhaiterez poursuivre.
Ne vous précipitez pas, et ne pensez pas que vos actes subtils de domination, ne sont pas suffisants. Si vous pensez cela, revenez à la première règle : Vous seule occupez la scène.
Mesurez votre succès par votre plaisir, pas par ses attentes à lui.
La seule chose que vous devez à votre partenaire, est d’être honnête sur vos sentiments.
Lorsque vous faites ces choses, et que cela vous procure un petit rush, dites-lui. Même si vous savez qu’il peut le savoir, verbalisez -le. Plus il sait, que vous adoptez, même les jeux les plus subtils de domination, plus il sera encouragé à ne pas être impatient, et à ne pas vous précipiter.

  1. Comment dominer ? les fétiches
  • Trouvez votre propre style.

Votre partenaire a cessé de vous ennuyer, et a abandonné ses demandes sur ce qu’il veut. Mais nous savons toutes les deux qu’il a des fantasmes. En fait, vous en savez probablement plus sur lui, que vous auriez souhaité en savoir. Peut-être ses fantasmes tournent autour de la douleur, ou être en lingerie, ce dont il vous a parlé vous a peut-être paru étrange, risible, ou simplement infaisable.
Les hommes érotisent les objets, les actes, les sensations, plus que les femmes. Par chance, il a développé depuis très longtemps, une attraction érotique intense, à des « boutons poussoirs » fétiches variés. Cela pourrait le situer n’importe sur l’échelle de la soumission. Il a peut-être une liste de choses qu’il souhaite que quelqu’un lui fasse, et dans le même temps il souhaite sincèrement qu’elle apprécie cela. D’un autre côté, les femmes érotisent les émotions, et les relations.
Alors quand votre partenaire appréciera-t-il l’essence de votre domination, avec un léger goût de ses fétiches ? Réponse simple, lorsque vous serez prête.
Mais lisez et pensez à ce que j’écris. Je vais parler des hommes, et comment ils sont ensorcelés, particulièrement, les soumis. Je vais essayer de vous aider à ne pas faire d’associations négatives avec ses fétiches, puisqu’il vous a déjà probablement approché avec ceux-ci.
Premièrement, et c’est très important, ne faites jamais quelque chose que vous ne voulez pas faire. Dites-le à votre partenaire sans ambiguïtés, que vous ne vous forcerez pas à faire des choses, que vous ne trouveriez pas plaisant simplement pour lui faire plaisir.
Il vous arrivera de faire des choses que vous n’appréciez pas, parce qu’il en a besoin. Nous avons toutes fait cela. Ce peut être une position sexuelle qui n’est pas très confortable, ou une fellation alors que vous vous sentiez mal. Pour plaire à nos hommes, nous faisons probablement beaucoup de choses pour eux.
Mais il doit être clair pour lui, que vous ne ferez pas ce qu’il veut, et une fausse domination.
Vous pratiquerez uniquement ce qui convient à votre régime de domination, ce qui vous excite réellement. Et s’il veut de la passion, dans votre appréciation sincère de l’acte, il doit accepter que tout ce qu’il désire ne figure pas dans vos envies. Nous ne sommes pas ensorcelés de la même manière.
Cependant, vous devez comprendre qu’il y a des choses que vous trouvez ridicules aujourd’hui, et que vous pourrez dans un an, trouver extrêmement érotique.
J’ai appris une chose à propos de la domination, et ses mystères, c’est que nous avons une capacité hallucinante, à adopter et érotiser des choses, dont nous savons l’effet qu’elles peuvent avoir sur notre partenaire. Cela prend du temps, mais cela arrive. Je ne peux expliquer, ni pourquoi, ni comment. Cela demande de la patience, et un esprit ouvert. Cela requiert particulièrement un partenaire qui ne criaille pas. Une nuit, soudainement, dans la frénésie d’une domination, vous pourrez trouver curieux cet acte, et vouloir juste l’essayer.
Vous verrez sa réaction. Vous sentirez ces choses excitantes, et le reste est de l’histoire. Vous l’aurez adopté dans votre sac à malices.
La clé de tout ceci, est que nous adoptons ces choses à notre manière, à notre propre rythme.
Nous ne sommes jamais mis en présence de celles-ci, ou en train d’en parler. Le moment ou nous décidons de l’essayer, nous le faisons à notre manière. Et cela seulement, nous donne un excitant sentiment de puissance et de plaisir. Comme si nous tenions entre nos mains, les fantasmes les plus intenses de notre partenaire, en ayant le pouvoir de mettre son monde sens-dessus dessous. Si nous réussissons à intégrer son fétiche de cette manière, une chose excitante survient. Le rush de la passion, de l’excitation, au moment exact, ou notre interprétation de cet acte est dépassé par sa réalisation.
Que cela soit clair, à ce moment ce n’est pas ce que nous faisons pour lui, et nous n’aimons pas ça, mais, « diable », il aime ça. Nous ressentons à cet instant la puissance, et nous l’utilisons comme un jouet de notre plaisir. L’acte lui-même est secondaire. C’est comme pointer le doigt sur lui, et dire : « hop, tu es un joujou maintenant », et admirer l’effet que cela a sur lui. Cette baguette magique qui nous semblait l’instant d’avant stupide et inhabituelle, devient un bel objet. Nous pourrions trouver, même, que nous aimons beaucoup cette baguette magique.
Nous trouvons cette baguette magique, lorsque nous nous sentons bien. Nous le faisons sachant que nous pouvons ne jamais le refaire. Nous le faisons d’abord pour nous, pour lui secondairement. Tant que le fléau de la balance penche en notre faveur nous pouvons l’apprécier dans le contexte de la domination.
Vous n’avez jamais eu, des chaussures, un sous -vêtement, un habit qui bien que n’étant pas votre préféré, poussait les « boutons » de votre partenaire ? Ou peut-être savez-vous qu’il a un « truc » pour un certain type de lingerie, que vous achetez et portez, même si cela ne vous apporte rien ?
Ce n’est pas comme si vous faisiez quelque chose que vous ne voulez pas faire, mais qu’il vous demande, et que vous acceptez de faire.
Vous en avez pris l’initiative, pas parce que vous aimez, mais parce que vous aimez ce que ça lui fait. Vous érotisez l’objet ou l’acte, et commencez à l’apprécier.
Prenons un exemple plus fétichiste. Je vois vous expliquer une mauvaise et une bonne manière de l’introduire dans votre style de dominante. Il s’agit de communication, de la patience de votre partenaire, et de votre attitude envers cet acte. Par exemple, votre partenaire vous dit : « j’aimerais que vous me fessiez. »
Vous pousse-t-il ? Est-ce la mauvaise manière pour lui de communiquer ses désirs ? Je crois qu’il y a définitivement de mauvaises manières pour un homme soumis de parler de ses fétiches, et je pense qu’il en existe de bonnes. Mais nous devons faire un effort, nous les femmes, pour ne pas impliquer de choses de sa déclaration. Nous pouvons nous sentir coupable de l’étiqueter, comme nous « poussant », même s’il ne l’a pas fait, c’est le plus souvent ce qui nous arrive, avec quelque chose qui nous choque, ou nous rend mal à l’aise.
Prenons la responsabilité de nos propres interprétations.
Si votre partenaire dit : « j’aimerais que vous me fessiez » en plein milieu d’un scénario de domination, ce n’est pas approprié. À moins bien sûr que cela se produise alors qu’il joue d’une manière que vous appréciez. Personnellement, je ne trouve pas cette manière de prendre le pouvoir drôle.
S’il vous le dit un matin, au lit, alors que vous lisez le journal, et que vous qualifiez cela avec des questions du genre : « voudriez-vous faire cela ? Penses-tu qu’on puisse l’essayer un jour ? peux-tu me donner une raison de le faire ? », alors je pense qu’il vous « pousse ». Vous êtes dans une zone trouble, quand vous décidez d’y aller, pour qui décidez -vous de le faire ?
Le faites-vous parce qu’il a tellement geint ?
S’il essaye d’obtenir votre indulgence, à cause de son fétiche, il est hors jeu, définitivement.
Nous comprenons que ces désirs soient puissants pour lui, mais il ne peut pas vous manipuler, en faisant appel à votre désir naturel de le rendre heureux. S’il supplie en expliquant qu’il en a besoin, qu’il souhaite juste essayer une fois, ou que cela le porte au 7ᵉ ciel, il ne vous aide pas à développer votre intérêt de dominante dans ce désir.
S’il essaye de vous le suggérer, sans vous en parler, c’est encore plus inacceptable. Après tout, s’il ne demande jamais, comment cela pourrait -il être considéré comme vous poussant ?
S’il met sur l’oreiller, une cravache, avec une rose, une nuit, il pense peut -être être romantique. Mais s’il sait que vous n’avez pas pris de décision à ce sujet, il indique son attente. Je crois fermement lorsqu’il s’agit de jouets, que nos partenaires doivent nous laisser les acheter lorsque nous sommes prêtes, ou les acheter pour nous quand nous leur demandons de le faire, si nous n’osons pas le faire nous -mêmes.
Alors, quelle est la bonne manière, pour que ce pauvre garçon puisse nous parler de son fétiche ? Il doit exprimer ses désirs sincèrement, pendant la conversation, ou lors des temps consacrés aux fantasmes. C’est une bonne idée de prévoir du temps pour cela, et de comprendre mutuellement, qu’il s’agit juste d’une conversation, et d’un processus d’apprentissage pour vous.
Vous pouvez aussi lui demander d’écrire ses fantasmes pour vous, que vous pouvez ainsi lire, à loisir, lorsque vous êtes seule. Je vous suggère cependant de ne pas le laisser vous écrire des histoires pour vous. Les hommes tendent à exagérer sur les aspects physiques, les habits, et dans leur tête ils construisent une déesse dominatrice irréaliste. Demandez-lui en 5 pages, de vous expliquer qu’il aime être fessé et vous découvrirez une créature dominante que vous ne
serez jamais. En réalité, il ne vous demande pas de vous appartenir, c’est l’emballage pour que son fantasme puisse voir le jour. Ce serait aussi efficace, qu’il écrive : « j’aimerais que vous me fessiez ».
S’il doit vous décrire ses fétiches, faites -lui faire sous forme de liste, vous pourrez lui poser des questions plus tard.
Maintenant, la partie la plus difficile. Vous avez quelque responsabilité dans l’interprétation de ce qu’il communique. Même aujourd’hui, je dois prendre garde à ce qu’un homme me dit, lorsque je lui demande ce qui enflamme ses désirs. Ma réaction naturelle est de penser qu’il me «pousse» parce que j’ai eu tant d’expériences précédemment, que cela doit aller dans ce sens. Souvent, il apporte une information, de manière ouverte, pour votre usage personnel plus tard. Si vous avez un dîner, et qu’il vous dise : « me faire fesser m’excite terriblement », ne pensez pas qu’il cherche à vous manipuler tant qu’il n’a pas posé les questions permettant de le qualifier ainsi.
S’il essaye, avec de bonnes intentions, de le personnaliser, regardons comment cela sonne : « j’aimerais que vous me fessiez »
Nous lisons ceci comme : « Je serais malheureux que vous ne me fessiez pas». ce n’est pas ce qu’il dit. Il personnalise son désir. Lorsqu’il livre ses désirs, nous devons l’écouter l’esprit ouvert. Il ne vous pousse pas, ou ne tente pas de vous y entraîner. Soyons patiente, écoutons.
Souvenons-nous qu’en écoutant, nous ne sommes pas en train d’accepter de le faire. Enregistrez l’information pour décider plus tard si vous le ferez.
Normalement, il vous laissera considérer ces choses à votre manière et à votre rythme, sans vous « pousser ». Faites-lui savoir, qu’exprimer son intérêt est suffisant, il ne doit pas essayer de vous aider, en vous présentant innocemment, du matériel à lire sur ce sujet. Restez éloigné de ceci, parce que bien souvent c’est écrit sans aucun lien avec la réalité, ce que vous désirez éviter. S’il vous fait lire une histoire de fessée, vous pouvez la lire, et en déduire, qu’il le souhaite. Ce n’est pas ce qui doit arriver. Si vous décidez de le faire, ce sera à votre manière, pas comme celle de l’histoire.
Que faire lorsque vous trouvez ses fétiches stupides ? Ou bien qu’ils ne vous plaisent pas ?
La première fois, vous trouverez la plupart de ses fétiches complètement irréalisables, ou hors de vos possibilités. Vous n’avez aucune intention d e les pratiquer, et préféreriez certainement ne jamais avoir à faire cela. J’en suis passé par là. Lorsque vous avez votre liste de ses fétiches dans votre tête, examinez-les à un moment calme, éliminez ceux qui vous gênent, choisissez ceux auxquels vous réagissez « j’apprécierais cela », plutôt que « jamais je ne
ferai ça ».
N’oubliez pas : Qu’est ce qui vous refroidit ? Il y a peut-être des obstacles que vous devez identifier, et éliminer, avant de faire cette chose, et de l’apprécier. Quelque chose que vous avez lu ? Est-ce parce que cela vous a tellement excité, que vous avez fini par vous en lasser ?
Cet acte quel qu’il soit, est un arbitraire, comme d’utiliser la baguette magique, souvenez -vous en. Pour quelque raison que ce soit, votre soumis a développé une attraction érotique très intense à son propos. N’essayez pas de comprendre pourquoi. Reconnaissez juste que c’est un objet à utiliser pour rendre l’expérience de domination plus intense, nous pouvons l’utiliser pour exercer le contrôle érotique. Nous pouvons l’utiliser pour le transformer à notre guise, juste comme une baguette magique.
Songez au monde réel, ce soir ou vous portiez une robe sexy, dans une soirée, et il ne cessa pas de vous dévorer des yeux. Vous avez aimé. Vous avez aimé l’effet sur lui. Quoi de plus, vous vous sentiez bien, parce que vous utilisiez un jouet de la vie quotidienne, votre robe, et vous.
Remplacez cette robe par un imperméable, et alors ? Et alors si pour une raison quelconque, votre soumis a une attraction érotique pour les imperméables ? Comme je vous l’ai dit, les hommes développent beaucoup plus une attraction érotique sur les objets, et les choses. Parce que nous ne fonctionnons pas de cette manière, nous ne pouvons quand même pas dénier leur pouvoir, ou condamner les hommes pour ceci, sans être nous-mêmes réactionnaires. Après tout nous pouvons les apprécier aussi, et vous verrez que nous le pouvons.
Alors, au lieu de cette soirée, vous êtes seule avec lui. Auparavant, il vous suppliait de porter ce stupide imperméable. Toujours plus stupide, il voulait que vous le portiez au lit. Il voulait que vous le fassiez dans un contexte de domination. Vous trouviez cela totalement stupide.
Vous l’avez fait, et à ce moment, vous l’avez fait pour lui. Il le remarqua, il le sentit, et par-dessus le marché, il savait qu’il vous avait « poussé » à cela. Même si vous l’avez apprécié à un certain niveau, il l’a dévalorisé dans son esprit, parce qu’il savait que vous ne le dominiez pas réellement. Personne n’a gagné. L’imperméable est retourné dans son placard. Ses réactions physiques étaient là, bien sûr, il a eu la réaction érotique qu’il attendait, mais vous vous êtes senti, chacun d’entre vous, froid et vide, après cela.
Utilisons cet imperméable dans notre nouveau contexte. Vous l’avez sélectionné dans sa liste de fétiches parce que vous avez trouvé que c’était le moins menaçant. Après tout cela n’exige ni d’infliger de la douleur, ou de faire quelque chose, que vous ressentez être contre votre nature.
Une nuit, sans avertissement. Vous décidez de le surprendre. Après y avoir soigneusement pensé quelque temps, et après avoir pris le temps d’analyser, ceci, et ce que cela lui procure.
Imaginez sa surprise, sa réaction. Imaginez cette soirée, mais cinq nuit plus tard. Les hommes sont démunis avec leurs fétiches. Soyons heureuses nous les femmes de disposer de ces outils puissants.
Lorsque vous introduirez l’imperméable dans vos jeux, vous obtiendrez un « rush » érotique.
Je vous le promets. Vous aurez un « rush » érotique à cause de sa réaction, et du pouvoir que vous ressentirez. Puis quelque chose de magique peut arriver, cela n’arrive pas tout le temps, mais cela arrive.
Vous penserez : « je trouve cet imperméable sexy », vous érotisez la réaction, et la relation que cela crée entre vous et votre partenaire. Vous appréciez la charge émotionnelle, et le plaisir par-dessus tout, que vous apporte votre partenaire dans le contexte de l’échange de pouvoir érotique. Vous trouverez que le plaisir que vous en retirez dépasse largement vos hésitations précédentes à ce sujet, puis, hop, vos hésitations disparaissent. Cela peut ne pas arriver la première fois, ou ne pas arriver du tout. Mais soyez sûr que cela arrivera avec quelques-uns de ces fétiches. Et en commençant à les adopter dans votre « régime » de domination, comme de vrais « boutons-poussoirs » pour lui, vous verrez votre relation réellement s’épanouir. Lorsque vous commencerez à apprécier ses fétiches dans un contexte de domination réelle, pas juste pour plaire à votre partenaire, vous trouverez que vous obtiendrez un plaisir toujours plus profond, et plus de satisfaction de la domination. Le pouvoir n’est pas dans l’objet, il est en vous, utilisant cet objet.

  • Vos premiers jeux

J’ai beaucoup réfléchi à des recommandations pour les premiers jeux (utilisons ce terme de jeu pour une expérience de domination, ou une session). La chose la plus amusante, est que je ne peux imaginer quelle est la scène idéale. Le plus important est d’apprécier. Donc, développez votre style autour des choses que vous appréciez (ou apprécieriez).
Beaucoup de soumis aimeraient me voir lister des jeux très « chauds » des scènes intenses. En fait, la plupart des femmes dominantes ont reçues des notes ou des histoires de leurs partenaires, disant c’est le genre de choses que nous pouvons essayer. Vous l’avez lu, et évidemment vous avez pensé : « Non, il veut que je fasse cela ? ».
Voici mon conseil : lorsque vous songez à ce que doit être votre premier jeu, ne prêtez pas attention à ce qu’il veut, pensez à ce que vous voulez.
J’ai noté quelques concepts de base, pour aider votre imagination, et pour vous sentir à l’aise d’y rajouter votre style. Puis je vous indique la meilleure manière de les réaliser réellement. Pour votre première expérience de la domination, il y a quelques règles de base à connaître.
La première : faites court.
La seconde : pas de jouets, et soyez vous-même !
La troisième : ne pensez pas un instant à ce que votre partenaire souhaite que vous lui fassiez.
N’est-ce pas amusant ? Si contraire à ce que l’on nous demande de faire en général. Le but, n’est pas de vous transformer dans la dominatrice parfaite, qui pourrait à la fois faire ce qui lui convient, et l’apprécier dans le même temps. Le but est de rendre l’essence de la domination amusante et pas intimidante. Sexy, mais pas stupide, à votre manière, pas à la sienne.
Je ne vous dirais pas d’acheter un fouet, et dire à votre partenaire « à genoux », je ne vous dirais pas que le protocole de domination est que votre « esclave » doit vous appeler « Maîtresse », à genoux en permanence, yeux baissés, sans avoir le droit de vous regarder. Il s’agit là de fantasmes d’hommes. Vous pouvez en trouver certains, agréables, et en adopter, mais je vous le dis : HABILLEZ-VOUS COMME VOUS LE SOUHAITEZ, PEU IMPORTE VOS MOTS, PEU IMPORTE VOS JOUETS, ce qui rend vraiment érotique, et captivante, une femme dominante, est son attitude, et son plaisir à l’être. Simple, et plein.
Alors par la fenêtre les idées reçues. Les femmes de pouvoir sont celles qui ont confiance en elles. Les femmes ayant un pouvoir sexuel sont celles à l’aise avec leur sexualité, et comprenant le pouvoir qu’elle leur donne. Elles sont douces, séduisantes, ont de l’allure, et parlent.
Mon modèle, était Catwoman, ou les femmes fatales dans les films d’espionnage. Imaginez-vous ces femmes, criant des ordres, hurlant après leurs hommes en les traitant de « larves » ? Bien sûr que non.
J’admirais leur finesse, leurs sens de l’anticipation, et la manière dont elle semblait commander l’attention et l’obéissance, juste en utilisant leur sexualité. J’entre dans vos chaussures, maintenant, et j’imagine ce qui serait arrivé, si à 30 ans quelqu’un m’avait donné comme modèle l’un de ceux que l’on voit dans les films pornographiques. Je me serais sentie stupide, de penser que quelqu’un puisse vouloir que je me comporte de cette manière.
Bonne nouvelle, nous n’avons pas à être comme dans ces films. Vous allez être une espèce complètement différente de femme dominante, et cela sera beaucoup puissant que vous ne pourrez jamais imaginer, parce que c’est réel.
Vos idées reçues ont disparu ? Vous vous demandez ce qui vous rend dominante, vous sentir dominante, et apprécier la domination.
Pour votre première expérience, votre partenaire doit connaître les règles de votre exploration (et le plus important, savoir vous laisser seule, et le faire à votre rythme).
La domination ne commence pas lorsque vous commencez à « jouer » avec votre partenaire. Elle commence lorsque les roues tournent dans votre tête, et que vous plantez cette graine en lui.
J’ai une grande admiration pour le calcul, cela m’aide à me préparer, à travailler le grand moment. En vous suggérant de calculer, je veux dire, que vous devez prendre en compte l’excitation que vous ressentez, l’attirance pour votre partenaire, et utiliser cette énergie, pour vous grandir.
Comment arriver à cela ? La plupart du temps, je le fais à travers mes fantasmes, ou en pensant à ce que j’aimerais faire avec mon partenaire lorsque nous serons seuls. Cela sera à ma manière, le ciel est donc la limite. J’imagine les choses que je trouverais irrésistible de le voir faire, et je pondère en songeant à ce que j’aimerais voir comme réaction de sa part.
Attendez un jour ou vous vous sentez assoiffé, et que vous le désirez réellement, lui. Puis ne faites rien à ce propos. Utilisez cette énergie pour vous motiver, construire votre conduite, fantasmez sur ce que vous aimeriez tant de lui sexuellement.
Puis, dîtes lui que vous avez froid, vous serez étonné de sa réaction. Lorsque vous lui parlez, faites-le sans réserves, et sans avertissement. Appelez-le au travail, dites-lui que vous désirez avoir cette relation avec lui. Dites-lui que vous allez passer un peu de temps à penser à la façon dont il pourrait vous plaire.
Il va certainement, après avoir piqué du nez, commencer à demander plus de détails. Ne lui en donnez aucun. Dites-lui d’attendre, qu’il verra. Aucune idée, rien. Dites -lui, qu’il fera ce que vous voudrez pour vous satisfaire. S’il essaye de vous « pousser » en posant des questions du style « voudriez vous que je porte telle chose, Maîtresse », ou « puis-je apporter des jouets avec moi » ou en recherche d’ordres comme : « puis-je faire quelque chose d’autre pour vous
Madame » ou bien « comment puis-je vous satisfaire maintenant », ne ressentez pas la pression, répondez comme vous le souhaitez, ou laissez-le faire. C’est une erreur du soumis, commune, ils sont si excités qu’ils démarrent instantanément, sans réaliser que cela met à mal la vraie domination. Ils « poussent », manipulent, pour un « rush », ignorez-le. Laissez-le bafouiller ses questions et dites simplement : « je te verrais ce soir ».
Après le jeu, lorsque la scène est terminée, dites-lui qu’il ne doit pas poser de questions lorsque vous dominez, il doit perdre ses mauvaises habitudes.
Après votre coup de fil, ses réactions. Croyez-moi, sa tête sera renversée tout le reste de la journée. Et cela vous procurera certainement quelques sensations de savoir que c’est vous qui lui avez fait cela. Cette sensation, cette connaissance de ce que votre action provoque une réaction amusante chez lui, est la base de la domination. Appréciez-la, et vous n’aurez jamais à utiliser un fouet.
Votre premier jeu sera plus que ça. Vos actions provoquant sa réaction, et votre compréhension que vous actionnez ses « boutons poussoirs ».
Pousser ses boutons peut être drôle. C’est drôle de faire réagir un mec. Vous ressentez un « rush » d’avoir ce contrôle.
Cette nuit donc, dites-lui de se dénuder. C’est votre première commande de dominante. Utilisez juste votre voix, votre ton, votre manière, sans rien de plus. S’il hésite, s’il pose des questions, répétez juste cette phrase : « déshabille-toi ». Il y aura quelques réactions, j’en suis sure. Un choc, une excitation, une angoisse. Tout cela d’une seule phrase, sans même porter une tenue latex.
Si vous le trouvez plus sexy en boxer, ou à moitié nu, ou portant juste ses chaussures, ou n’importe quoi d’autre, dites -lui simplement. Pendant ce temps, vous pensez, et ressentez. Si vous vous demandez soudain s’il apprécie ou pas, arrêtez. Si vous vous demandez si vous faites cela bien, arrêtez aussi, il n’y a pas de mauvaise manière.
Pensez à des choses comme ce qui vous excite de lui, ce que vous voulez de lui, et ce qu’il est bon de l’obtenir. Pour ce premier jeu, appréciez totalement une intimité basique, mais selon vos termes. C’est comme un buffet auquel vous n’avez jamais goûté avant, et vous allez goûter un échantillon à votre rythme, et tester ce qui marche ou pas.
Restez proche de lui, mais ne le laissez pas vous toucher. Mettez ses mains dans le dos, ou sur sa tête, et passez votre temps à le toucher comme cela vous plaît. Si vous l’embrassez, soyez la seule à contrôler cela. Notez ses réactions. Est-il nerveux ? Est-il excité ? Est-il comme un jeune adolescent ? Que ressentez-vous à ces réactions ? Comment vous sentez-vous à être l’instigatrice de tout cela ?
Repensez à ces modèles de pouvoir féminin que vous trouvez admirable.
Des choses comme le contact direct par les yeux, parler doucement et clairement, et être directe, sont les moyens de communiquer votre pouvoir et votre contrôle. Si vous voulez expérimenter un peu plus d’une manière plus contrôlée, donnez-lui plus de règles à suivre. Mettez le dans une position, demandez-lui de rester ainsi. Utilisez souvent les commandes, mais des commandes naturelles, comme : « Regarde-moi », ou « Viens ici », ou « reste assis ».
Maintenant, essayez juste une touche de cruauté, juste pour voir comment il se sent.
Vous voilà bombardé d’images négatives relatives à ce mot « cruauté ». Vous imaginez, les fouets et les tortures, et vous en dominatrice en latex. Je ne parle pas de cela. Voici quelques exemples, peut-être aimerez-vous, peut-être pas.
Tirer ses cheveux par exemple. Non pas brutalement, soudainement, et sauvagement. Laissez courir vos doigts dans ses cheveux, lentement, avec affection, regardez ses réactions. Il vous regarde avec adoration. Il sera peut-être légèrement nerveux parce qu’il sait que quelque chose se produit.
Fermez votre poing doucement, regardez sa réaction. Gardez à l’esprit que vous n’êtes pas en train de le tuer. Les hommes sont rudes, ils aiment jouer au football et tacler, vous vous souvenez? Vous tirez juste ses cheveux. Cela vous travaille certainement plus que lui.
Mais le fait que vous le lui fassiez, c’est ce qui le fait réagir. J’aime les réactions. Regardez ses pieds. Regardez ce qu’il fait avec ses mains. Écoutez les sons qu’il fait. Regardez son expression. S’il entrouvre les lèvres, profitez du moment, embrassez-le, continuez à tenir sa tête, de cette manière, et embrassez-le possessivement. Ce n’est pas bon?
Une autre chose cruelle et sensuelle inclut de légères morsures, sur des parties de son corps. Le cou, les hanches, l’intérieur des cuisses sont particulièrement vulnérables.
Qu’est -ce qui m’excite tant dans la cruauté ? Difficile à expliquer. Ses réactions ainsi que l’a dit. Vous obtenez des réactions très sensuelles, très animales, d’un mec ressentant un petit niveau d’inconfort.
Je trouve cela très sexy, qu’il endure cela, parce que je le veux. Dans les vieux contes de fée, les hommes allaient combattre les dragons, puis revenaient auprès de leur princesse. Les hommes se battaient dans les temps anciens, pour elles. La violence n’est pas ce qui m’attire, c’est son désir, sa volonté de le faire, son courage, pour moi.
Maintenant les hommes ont des avocats, et la chevalerie est morte. Quand un homme peut-il montrer du courage, et de la bravoure à une femme qu’il adore ?
La réponse est sérieuse. Quand elle lui tire les cheveux jusqu’à ce qu’il réagisse parce que la douleur devient trop forte.
Il y a quelques connections là, lorsque vous creusez profond. Un homme désirant endurer l’inconfort risquant de perdre sa fierté, et osant prendre peur pour me plaire, est malgré tout un homme sexy.
Souvenez-vous, l’une des choses les plus importantes à propos de la domination : si vous appréciez quelque chose, faites-le savoir.
C’est crucial, pour plusieurs choses :
1. cela communique votre bien-être dans ce rôle – une femme à l’aise avec le pouvoir et la sexualité, subjugue un homme
2. cela communique clairement que vous le faites pour vous pas pour lui
3. cela lui donne le retour (feed-back), il en a besoin pour réagir de la manière dont vous souhaitez.
Si quelque chose vous plaît, dites : « cela me plaît vraiment ».
Une femme excitée n’est pas nécessairement une faible femme, c’est une femme qui l’admet, une femme confiante dans sa sexualité. Si vous appréciez son embarras, qui est une sorte de forme de soumission, faites-le-lui savoir. Par exemple : « j’aime te voir désarmé, impuissant » ou « j’aime la façon dont tu flanches ». En lui communiquant le fait que vous appréciez sa situation, vous renforcerez votre plaisir, et votre confort dans ce rôle.

Une autre manière d’affirmer votre domination, est de faire une observation sur sa situation. Cela montre que vous êtes sensibilisé, à causer son impuissance. Vous pouvez dire : « tu ne peux pas bouger, n’est -ce pas ? » ou « cela t’offense, n’est -ce pas ? ». Ce sont des choses sérieuses entre vous et lui, mais en les disant, vous y faites face encore plus.


Auteure anonyme

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