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12 mars 2022

(Lady) Agnès et le (néo-)féminisme (Partie 2)


Partie 1

Radfems et BDSM


Il y a un an, une page radfem (féministe radicale) sur Facebook m’a permis de découvrir ce qu’elles pensent du BDSM : abus et torture!


Bien sur que toutes ces choses hors contexte BDSM, hors consentement, sont de l’ABUS mais si je suis tout à fait d'accord avec les phrases sur les photos, je ne le suis pas du tout avec le fait de sortir des comportements de leur contexte induisant ainsi un biais fallacieux et malhonnête.

Nous avons été plusieurs femmes à réagir à cette publication et à tenter de faire de l’information, à expliquer ce qu’est le BDSM. Mais nos propos ont été dévoyés et alors que nous étions restées factuelles et polies nous nous sommes finalement faites insultées puis bannies de la page, avant que tous nos commentaires ne soient supprimés.

Lorsqu’on leur a parlé du libre choix de la personne soumise, que le BDSM est basé sur le consentement, voici ce qui nous a été répondu :

« Y a t il un consentement éclairé dans une société patriarcal où l’abus et la violence envers les femmes est justifié, excusé, légitime et maintenant érotisé ? »

Les soumises ne sont donc que des êtres sous emprise de la société patriarcale et des hommes, des femmes incapables de faire un choix éclairé, des victimes qu’il faut sauver. Mais quelle infantilisation ! 

Comment des femmes qui défendent le droit de disposer de leur corps comme elles le souhaitent peuvent-elles se permettre de juger celles qui le font ?

Comment osent-elles nier le consentement éclairé de celles qui font le choix de se soumettre dans un cadre BDSM?


Voilà un exemple de tout ce que je déteste chez les "féministes" extrémistes: parler de ce qu'elles ne connaissent pas, refuser toute vision qui ne va pas dans leur sens et surtout, oui surtout, nier aux femmes le droit de consentir ce à quoi, elles, elles ne consentiraient pas. 

Être féministes, c'est laisser le droit aux femmes de disposer de leur corps comme elles l'ont décidé, comme elles l'ont choisi, même si on ne comprend ni n’adhère à ce choix!

Ces radfems devraient être contentes car il n'y a pas plus cadré que le BDSM: checklist de ce qui est accepté ou non comme pratiques, échanges, discussions, débriefing etc... Qu'elles fassent déjà en sorte que cela rentre aussi dans les mentalités "vanille" et après on en reparlera car, au moins, dans le BDSM quand un mec présente sa bite pour se faire sucer, il sait que la soumise est d'accord car ils en ont parlé avant, quid des relations vanille où la femme se sent "obligée de faire" ou gênée de dire non quand le mec lui met son truc sous le nez! Le BDSM est donc bien plus FÉMINISTE que la sexualité vanille telle qu'elle existe dans encore trop de mentalités actuellement!

Ce n'est pas une pratique qui est irrespectueuse mais l'état d'esprit dans lequel elle est faite qui peut l'être! 

Et si pour ces femmes dire oui (consentir) ne change rien, alors il faudrait peut être revoir la définition du consentement car, à suivre leur raisonnement, tout acte sexuel même consenti devient un viol… Mais peut-être que ces radfems pensent aussi qu’une femme qui accepte un rapport sexuel avec un homme est aussi une victime (je pense que certaines ne sont pas loin de le penser) ?


Tout ceci est finalement révélateur de leur haine envers les hommes et c’est bien là le problème, elles ne défendent pas les droits de femmes POUR les femmes MAIS CONTRE les hommes.

En y regardant de près (pas besoin de trop chercher, elles l'affichent le plus souvent), on constate que les "meneuses" de ces mouvements sont le plus souvent des lesbiennes misandres (je précise qu'on peut être lesbienne sans être misandre) et/ou des anciennes (!) victimes, de l’industrie pornographique, de la prostitution et/ou de tout autres abus sexuels (viol, inceste etc.) et ceci est un biais qu’il ne faut pas négliger lorsque l'on lit leurs publications, qu'on écoute leur discours et accusations.

J'ai l'impression que les pratiques BDSM réveillent chez elles des traumatismes et je peux donc comprendre un peu leur réaction épidermique à notre encontre (n'oubliez pas que nos accessoires et ce que, nous, nous considérons comme des "jeux" sont aussi utilisés par des psychopathes et par des tortionnaires).

Leurs vécus les rendent incapables (psychologiquement et non intellectuellement) de comprendre (ce n'est pas péjoratif, c'est juste que psychologiquement elles sont devenues bloquées) les pratiquants consensuels BDSM. 

Mais cette incapacité et cette intolérance à l'égard  de personnes consentantes, démontrent qu’elles n’ont pas suivi un véritable parcours de réparation et n’ont jamais surmonté leurs traumatismes. Elles estiment sûrement s’en être sorties, mais si elles s'en sont sorties physiquement, il est évident que psychologiquement leur armure de haine envers la gent masculine est la preuve qu’elles sont encore prisonnières des abus subis. Elles ne se rendent même pas compte que cette prison mentale c’est encore laisser du pouvoir à leur(s) bourreau(x). Donc survivantes oui, libérées et vivantes non, et surement pas résilientes!

Le problème avec ce biais, c’est que, non seulement, elles finissent par voir des victimes là où il n’y en a pas, abus là où il y a consentement éclairé mais qu’elles nuisent également aux véritables victimes.

Alors, je plains sincèrement toute femme qui, pensant trouver oreille attentive et aide, ne sera pour ces radfems qu'un prétexte pour entretenir et confirmer le soi-disant bien fondé de leur haine. Elle ne trouvera que des êtres abîmés, incapables d’apporter une aide constructive et réparatrice et sera au contraire engluée dans un statut quo en tant que victime (je rappelle que l’état de victime n’est pas un état définitif, qu’une personne ne se réduit pas à ce qu’elle a subi). Sa souffrance instrumentalisée "pour la cause" et sa rage envers son bourreau transformée en haine de tous les hommes l’empêcheront de trouver reconstruction, résilience et donc un possible épanouissement. 


Pour moi, ces radfems font, en fin de compte, plus de mal que de bien à toutes les femmes (qu’elles aient été ou non un jour victimes), car elles entretiennent un climat de peur et de haine à l’égard des tous les hommes (d'autant qu'avec les réseaux sociaux leur voix porte très largement et influence des personnes fragiles) mais aussi parce que leurs idées et discours nient la liberté de chaque femme à choisir la sexualité libre et épanouissante qui lui convient. 

Quand on y pense, leur «féminisme» ne fait que prendre la suite du machisme qui nie aux femmes le droit de disposer de leur corps comme elles le souhaitent, les radfems remplacent la «masculinité toxique» qu’elles dénoncent par leur «féminisme toxique».


Et Lady Agnès dans tout cela ? → Partie 3



Lady Agnès

  

À lire ailleurs, la soumise est une féministe comme les autres




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