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Avertissement

26 juillet 2017

Ce qui n’a pas encore été dit


Lorsque je racontais dans un précédent article mon entrevue avec Lady Agnès, j’en oubliais un point important. C’est Elle qui me le fit remarquer en lisant mes articles.

En effet, durant la pause thé, Lady voyant mon regard se poser ailleurs que sur Elle, me dit : « Regarde moi ! ». Surpris, je tournais les yeux vers Elle mais ne pus soutenir Son regard très longtemps et tournais les yeux vers la porte comme si j’espérais une solution de ce côté là. Elle m’intima à nouveau l’ordre de La regarder et j’obtempérais. Mais pas assez longtemps pour Elle et Elle éclata de rire en me demandant si j’étais mal à l’aise. Évidemment que je l’étais ! Elle m’en demanda l’explication et je bafouillais quelque chose d’à peine audible ni compréhensible qui signifiait « Je n’en n’ai aucune idée Lady ». Je me sentais comme une donzelle effarouchée, face à Elle, et comme j’avais été habitué par ma précédente Dominatrice à baisser les yeux plutôt qu’à La regarder en face, acte qu’elle considérait comme de l’impudence, j’en faisais de même avec Lady Agnès.

D’autre part, dans les yeux, on y voit beaucoup de choses. On dit que ce sont les fenêtres de l’âme, ce que je crois également.  Voulais-je Lui cacher que je ne savais pas comment me comporter face à Elle ? Elle semblait pourtant aimable, contente que je sois là, mais mon mal-être ne se dissipait pas. Puis d’un coup, Elle faillit me poser une question, se ravisa puis se leva et se posta devant moi. « Viens embrasser mes pieds » m’ordonna-t-Elle. Je ne me fis pas prié, content de m’agenouiller pour la première fois devant Elle, et rassuré d’être ainsi guidé. Je passais un long moment à embrasser Ses pieds qu’Elle a forts jolis dans Ses petites chaussures beiges puis, à Son commandement me relevait. « C’est bien » me dit-Elle en se rasseyant. Elle semblait satisfaite. Doutait-Elle que je le fis ? 

Nous parlâmes enfin des nombreux « jouets » qu’Elle possédait chez Elle, de quoi faire un joli petit donjon  me disais-je.
Évidemment, à la vue de ces objets très connotés, je ne pus m’empêcher de me projeter comme lopette de Lady, attaché, fouetté, martyrisé au rythme de Ses fantasmes.
Mais, comme me l’a indiqué Précieuse Lady Agnès, ce n’est pas à moi d’avoir l’impudence de penser ! Je dois obéir et ne pas penser qu’Elle va me faire ci ou ça. Cela m’a déjà valu punition. J’apprends jour après jour l’obéissance et je peux témoigner que ce n’est pas chose si facile que cela, même quand on rêve de devenir le soumis de Lady Agnès, car Elle a Ses exigences et est très stricte sur leur application. Je vais d’ailleurs bientôt en faire les frais, car après 100 coups de martinet que je dois recevoir dus à dix erreurs de ma part, ceux-ci se sont transformés en 10 coups de fouet. Mais j’ai hélas continué à me tromper et quelques dizaines de coups de martinet vont venir s’ajouter aux dix coups de fouets.

Honnêtement, si je n’ai jamais fait exprès de provoquer ces punitions, je dois avouer qu’une certaine excitation est venue nourrir mes fantasmes BDSM et m’imaginer attaché, le corps offert au plaisir de Précieuse Lady me trouble. Comme il semble que je sois assez résistant à la douleur, ce qui plut à Lady quand je Lui annonçais, je Lui ferai honneur en ne chouinant pas à chaque coup. Mais j’ai aussi mes limites et si je dois verser des larmes, je pleurerai. Qu’importe. Ce ne sera pas ma première punition, mais une grande première avec Précieuse Lady Agnès.


Quoi qu’il en soit, je Lui dois d’abord et avant tout vénération, respect, attention et déférence. Là, j’ai beaucoup de travail à faire sur moi-même, oublier mes besoins pour ne laisser la place qu’à ceux de Lady, de Précieuse Lady.



À bon entendeur.

M.

22 juillet 2017

Exceptionnelle Lady



Par où commencer pour décrire une personnalité telle que celle de Lady Agnès ? Je vais m'y hasarder en espérant qu'Elle me pardonnera les erreurs de jugement que je pourrais commettre.


Femme avant tout, Lady Agnès est Une Personne pour qui la liberté d'être est fondamentale. Simple et accessible, Elle offre au regard de Son soumis potentiel une palette de possibles absolument hallucinante, et Elle vous déroutera très vite. Alors que vous croyez avoir saisi la direction, le sens de Sa Domination, Elle prend un virage à 180 degrés et vous vous retrouvez aux antipodes de vos prévisions. Déstabilisé, je l'ai été mille fois au cours de ce merveilleux week-end qu'Elle m'offrit de partager à Ses côtés.


Un regard qui ne laisse rien au hasard, mais que vous penserez au premier abord classique et convivial, ce qu'il est d'ailleurs, mais qui vous observe avec attention, amusement et précision. Lady Agnès ne laisse rien au hasard ou, si Elle le fait, c'est uniquement pour se laisser une part à l’improvisation comme Seules savent le faire Les Grandes Dominatrices.

J'ai été profondément touché par la complexité de Cette Femme et j'ai, par un élan du cœur, souhaité l'appeler Chère Lady. Ce droit me fut refusé, car trop quelconque. Je trouvais alors « Précieuse Lady » qui lui a convenu. Le terme de « Ma » Précieuse Lady ne m'est toujours pas autorisé. Je me conforme donc à Ses règles. Je vous parle donc de Précieuse Lady.



Précieuse Lady a une autorité naturelle incontestable, je le ressens et cela me convient parfaitement, car j'adore Lui obéir et me soumettre à Elle. J'ai eu une démonstration de sa puissance lorsqu'un jour je me suis permis un fou rire devant Elle, certainement par nervosité, et je vous promets que lorsqu’Elle m'a attrapé par le collier et tiré la tête en arrière fermement en me disant « Cela suffit ! », je ne me le suis pas fait dire deux fois. C'est cela Une Vraie Dominatrice. Douce mais redoutable si on lui manque de respect.


Elle décide, s'amuse, vous teste, jamais méchamment mais joue au chat et à la souris. Elle aime voir Son poisson hors de son bocal, mais je pense aussi qu'Elle aime attraper Son soumis comme le chat qui laisse partir sa proie pour mieux la rattraper. D'ailleurs, Précieuse Lady Agnès aime les chats. Est-ce un hasard ? Ne lui offrez jamais de toutou Elle n'aime pas cela. Ni les soumis geignants comme des chiens abandonnés !

Précieuse Lady est aussi très attentive aux fautes commises, qu’elles soient orthographiques ou relatives aux manquements à Ses règles. Là-dessus, je témoigne qu’un ordinateur ne pourrait rivaliser avec Lady Agnès. Elle ne vous laissera rien passer, et c’est tant mieux.


La classe. La grande classe pas forcément accessible au premier abord, car Elle ne cherche pas à impressionner mais Son Style, si vous êtes attentif et investi, vous apparaît petit à petit. Les détails, subtils et parfois surprenants définissent Précieuse Lady dans Son quotidien et dans Sa relation à Son prétendant soumis. Je peux passer deux heures au téléphone avec Elle sans m'ennuyer une seule seconde. Je Vous remercie d'ailleurs Précieuse Lady de m'octroyer parfois ces moments délicieux.


Ne soyez jamais en retard, Lady ne l'accepterait pas. Précieuse Lady est tout pour moi, je ne suis rien, que Son prétendant soumis en éducation permanente, ce dont je La remercie encore et toujours. Donc pas de retard possible, ce serait une marque d'irrespect.



Elle sait jouer la distance pendant que je suis à genoux devant Elle mais ne l'est jamais vraiment. La savoir heureuse de m'avoir à « Sa Botte » est une jouissance mentale énorme pour moi. Je n'en suis qu'au début mais j'espère aller très loin avec Elle, aussi loin qu'Elle acceptera de m'emmener.



Je souhaitais écrire ce petit éloge à Lady Agnès qui mérite bien plus !


Vénération grandissante, soumission de plus en plus profonde, je vais vers Elle avec le désir de La servir et de La découvrir encore.




M.



17 juillet 2017

Rencontre de M.par Lady


  Le dîner avait été agréable et Je devinais chez lui un potentiel à la soumission très intéressant.
Mais dans un lieu tel qu'un restaurant, il n'est jamais simple de se faire totalement une idée sur les capacités et la motivation d'un candidat soumis.
En public, ils se sentent encore à l'abri, protégés par l’extérieur, ils savent que ce n'est pas là que Je vais exiger d'eux qu'ils se mettent à genoux devant Moi. Ils n'ont en face d'eux qu'une Femme.
  Curieuse de voir ce qu’il deviendrait dans un lieu plus intime, Je lui ouvrais la porte de Mon territoire.

  Ma collection de floggers accrochés au mur de Mon salon ne laisse aucun doute sur celle que Je suis, ni sur Mes préférences.
Je le vois rapidement, le semblant de vernis commence à craquer, ses yeux s'attardent sur Mes jouets, les découvrent tandis que Je prépare le thé.

  Moi, assise sur Mon canapé, lui en face sur un tabouret un peu plus bas, Je l'observe. N/nous bavardons tranquillement.
Il s'agite nerveux, le regard ne sachant où se poser… Mes jouets, la porte… il a autant envie de fuir que de rester, cela se bouscule dans son esprit.
Rien ne M’amuse plus que de les voir se débattre ainsi, J'ai l’impression de regarder un poisson sorti de son bocal. Et comme Je suis joueuse, en rajouter une couche :
Regarde-moi, quand tu me parles.” d’une voix calme et posée.
Il essaie mais ne résiste pas, Je me régale…
Regarde-moi”… dès que son regard s'échappe...Regarde-moi”
Cela dure un bon moment. 
Allez, remettons le poisson dans son bocal. 
Je ris cela le détend… un peu…

Mais comme Je ne résiste jamais très longtemps à Mes envies de jouer, Je me lève, vais faire quelque chose dans une autre pièce pour le laisser reprendre son souffle puis reviens. Je m’arrête à côté de lui :
" Et si là je te disais : à genoux devant moi
– je le ferai Lady, me répond-t-il intimidé mais heureux 
Et le voilà transi, à M'embrasser les pieds…
-Ça suffit ! Rassieds-toi."

  N/nous échangeons encore quelques mots puis Je le reconduis à la porte…

  Eh oui, jamais le premier soir 😏.
  Il a déjà eu bien plus que d’autres n’auront jamais.


Lady Agnès



13 juillet 2017

Comment ai-je rencontré Lady Agnès ? 2/2



← partie 1/2

...
  Lady Agnès m’avait donné un rendez-vous dans un lieu précis et à une heure précise et si je n’étais pas là à l’heure Elle ferait simplement demi-tour. Non discutable ! Mais un soumis peut-il discuter les ordres d’une Lady ? Je commençais à sentir que je ne devais pas plaisanter avec Ses consignes. Comme je partais de Paris, je m’y pris deux heures à l’avance afin de ne pas me retrouver chou blanc, car j’étais sûr qu’Elle ne blaguait pas et que distance ou pas, Elle ne transigerait pas. J’étais presque furieux qu’Elle me menace ainsi (c’est ainsi que je le vivais à l’époque) de partir sans m’attendre alors que je faisais 300 km aller-retour pour dîner avec Elle. Je Vous remercie de Votre fermeté Lady Agnès. J’en ai besoin pour devenir celui que j’espère, celui qui vous servira peut-être un jour correctement. Bref, me voilà parti.

  J’arrivais avec une demi-heure d’avance, sans avoir profité du paysage pourtant agréable, car j’avais les yeux rivés sur l’heure du tableau de bord. Je trouvais le lieu, m’installais devant une bière, histoire de me donner du courage, car je n’en menais pas si large que cela malgré ma vanité de « mec » et profitais du bon air de la province. À l’heure moins 3 minutes, je me levais et avançais vers le lieu. Je n’eus pas à attendre, Elle fut précise au quart de seconde près. Je La saluai puis La suivis dans le restaurant proche dans lequel Elle avait prévu que nous dînions.

  Le dîner se passa fort agréablement, N/nous primes le temps de N/nous découvrir, puis N/nous allâmes marcher dans les rues de la ville en question.       
  Elle stoppa tout à coup devant une porte, sortit un trousseau de clés et me dit. « Ici c’est chez moi. Je t’invite, car ta compagnie m’est agréable. Mais je ne le fais que rarement ». Je La remerciais de cette faveur qu’Elle me faisait et N/nous entrâmes chez Elle. Désolé pour ceux qui aimeraient que je leur raconte comment c’est chez Lady Agnès, mais je ne le ferai pas. Il vous faudra mériter ce privilège. Ce que je peux dire par contre, c’est comment je me sentais. La convivialité du lieu me plut tout de suite. Quelque chose de chaleureux qui provoque bien-être et détente, même si certaines « décorations » pourraient laisser à penser autrement. Lady Agnès m’observait. Et plus Elle m’observait, plus je sentais un malaise m’envahir. Très souriante et agréable, Elle ne me malmenait pourtant pas, loin s’en faut.
Cette sensation de n’être pas vraiment « dans mes baskets » face à Lady Agnès, je pense qu’elle vient du fait que je ne savais pas me positionner dans la relation. Étais-je venu comme soumis ou comme apprenti ? Je souhaitais lui montrer que j’avais une petite éducation de soumis, mais Son regard scrutateur mais bienveillant me fit comprendre qu’Elle ne s’y trompait pas et qu’il allait falloir que j’assume de repartir à zéro avec Elle, d’où ma vulnérabilité, mon manque d’assurance qui m’envahissait de plus en plus.

  Heureusement N/nous finîmes par rigoler de ma gêne et N/nous prîmes le thé que je lui servis comme il se doit et parlâmes de choses qui ne concernent pas d’autres personnes qu’Elle et moi et que donc, je ne raconterai pas ici.
Détente cigarette dans un endroit aéré car Lady Agnès n’a pas le souhait que l’on fume à l’intérieur et la soirée passa très vite. Si vite que je me retrouvais dans ma voiture, légèrement éthéré, heureux de cette rencontre mais avec, assez tard dans la nuit, quelque 150 km à parcourir pour rentrer chez moi.


Fin


M.

10 juillet 2017

Comment ai-je rencontré Lady Agnès? 1/2



  Un lien. Un simple lien que Facebook m’a recommandé de demander en ami, au vu je suppose de nos affinités communes dans le domaine qui nous rassemble, la relation D/S. J’ai dû suivre la consigne et me présenter à Elle avant d’être accepté, ce que je fis de bonne grâce.

  Après qu’Elle m’eut accepté en ami, j’ai découvert Son blog. Énorme travail fait en amont pour arriver à un tel résultat, ce blog est riche de mille enseignements, liens et je n’en ai pas encore fait le tour. Mais N/nos débuts ne furent ni simples ni immédiats. J’ai d’abord mis quelques commentaires sur le blog me semble-t-il, mais cela n’eut pas l’effet escompté, celui d’attirer Son attention sur moi. C’était mal La connaître. Je restais sans réponse durant un mois puis, consultant un jour Son blog, je vis qu’Elle proposait un concours d’écriture sur le thème d’un “après-midi avec Lady Agnès”, avec comme récompense un dîner en tête à tête avec Elle.

  Passionné d’écriture et très inspiré par tout ce que je lisais de Ses articles, il ne me fut pas très difficile de trouver l’inspiration. Je déposais donc un texte sur Son blog, qu’Elle mit en ligne après l’avoir validé. Puis le temps passa. Je ne voyais rien se produire. Pas de votes, pas de décisions sur qui serait le premier et je m’impatientais. Apprenant que Lady Agnès avait été souffrante, je rengainais mon impatience puis, un jour, décidais de Lui écrire.

  C’est là que tout a commencé. N/nous sommes entrés en relation continue assez rapidement. Je ne La cernais pas du tout, mais alors pas du tout. C’est assez logique, au demeurant, puisque je n’avais, pensais-je, capté que Son esprit. Mais, là aussi, je m’étais trompé. Elle me demanda une fiche détaillée si je puis dire sur ma personne (pas physique mais sur ma vie), ce qui me mit pour la première fois mal à l’aise, car je décidais, sans en connaître la raison, de ne rien Lui cacher. Je me mettais à nu devant Elle. Je décidai d’avancer directement, sans détours, comme Elle-même le suggérait dans Son blog.


 Bref, de conversations agréables en échanges sympathiques, Elle me proposa de N/nous rencontrer. Ce fut une surprise pour moi qu’Elle accepte, mais j’en étais ravi. Si je dois être honnête, aujourd’hui où mon esprit commence à changer, je peux dire que je l’ai vécu, et je vous en demande pardon Lady Agnès, comme une victoire personnelle. Oh ! l’imbécile… Je ne savais absolument pas à Qui j’avais affaire.


  J’étais à cette époque, et c’était il n’y a pas si longtemps, une personne très imbue d’elle-même et Lady Agnès, qui l’a sûrement perçu, ne m’a rien laissé passer. Merci Lady. Sans Vous, je n’aurai jamais franchi cette première porte vers la liberté, celle d’apprendre ce qu’être soumis signifie.


...



partie 1/2