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14 septembre 2016

Quelle chaleur! (par patou) partie 2





J’ai cassé le support de douche. J’aurais pu en pleurer de dépit. Je ne savais pas comment me comporter. J’avais honte. Tout comme de la tâche causée par la mozzarelle sur les carreaux de la cuisine. Ça, c’est après, quand j’ai fait la cuisine pour Lady. J’aime bien faire la cuisine, je suis encore empotée, l’esprit doit encore se libérer, comme l’attitude. Me tenir droite. Faire les choses délicatement, par exemple en servant Lady. Apprendre à me pencher avec grâce. J’ai toujours une queue, c’est gênant, elle mouille comme un clitoris d’une femelle en chaleur, c’est un indice, mais c’est disgracieux, je veux juste être une femelle baisable, qui sait exciter les mâles. La ceinture de chasteté paraît être un bon accessoire, psychologiquement, ça réduit la queue de patou à une espèce d’anomalie incongrue, l’autre avantage c’est que ça supprime tout réflexe de la toucher, même par inadvertance. ET puis une fois dedans si on la titille elle fait office de clito sensible.

Lady m’a dit qu’Elle aimait la Domination mentale, ça se sent. J’aime ça aussi. J’en ai besoin. Comme me sentir humiliée, réduire mon ego, raboter la masculinité, laisser surgir et croître la femelle. J’ai toujours détesté être un mec. Ça me semble tellement vulgaire un mec. Je m’habille de manière quelconque dans la vie, et on m’a dit que lorsque je porte un costume je suis beau. Si les gens savaient combien je préférerais une mini-jupe, montée sur escarpins, avec des bas résilles, un haut genre satin qui laisse deviner mes seins. Ils sont petits, mais il doit y avoir un moyen de les mettre en valeur, surtout que mes tétons sont toujours bien dressés affamés de caresses où – les coquins – de pincements. Dans mon esprit de gamin je devais être forcément un jour déflorée du cul. Ça ne s’est jamais produit, alors que pourtant en cachette à la maison je faisais usage de bougies pour me préparer. Ça me paraissait bien la bougie, d’une matière pas trop désagréable, de tailles diverses. Je m’en tenais à ces bougies fines qu’on utilise pour les réveillons sur des chandeliers. Est-il possible que ma mère ne s’en soit jamais rendu compte ?

Lady m’interroge sur ma dernière pipe. Il y a 20 ans, oui, environ. Ce n’était pas la dernière, je me suis trompé. Ce n’était pas volontaire, je n’arrivais pas à rassembler mes esprits. Elle voulait des détails, je l’en ai privé. J’avais la gorge sèche, je repensais, je revoyais la queue de cet étudiant que j’avais sorti de son jeans fiévreusement. Je l’avais sucé avec avidité sur le bord de cette route parce que je ne pouvais pas attendre. Il avait giclé rapidement, comme chaque fois après que je l’avais sucé. Ce qui veut dire presque quotidiennement pendant 2 mois. Y compris dans un couloir d’immeuble. Je me rappelle cette fois chez lui – il habitait un rez-de-chaussée – ou fenêtre ouverte sur la cour de son immeuble, alors qu’il était étendu sur le lit je lui prodiguais une fellation qui m’excitait terriblement à l’idée d’être vu ainsi.

à suivre


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