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18 décembre 2017

BDSM et confusion des sentiments


Comme vous l'avez compris depuis un moment en me lisant, je suis extrêmement à cheval sur la sécurité dans le BDSM. Je ne suis pas sans savoir que pour certain(e)s qui me connaissent en réel je suis même, et je l’assume parfaitement, très chiante avec cela.
Aujourd’hui, je veux vous parler de sécurité encore, mais cette fois non pas sur le plan physique mais sur le plan émotionnel.

Un peu partout sur le net ou à travers vos expériences, vous avez pu vous rendre compte qu’une “bonne” session de jeux libère en nous tout un flot d'émotions.
Toutes ses émotions très intenses sont certes le résultat des sensations qui ont été ressenties mais, plus terre-à-terre, liées à un simple déferlement d’hormones, bref juste une question de chimie organique:
  • la phényléthylamine qui induit la sécrétion d’adrénaline, de noradrénaline (qui, entre autre,  augmentent le rythme cardiaque comme on peut le vivre dans un sport extrême) et la dopamine avec ces effets énergisants et euphorisants (elle envoie un signal de bonheur qui nous pousse à reproduire l’expérience) ;
  • l’endorphine (il n’est plus utile de rappeler que cette hormone se déclenche lors de jeux où la douleur est induite mais aussi lors d'activités considérées comme ludiques et plaisantes) et son effet apaisant ;
  • Sans compter l’ocytocine qui va se déclencher après un orgasme pour les deux partenaires (et encore plus chez la femme si le partenaire se montre attentionné).

Jusque-là rien de nouveau pour ceux qui comme moi se sont déjà intéressés à l’aspect chimique de nos “jeux”.
Rien de nouveau non plus, pour les curieux, que de remarquer que les hormones que je viens de citer sont également celles dont les scientifiques ont découvert qu’elles sont à l’origine du coup de foudre et plus largement du sentiment amoureux.

Vous allez me dire, “mais où veut-elle en venir ?”
Eh bien voilà, je me suis rendu compte que parfois l’intensité des jeux peut induire dans l’esprit d’un partenaire (ou des deux) des sensations si intenses que certain(e)s les confondent avec le sentiment amoureux, ce qui n'est, reconnaissons-le, pas ce que nous cherchons forcément à provoquer .
Bien loin de moi l’idée de juger les personnes qui se laissent ainsi tromper par leur cerveau d’autant qu’il s’agit d’une réaction très connue appelée "Erreur d'attibution".

Mais là où commencent les problèmes, c’est lorsque la personne induite en erreur par sa chimie cérébrale [ne sait plus faire la part des choses et ] se retrouve dans une situation qu’elle n’avait pas prévue, amoureuse voir même en état de dépendance affective (là encore une histoire d’hormones puisque certaines citées plus haut ayant les même effets que les drogues il devient très facile d’en devenir dépendant et donc de celui/celle qui les provoque).
Là encore certain(e)s vont me dire “bon OK, mais où est le problème ?” et ils auraient raison… enfin, dans une seule situation : celle où les deux partenaires de jeux sont dans le même état d’esprit.

Mais qu’advient-il lorsque un seul se retrouve dans cette confusion des sentiments ?
Qu’advient-il lorsqu’il/ elle tombe sur une personne qui ne saura pas l’accompagner et l’aider à faire la part des choses ?
Qu’advient-il lorsque il/elle tombe sur une personne manipulatrice qui en jouera ?
Vous allez avoir la personne immature sur le plan affectif ou juste narcissique, qui ne saura pas plus faire la part des choses et qui se sentira flattée, jusqu’au jour où la situation devenant trop envahissante, les jeux moins sympathiques ou tout simplement dont l’intérêt envers l'autre / la relation aura disparu, y mettra fin brutalement sans se préoccuper de laisser quelqu’un sur le carreau.
Ou pire les manipulateurs(trices) qui joueront des sentiments de l’autre pour l’emmener toujours plus loin sans prendre cas des dégâts qu’ils/elles pourraient causer (à plus ou moins long terme) et ce aussi bien sur le plan physique qu’émotionnel.
Et que l’on ne s’y méprenne pas, les manipulateurs(trices), les narcissiques et les immatures vous en trouverez aussi bien du côté soumis que du côté dominant.

Alors je vous en prie, préservez-vous autant sur le plan émotionnel que sur le plan physique. Faites la part des choses. Ne confondez pas tout: sensations, sexe, plaisir, désirs et sentiments. Et sachez toujours écouter cette petite voix en vous, car même au plus fort des "sentiments", si il y a un problème, il y a toujours en soi cette petite voix qui même pour un instant fugace vous dira : “il y a un truc qui cloche”.

En fin de compte, soyez aussi prudent(e) dans vos rapports BDSM que vous le sauriez dans une relation vanille, car que l’on soit soumis(e) ou dominant(e) nous sommes avant tout des êtres humains avec nos forces et nos fragilités.
Prenez soin de vous, avant tout.


Lady Agnès



11 décembre 2017

Premier genou à terre devant Lady Agnès (par C.)



La nuit est déjà bien plus qu’avancée… Cependant nous n’avons pas vu le temps passé, tout s’est enchaîné si rapidement, la rencontre au pied de cette fameuse statut, le dîner, nos longs échanges intéressants qui suivirent et qui nous amenèrent à ce moment auquel nous devons nous résoudre à présent : l’au-revoir ! 

Lady me raccompagne à la porte, derniers échanges, mais là il est temps de nous quitter.
Je me baisse afin de me rechausser, me positionnant sur le genou gauche, chaussant le pied droit, toujours sous le regard de Lady Agnès présente à quelques centimètres à peine qui me domine de Son élégante prestance.
Ma position me permet de poser le regard sur ces jambes gainées de hautes bottes avant de s’autoriser à remonter, permettant de profiter de toute Son élégance, avant de me plonger dans Son regard… un regard hypnotisant et troublant dont je ne peux me décrocher !

Tout en étant plongé dans ce regard, une scène de la soirée me revient en tête.
Alors que je me permettais de prendre en charge le service du thé, Lady qui m’avait déjà parfaitement sondé et jaugé me fit un subtil sous-entendu qui m’invitait à prendre la pose naturelle que “je souhaitais à ce moment” pour exécuter mon service.
Lady avait déjà bien saisi mon trouble et s’amusait de me sentir si hésitant dans la prise de cette initiative … mais Elle avait parfaitement compris que je m’étais retenu de me poser à genoux face à Elle pour Lui servir son thé.
Et donc nous voici à quelques secondes de la fin de cette soirée, toujours posé sur mon genou gauche, je rebaisse les yeux, quittant son regard magnétique pour me résoudre à finir de me chausser. Mais l’envie de me présenter à Elle en position de soumission reste très forte.
J’initie donc un passage de l’appui du genou gauche au droit par une étape furtive de pose des deux genoux au sol avant de reprendre position sur le droit, le tout sous le regard amusé de Lady Agnès qui m’indique à ce moment Sa légère déception sur un ton délicieusement taquin.

L’invitation de la part de Lady Agnès n'appelle à aucune ambiguïté, je me décide alors à la saisir, me posant sur mes deux genoux, le dos droit et le regard baissé à Ses pieds.

À ma grande surprise, je sens la main de Lady passer délicatement mais fermement sous mon menton, 
“pas la peine de baisser les yeux” me dit-Elle sur un ton rassurant et délicat.
Sa main me redresse la tête et amène mon regard à replonger dans le Sien, me permettant de profiter pleinement de Son sourire radieux et bienveillant. 
À ce moment, je sais que j’ai basculé et m’offre totalement à Elle et à Sa douce emprise. Lady l’a parfaitement compris, Sa main passe sur ma joue et la caresse délicatement dans une divine volupté, je suis toujours accroché à Son regard et Son sourire qui s’illuminent encore plus à cet instant, je n’en suis qu’encore plus troublé et hypnotisé. Je savoure cette douce caresse ayant totalement conscience de l’honneur que Lady m’offre, m’abandonnant tout à Elle.
Sa main délicate repasse ensuite sur le menton et Son pouce effleure mes lèvres subtilement, je n’y tiens plus, j’entrouvre la bouche voulant Lui rendre hommage, mais Lady ne m’offre pas ce privilège… pas tout de suite, et continue à effleurer délicatement mes lèvres, jouant de mon trouble de manière subtile … puis Lady m’offre Son pouce, ce dernier se pose sur mes lèvres… mais c’est Lui qui prend possession de ma bouche, c’est cette dernière qui s’offre, qui se fait posséder et non l’inverse, Lady prend possession de moi gracieusement, mais Son emprise est là et s’affirme.
Je me délecte de cette partie de Sa Divine Personne qu’Elle me permet d’honorer comme il se doit, toujours conscient de cette chance unique qu’Elle me donne, j’en suis aux anges.

Lady finit par me retirer Son contact physique et m’invite à me relever après un instant d’observation mutuel… mon sourire doit certainement en dire long, sur mon état et mon trouble ressenti et suis satisfait de voir Son regard et Son sourire qui illuminent toujours Son visage.
Sa joie me fait plaisir à voir et c’est sur cette dernière magnifique vision qu’Elle m’invite à passer sur le palier, refermant doucement la porte après un long échange de regards complices qui me laissera planer encore un long moment.

C.


Chaque personne est unique et par conséquent chaque rencontre l'est.

S'il peut m'arriver parfois d'exiger que l'on mette genoux à terre devant Moi à la premiere entrevue, il y a des personnes dont il est plus plaisant d'obtenir la reddition sans avoir à la demander, elle en a d'autant plus de valeur.

De ce genre d'hommes qui ne s’inclineront jamais devant n'importe quelle paire de bottes.


Agnès


8 décembre 2017

Questions aux hommes qui se soumettent (question 13 - FIN- )



13- Dans le vaste monde du BDSM, il semble se distinguer 3 types de domination féminine (dans les grandes lignes): la gynarchie, la D/s et la "simple" séance SM. 
Pour rappel, puisque le terme est trop galvaudé et déformé, la gynarchie au sens large serait par définition un monde où les femmes domineraient sans partage dans TOUS les domaines de la société. 
Que penseriez-vous de la gynarchie dans notre société ? Et que pensez vous de la domination de votre femme dans votre sphère privée ?

Brieuc (conjointe “vanille”) : La gynarchie ne serait pas faisable en l'état... même si cela me laisse rêveur je pense surtout que les hommes devraient juste arrêter d’être aussi bêtes, car je pense que le monde actuel est quand même dirigé dans l'ombre pas les Femmes?
Dans la sphère privée c’est exactement pareil les Femmes ont quand même un pouvoir exceptionnel, mais Elle ne tire pas parti de ce dernier…
La plupart des hommes sont incapables et surtout totalement perdus lorsque leur Femme ne sont plus là…
Pour ma part je pense que je suis soumis à Elle, car je suis dévoué à sa cause et à son bien-être et non pas l’inverse…

Patrick (célibataire): La gynarchie dans la société de nos jours est à mon sens pas prête d arriver l homme est toujours mis en avant et peu de femmes arrivent a des postes de pouvoirs Je pense que nos antécédents Judéo-chrétien a toujours promu une société dirigée par les hommes et même si une impulsion pour attribuer plus de pouvoirs aux femmes ce fait il faudra de nombreuses années pour inverser la tendance
Pour ce qui est de la sphère privée même si j apprécierai la domination de ma femme j'aurais du mal à vivre en totale gynarchie. J'aime prendre aussi certaines décisions dans la vie de couple

Prégador (célibataire): Quelle excellente question ^^.
La gynarchie dans notre société est à mon sens aussi peu crédible que celle dans un couple. C’est un fantasme absolu en ce qui concerne la sphère privée. Je pense qu’à un moment ou un autre chaque soumis (et Dominante probablement) a rêvé de cette abnégation totale qui mène à l’esclavage BDSM. Mais c’est une parfaite utopie dans notre mode de vie actuel pour cause d’incompatibilité évidente. Bien que certains moments ou certaines situations peuvent être assimilés à de la gynarchie dans une relation BDSM, ça n’en reste pas moins très ponctuel.
En ce qui concerne la gynarchie comme modèle social, comment dire cela sans vexer la gent féminine^^… Je crois que même les femmes n’en voudraient pas, tout simplement.
Ceci n’empêche pas que j’imagine parfaitement ma femme Dominante devenir intransigeante, stricte et parfaitement Dominante dans chaque domaine de ma vie. Il faut juste trouver le bon équilibre crédible et compatible avec notre vie sociale, professionnelle et familiale.

Silvan (conjointe “vanille”) : la Gynarchie dans notre société n’aurait pas d’effet sur les inégalités actuelles entre femme et homme. Dans une société ou la femme dirigerait, ce ne serait qu’un effet miroir de ce que nous vivons au quotidien. Je pense que notre société a besoin de parité Femme-Homme, d’égalité à tout point de vue même si par construction nous ne naissons pas tous libre, égaux de droite et égaux physiquement.
juin 2018: depuis ce sondage, il est en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): La gynarchie est un cadre trop restrictif à mes yeux et peu réalisable en fait. Sauf pour les soumis carpettes à 200%. Notre société tend à vouloir le mettre en place par cette manipulation de masse. Mais comme expliqué plus haut, nous sommes complémentaires donc nous devons vivre sur plusieurs plans en fonction de nos compétences réciproques et personnelles.
Quant à ma relation avec ma Sadouce de mon cœur, j’adore, car c’est pur, juste, et sincère. Rien de plus, rien de moins


14- Et enfin pour finir: qu'est-ce qui vous manquerait le plus si demain vous deviez renoncer à toute pratique BDSM ? À votre soumission ? Et pour ceux qui ne pratiquent pas, qu'est-ce qui vous manque le plus ?
Brieuc (conjointe “vanille”) : Ce qui me manque c'est de vivre au moins une fois dans ma vie l'expérience d'être réellement soumis à une Femme, à ma Femme

Patrick (célibataire): Le fait de ne plus être dirigé et utilisé par la Maîtresse, pour moi cette façon de s’offrir au bon vouloir de sa Maîtresse est le plus important

Prégador (célibataire): Pourquoi arrêter ? Tout me manquerait voyons ^^.
Je serais si malheureux de revenir à une vie vanille… Je serais perdu, désemparé, sans repères.
Puisque je suis de ceux qui ne « pratiquent » pas depuis un moment, je dirais que ce qui me manque le plus est de ne pas pouvoir m’épanouir dans la servitude et de ne plus pouvoir apercevoir l’étincelle de plaisir briller dans les yeux de ma Dominante. Bien sûr, beaucoup d’autres choses plus concrètes me manquent aussi…mais la liste serait trop longue.

Silvan (conjointe “vanille”) : juin 2018: depuis ce sondage, il serait en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Quand je suis sans collier, ce qui fut mon cas pendant plusieurs mois, je me sens perdu et un vide en moi m’empêche d’être moi-même. Je ne me vois pas renoncer même si parfois, je me pose la question. C'est une partie de moi et je ne veux pas la refréner, car j'en souffre beaucoup trop.


Fin

7 décembre 2017

Questions aux hommes qui se soumettent (questions 10, 11 et 12)


← questions7,8 et 9


10- Selon vous, est-il possible de se soumettre à une Femme Dominatrice en ayant à côté une vie avec une compagne dite “vanille”? Développez.
Brieuc (conjointe “vanille”) : La question est très intéressante car selon moi la soumission implique la franchise. Je pense que le fait d’aller chercher une relation avec une Dominatrice en extra conjugal implique que l’on ne trouve pas cette satisfaction avec la femme avec laquelle on vit. Elle ne résout pas le conflit qui existe dans le couple. Elle peut tendre à apaiser les éventuelles tensions mais ne va pas solutionner au long terme les problèmes à moins que tout le monde soit consentant
Ce genre de relation peut être aussi une manière de vivre sa passion pleinement.
La vision de son propre couple est importante. Que suis-je prêt à accepter en contrepartie, suis-je prêt à ce que ma conjointe fasse ainsi…
Par ailleurs suis-je respectueux des Femmes si je trompe ainsi ma propre Femme ?
Je ne sais pas si j'ai réellement la réponse à la question que Vous me posez. Je sais en tout cas que je ne pourrais pas tromper ma Femme. Donc selon moi ce genre de relation est vouée à l’échec. Et surtout de ne vivre qu’à moitié les deux relations…

Patrick (célibataire): Pour ma part je ne me partage pas c'est soit je suis avec ma compagne vanille soit je suis avec ma Maîtresse avec qui je pourrais vivre une relation mixte D/s et vanille.

Prégador (célibataire): Non.
Je ne suis pas schizophrène. C’est encore plus impensable pour moi que d’aller voir une Dominatrice professionnelle.
Selon moi, cela s’apparente à de l’infidélité pure et simple. Je sais qu’on pourrait me répondre que certains hommes n’ont pas le choix car leur femme vanille refuse toute idée de domination, mais ça n’est pas un argument pour moi.
Je ne sais même pas par où commencer tellement j’aurais à dire sur le fait que ça m’est impossible à tous les niveaux…
Alors je répondrais juste ceci : et il fait comment le soumis avec sa femme vanille si sa Dominante décide de lui imposer une cage de chasteté ? ^^

Silvan (conjointe “vanille”) : Possible mais inconfortable. C’est en premier une question de fidélité dans le couple « vanille ». En second, mener un double vie, n’est pas chose facile et limite une relation avec une Femme Dominatrice. Le terrain de jeu en est réduit, de par les pratiques, de par son propre engagement dans une relation D/s.
juin 2018: depuis ce sondage, il est en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Oui, je le vis. Je reconnais que c’est assez complexe, mais pour ma part, mon choix est clair. Ma vie vanille ne me convient pas sur le plan sexuel et sincère. Je n’ai pu me donner à ma femme comme j’aurais souhaité, elle l’a refusé pour cause de déviance sexuelle à ses yeux. Pendant un temps, je l’ai refoulé, mais ceci m’est revenu en plein figure en raison de ma vie très riche en émotions. Mon besoin d’évoluer est trop grand que je ne pouvais pas le vivre. Pendant un temps, j’ai pris cela pour un simple jeu qui me soulageait psychologiquement, il est vrai et j’ai même été souminateur ce qui ne me plaisait pas vraiment aussi bizarre que cela puisse paraître.


11- Dans le cas d’une relation de couple ou amoureuse entre un soumis et sa Dominatrice, pensez-vous que, bien que soumis, l'homme puisse rester un soutien solide pour sa compagne Dom face aux difficultés de la vie ? Développez.

Brieuc (conjointe “vanille”) : Oui complètement. Les relations sont un échange qui dit échange dit implication des deux parties. Si une des deux parties se sent faible elle doit pouvoir compter sur sa moitié
Les épreuves de la vie font que l'on doit pouvoir compter sur l'autre. Pas que dans les jeux D/s

Patrick (célibataire): [cette question n'était pas dans la premiere mouture de ce questionnaire auquel il a répondu]

Prégador (célibataire): La soutenir ?? Et puis quoi encore ? Lui faire la vaisselle et la cuisine aussi ?
Hum…
La réponse est tellement évidente pour moi, vu que je n’envisage qu’une relation de couple (pérenne dans l’idéal) avec ma Dominante… Donc oui, bien sûr, qu’il doit la soutenir. Restons réalistes.

Silvan (conjointe “vanille”) : juin 2018: depuis ce sondage, il serait en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Oui bien-sur. Au contraire, c'est encore mieux. On peut vivre pleinement sa soumission et on se donner sur touts les plans. Et si ma maîtresse à besoin d'un homme fort et résistant, je suis là. Si elle a besoin d'une épaule pour pleurer, je suis là. Tout, comme je suis là, quand elle a envie de fesser ou d'ordonner pour son équilibre. Une relation avec ses tous.


12- Quelques mots (sans trop réfléchir) pour décrire la relation D/s – SM idéale…
Brieuc (conjointe “vanille”) : Franchise, Échange, disponibilité, complicité, confiance, respect, et l'idéal l'amour...

Patrick (célibataire): Relation complice, au quotidien, et sentiment d’amour avec la Maîtresse

Prégador (célibataire): Communication, ouverture d’esprit, réciprocité, éducation/dévotion, contrôle/obéissance, attirance réciproque…

Silvan (conjointe “vanille”) : juin 2018: depuis ce sondage, il serait en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Une relation amoureuse de complicité en se soumettant à sa dulcinée à tous ses besoins.



6 décembre 2017

Questions aux hommes qui se soumettent (questions 7, 8 et 9)



7- Selon vous, qu’est-ce qui définit une Femme Dominatrice ? Pourquoi ?

Brieuc (conjointe “vanille”) : C’est avant tout une Femme. En fait c’est pour moi une Femme qui a su s’affranchir des règles sociétales. Cela implique qu’Elle a fait un réel travail sur Elle d’introspection.
C’est une personne qui sait ce qu’Elle veut.
Elle n’est pas forcément comme pourrait le laisser croire son statut une personne insensible bien au contraire selon moi. Elle est entière n’aime pas l’approximation, ni le mensonge ainsi que la médiocrité.
Sa force est avant tout de se connaître très bien de cerner ce qu’Elle veut mieux que quiconque… ce qui lui permet de savoir ce qu’Elle attend des autres…
Elle veut selon moi se sentir aimée pour ce qu’Elle est et non pas ce qu’Elle représente

Patrick (célibataire): La dominatrice doit être attentive à son soumis, elle doit le protéger notamment lors de rencontres en public avec d’autres pratiquants BDSM
Elle doit respecter ses interdits tout en essayant de pousser son soumis à aller au-delà de cette barrière

Prégador (célibataire): Vaste question qui appelle plusieurs réponses différentes, selon si vous faites référence à la Dominatrice ponctuelle, professionnelle ou en couple (distinction que j’aurais pu faire aussi pour la définition de l’homme soumis, avec celui de séances, de soirée, en couple ou esclave). Je parlerais donc de celle que je connais le mieux et qui me correspond, c’est-à-dire la Dominante en couple, celle qui pratique la discipline domestique et la D/s.
Une telle Dominante est avant tout très respectueuse envers son homme soumis. Je le vois comme une femme très exigeante mais juste et qui prend soin de son soumis. Son objectif est de faire évoluer son couple avec pour mot d’ordre l’épanouissement réciproque. Elle a donc à cœur de tirer son homme vers le haut au travers sa domination, et pour son propre plaisir in fine. Ainsi, elle aime prendre le contrôle total et dans chaque compartiment de son couple. C’est une femme passionnée pour qui la domination est viscérale, sans aucun retour envisageable à la vie vanille.

Silvan (conjointe “vanille”) : juin 2018: depuis ce sondage, il serait en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Une domina est une femme qui se contrôle et libre (autonome). Elle prend plaisir à faire grandir son soumis. Avec une touche de sadisme bienveillant.


8-Que pensez-vous des Dominatrices professionnelles ? (Je ne parle bien sur pas des ces femmes qui s’improvisent “dominatrices” pour se faire un peu d’argent facile, mais bien des autres.)

Brieuc (conjointe “vanille”) : Elles ont trouvé chaussures à leurs pieds tant mieux. Je ne les juge pas , des personnes ont besoin d’assouvir leurs désirs ils ont besoin de le vivre à travers une relation vénale, car ils sont trop lâches pour assumer dans un autre engagement que financier…

Patrick (célibataire): J’ai déjà pratiqué ce genre de personne et mon point de vue est totalement négatif: pas de ressenti juste une prestation sans plus, avec en plus le chrono, à la clé inintéressante

Prégador (célibataire): J’apprécie beaucoup la distinction que vous faites entre parenthèses. Rien de pire que l’hypocrisie financière qui gangrène le BDSM.
Je n’ai jamais eu recours à une Dominatrice professionnelle, il m’est donc difficile d’en parler
, mais je n’ai absolument rien contre. Tout est clair dès le départ et elles « soulagent » sûrement beaucoup d’hommes soumis qui peinent à trouver chaussures à leur langue. Je pense même que certaines sont des passionnées également. Qui plus est, il semble que cela n’empêche en rien de créer un lien assez fort, voire pérenne, avec leurs clients.

Silvan (conjointe “vanille”) : juin 2018: depuis ce sondage, il serait en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Elles passent à côté d’un partage et d’un plaisir si intense. Après, ce sont leurs choix. Je pense qu’en devenant professionnelle, elles enlèvent la base de relation humaine. Personnellement, je regrette que l’on puisse être pro pour cela. Pour ma part, le BDSM est une relation d’amoureuse (cela peut être sans sexe) au sens sincère et pur. 


9- Pour vous, quelle différence entre aller voir une Femme Dominatrice professionnelle et une qui ne l'est pas ? Développez.


Brieuc (conjointe “vanille”) : L’implication d’une relation humaine implique un échange des deux parties donc de la Dominatrice et du soumis. Lors d’une séance on assume sa soumission au plus vite on consomme on arrête. Lors de relation non vénale il faut s’impliquer ce qui dit du temps de la patience au risque de tout perdre sans rien avoir… et surtout la relation vénale laisse libre cours à la lâcheté des hommes à ne pas vouloir s’engager…

Patrick (célibataire): La relation qui s’instaure entre la domina et son soumis tout simplement.

Prégador (célibataire): La même différence qu’entre aller au restaurant et cuisiner chez soi^^. Je plaisante : j’aime aller au restaurant aussi.
Pour moi, ça n’a rien à voir en fait. La question ne se pose même pas.
Il ne me resterait d’une séance avec une professionnelle que des marques physiques, rien de plus. N’étant en plus pas un pur masochiste, inutile de dire que je n’en retirerais absolument rien. En fait, c’est même à l’opposé de ma vision de la soumission puisque je ne conçois celle-ci que dans la dévotion et le service, or une professionnelle est à l’inverse au service de son client. Mais encore une fois je précise que je comprends parfaitement qu’elles officient.

Silvan (conjointe “vanille”) : Chez les « Pro », il y a une relation de client/fournisseur. Dans ce cas, il y a libre choix du « consommateur » sur le menu du jour. Ce qui pour moi et contraire à une réelle relation D/s. Chez une professionnelle, comment créer les fondations d’une relation ? Confiance, symbiose, dont de soi, relation durable et mutuellement bénéfique… la formule pro ne peut offrir qu’un ensemble de pratiques sans véritable relation.
juin 2018: depuis ce sondage, il est en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.

Sissi (conjointe “vanille” + une Maîtresse): Je ne peux pas me soumettre à une femme qui ne croit pas au partage et à l’échange. Une professionnelle est là pour obtenir de l’argent donc va satisfaire son client. Autre point qui me gêne, est le manque d’autonomie. Elle dépend du soumis donc ce n’est plus de la domination à mes yeux. Offrir un cadeau à sa maîtresse est pour lui faire plaisir, il y a une recherche de trouver une chose juste. Si c’est une demande, on parle de commande, alors elle dépend de son soumis donc c’est elle qui est dominée sans le savoir. Le soumis sait qu’il obtiendra sa prestation en fonction de son achat. Pour moi, c’est hors sujet. Maintenant quand on a un besoin d’argent et qu’on n’a pas trop le choix, je le comprends et déplore que notre société soit devenue aussi injuste.