:

bouton sondage

Avertissement

30 septembre 2016

Le martinet (par Lady) 2/2

<- partie 1

...

Je reviens vers elle, glisse ma main sur ses fesses et finalement lève le bras et assène la première claque. Elle gémit délicieusement , entre douleur et joie. Une claque, puis deux, puis d’autres se succèdent. D’abord la main, puis la brosse.

Surtout ne pas aller trop vite trop fort, c’est le secret. Monter progressivement en intensité. Écouter ses gémissements, savoir entendre si le soumis supporte bien. Je sais où je veux l’amener. Le proverbe le dit : “Qui veut aller loin ménage sa monture”. Alors j’alterne coups et caresses. Vérifiant au passage que la peau réagit bien, qu’elle se colore, qu’elle ne se boursoufle pas… pas encore…

Je décide enfin de passer aux choses sérieuses, je pose la brosse, prends le martinet en main.

Pour qu’elle prenne bien la mesure de ce changement, je passe les lanières en cuir sur sa peau. L’appendice masculin est dressé, les lanières passent dessus… Ah si je m’écoutais, je sais bien ce que je ferai… mais ce n’est pas ce que j’ai prévu pour ce soir… ce sera pour plus tard, pour une autre fois…

Je me recule, le manche du martinet dans une main, de l’autre je soupèse les lanières en cuir (j’adore cette sensation de lourdeur dans le creux de ma paume).

Et enfin, le premier coup. Pas trop fort, juste ce qu’il faut. Le gémissement devient plus sourd, mais ma petite femelle encaisse bien. Alors progressivement, j’augmente l’intensité et elle résiste toujours. Parfois, je glisse ma main sur sa peau pour apporter juste ce qu’il faut de douceur pour l’encourager, pour la laisser reprendre son souffle. Parfois, j’attrape son appendice, l’emprisonne fermement dans ma main, histoire de lui rappeler que oui, pour cette fois encore, je l’autorise à bander mais qu’il n’en reste pas moins vulnérable, à ma merci.

Je suis en nage. Comme elle ne peut me voir je tombe la jupe, je serai plus à l’aise.

À un moment, quelque chose change dans les gémissements, quelque chose d’indéfinissable, je me colle à elle, son corps frissonne, par la douleur, par le contact de mon corps qu’elle peut deviner presque nu. Je vérifie qu’elle est toujours consciente de ce qui lui arrive. Oui.

Ah, si tu voyais mon visage, tu verrais comme mon regard est intense, envahi d’une lueur où se mêlent l’excitation, la joie et une forme de gourmandise (à moins que ce ne soit une forme de perversité…).

Alors je reprends de plus belle, faisant tournoyer le martinet à un rythme effréné jusqu’au moment où je sens ma satisfaction à son sommet, où même si je sais que je n’ai pas donné ma pleine mesure, je me sens tout de même libérée de mon envie. Je suis à la frontière, juste avant que l’esprit ne se déconnecte. Cet instant infime où je sens que si je continue je ne maîtriserai plus mes pulsions sadiques. Chose magique, c’est à ce même moment que les gémissements sont devenus presque inaudibles, que Clara commence à trembler. Comme un orgasme que nous aurions atteint ensemble.

Je pose le martinet, l’apaise, la détache et l’aide à s’asseoir. Entre le rire nerveux et les sanglots, elle se laisse submerger par ses sensations, par des émotions qu’elle m’avoue n’avoir jamais connues auparavant.

Elle me dit son envie de me toucher… je n’ai pas pour habitude d’accéder aux demandes d’un soumis, mais là je sens qu’elle en a besoin pour retrouver son calme, comme un petit animal blessé. Et puis elle l’a bien mérité…

Alors je m’approche d’elle, pose sa tête contre ma poitrine et la laisse me caresser les jambes. Elle s’apaise doucement. Dans son regard, de l’étonnement et une joie immense. Moi, je me sens incroyablement détendue. Vidée, mais heureuse. Rassasiée de sadisme (jusqu’à la prochaine fois) et reconnaissante de l’abandon que Clara m’a offert.

Lady Agnès

29 septembre 2016

Le martinet (par Lady) 1/2



J’avais une terrible envie de flageller.

Cela me prend parfois, comme ça… ça ne s’explique pas… ou plutôt si… je n’avais pas joué du martinet depuis plusieurs semaines. Du moins, pas avec l’intensité que j’aime tant.

Le petit soumis débutant qui venait me voir ces dernières semaines était du genre douillet, alors il fallait que je me retienne, que je ne l’abîme pas trop, ni trop vite… mais il y a quelque chose de frustrant à retenir son bras. Heureusement, j’avais eu l’occasion de le punir et j’ai aimé voir les marques laissées par ma cravache.

Mais même si les punitions sont indispensables, surtout lorsqu’il s’agit d’une transgression à des règles de sécurité (et dans ce cas, mon bras devient terrible), ce n’est pas ce que je préfère…

Non, ce que j’aime c’est la flagellation “plaisir”, celle que j’inflige uniquement parce que j’en ai envie. Une bonne flagellation sur un cul qui se trémousse entre douleur et plaisir, il n’y a rien de meilleur.

J’avais donc cette envie depuis quelques jours. Mais quand cette envie me prend, elle est parfois si intense que je sais que je vais avoir la main lourde. Je contactais donc Clara par mail pour lui parler de cette envie, espérant vivement que cette femelle que je n’avais eu entre les mains qu’une seule fois jusque-là, serait suffisamment courageuse pour avoir envie de me satisfaire. Et ce fut le cas. En parfaite femelle soumise, elle se porta volontaire, bien décidée à apprendre à subir mon sadisme.

Elle est arrivée quelques minutes en avance, ce qui montrait sa motivation. Généralement, je n’ouvre pas ma porte avant l’heure dite, quand je dis 19 h, c’est 19 h ni avant ni après… mais parfois il m’arrive d’être “gentille” et d’encourager la motivation… je ne l’ai donc laissé attendre que 5 minutes avant de lui ouvrir.

Sachant ce que j’allais lui faire endurer, j’ai décidé de retenir mon impatience et de lui laisser le temps de se glisser dans sa seconde peau… sa peau de femelle soumise… Pour qu’elle soit endurante, il fallait qu’elle soit dans le bon état d’esprit.

Changement de tenue, un peu de service et finalement, le moment venu.

Après quelques soucis d’intendance avec mon nouveau jouet qui n’ont fait que rajouter à mon impatience, la voici enfin telle que je la veux, accrochée à ma porte, jambes entravées.
Quel délice de la voir ainsi offerte, à ma merci.

La féminisation lui va à merveille et cela a le don de déclencher chez moi des envies quasi sauvages… une sorte de voracité, que je dois retenir pour mieux savourer l’instant.

Je la caresse, vérifie qu’elle est bien dans l’état dans lequel je la veux, excitée au possible. Et soudain, d’un geste sec, je descends sa robe par ses épaules. Son dos est dénudé, juste un instant avant que le tissu ne s’échoue finalement sur le sol à ses pieds. Le corset que je lui ai mis lui va à ravir, il met encore plus en valeur son petit cul si délicieux de femelle. Mes mains le parcourent, j’en prends toute la mesure.

La mettre en position d’attente, l’abandonner un instant, m’éloigner pour faire monter en elle la tension et le temps pour moi de choisir l’accessoire. J’hésite un instant : le petit paddle en cuir ? Le grand ? Un de ceux en bois ? Ce sera une simple brosse à cheveux. Le dos de cette brosse est bien plat et je sais qu’il n’est pas “trop” terrible.


27 septembre 2016

Le martinet (par Clara)



Je suis là, devant Elle, avec mes bas, la petite culotte, le soutien-gorge et le corset qu’Elle m’a prêtés, mes cheveux de blonde attachés en queue de cheval, collier et attaches aux poignets et aux chevilles. Lady essaye de m’attacher à sa dernière invention, un sommier de lit à lattes adossé à une porte, spécialement amélioré pour ses soumis. Malheureusement, je suis trop grande et le sommier glisse … qu’à cela ne tienne ! On revient à la bonne vieille méthode. Lady m’attache à sa porte directement comme elle l’avait fait la première fois. Je suis face contre porte, je ne peux la voir, juste deviner, attendre, entendre… Elle caresse mon petit cul, par à-coup, descend brusquement ma robe entre deux caresses, jusqu’à ce que celle-ci soit à mes pieds, encore une caresse, un frôlement sur mon sexe en érection, et c’est la culotte qui se retrouve à mes pieds avec la même vivacité. Elle s’écarte de moi, va chercher quelque chose …

Qu’est-ce que je fais ? Je tourne ma tête pour voir ce qu’Elle prépare ? Non, j’attends … sagement … Elle ne m’a pas donné de consigne. Je préfère ne pas la décevoir et attendre …

Elle revient et caresse ma croupe tendue vers Elle de ses mains douces. Et clac ! Première fessée et clac ! Cette fois ce ne sont plus ses mains mais un paddle sans doute qui me fait sursauter sous la douleur. Et puis c’est le tour du martinet ! J’encaisse sans broncher. Chaque coup est une torture qu’Elle apaise de ses caresses. De temps en temps, Elle attrape ce qui reste de mon masculin et serre fort entre ses mains en tirant vers l’arrière. Je lui appartiens. Elle peut en faire ce qu’Elle veut. Elle sait. Ma respiration varie au rythme des assauts. Je ne pense à rien qu’au prochain coup. Pour ne pas crier.

Plus vite ! Le martinet tourne à plein. Je perds la tête, la notion du temps, je ne suis plus que des fesses qui subissent les lanières cinglantes. Elle s’arrête, me caresse en me demandant si je sais encore où je suis. Oui ! Alors elle recommence de plus belle et je ne vis que pour recevoir les attaques de son martinet !

Ça y est ! Elle a décidé que j’avais souffert suffisamment longtemps. Je suis fier de moi… Toute la pression s’évacue d’un coup. Une bouffée m’envahit. J’ai envie de pleurer de plaisir. Je pleure ! Un peu … ne pas montrer à quel point je suis bien. J’ai envie d’éclater en sanglots ! Mais pas aujourd’hui. Peut-être une autre fois … Des réminiscences de mon masculin …

J’ai envie de la toucher, le lui dit. Elle s’approche de moi et me console de sa douceur. Ses paroles sont douces. Je sais où je suis. Assis sur un pouf, chez Elle. Dans un état second. Elle, debout, me prend contre Elle et me permet de lui caresser les jambes. Je profite de ce moment alors que je redescends sur terre à ses côtés. Elle m’accompagne. Toujours envie de pleurer … et puis je reviens à moi. Je suis épanouie. Incrédule, abasourdie de ce que j’ai ressenti ! En manque déjà !

Clara


23 septembre 2016

Je suis un homme soumis - témoignage


J’ai toujours été très amoureux de ma femme. Après plus de dix ans de mariage, nous avons vécu une sérieuse crise au sein de notre couple. La cause de nos disputes était toujours la même : le sexe. Je la trouvais trop peu portée sur la chose et ça me frustrait. De son côté, elle avait de la peine à admettre mon appétit et estimait que je réclamais trop. L’idée d’aller voir ailleurs m’a traversé l’esprit. Mais je suis pour la fidélité, et à part la sexualité, tout allait tellement bien dans notre couple que je trouvais dommage de ne pas essayer de trouver une solution. Je me suis mis à consulter des sites Internet spécialisés sur le couple et sur la soumission. Mon épouse a toujours été la tête pensante du couple et je nourrissais depuis longtemps des fantasmes de soumission. J’ai pris conscience que cela pouvait être la solution pour nous. Le concept m’a conquis. Dès ce moment, j’ai désiré que mon épouse prenne le pouvoir et qu’elle aime cela.

Je lui ai fait part de mes désirs en lui offrant de devenir son chevalier servant. Le principe du jeu, que nous appliquons toujours, est simple : elle peut recourir quand elle le souhaite à mes services. C’est une forme de cadeau que je lui fais en me mettant entièrement à sa disposition. Pendant que je m’occupe des tâches ménagères qu’elle exige de moi, elle a tout le loisir de prendre du temps pour elle. Mon but, c’est qu’elle soit complètement détendue et épanouie… Et ainsi, plus disponible pour pouvoir me donner l’amour dont j’ai besoin. Au début, mon épouse a réagi avec tiédeur à ma proposition. Elle n’y croyait pas vraiment. Il a fallu du temps pour qu’elle accepte d'essayer, puis enfin qu'elle admette que cela était complètement plausible. Le système s’est lentement mis en place.

Après quelques mois de ce fonctionnement, je ne lui mets désormais plus la pression pour avoir plus de sexe. Je ne réclame plus rien : c'est à elle de jouer. Je vaque à mon travail et me calque sans faillir sur son rythme et sur ses envies à elle. Mon épouse peut savourer l’obéissance et la promptitude de son homme. Elle est libre ensuite de me récompenser ou non par une attention, une caresse, un baiser. Elle possède les pleins pouvoirs d’attiser mon désir et de me cueillir lorsqu’elle se sent partante. Elle peut ainsi considérer mon ardeur comme une précieuse ressource plutôt que de me voir comme un obsédé du sexe. Sa seule responsabilité est simplement d’y penser : elle ne doit pas oublier d’avoir envie d’accorder ses récompenses et de choisir le moment.

Au-delà de l’aspect sexuel, me dominer est pour elle un formidable moyen de développement personnel, car cela l’oblige à prendre clairement conscience de ce qu’elle veut et de l’exprimer sans détour. Face aux enfants, mon épouse s’adresse à moi de manière classique car, pour une question de construction de leur propre personnalité, nous ne voulons pas qu’ils aient l’image d’un père exploité voire opprimé. En leur présence, je rends officiellement service à ma femme et nous donnons l’image d’un couple qui s’aime et qui s’entend bien. Il n’est pas non plus question que je m’écrase complètement : j’ai aussi le droit d’exprimer mes désirs et mes points de vue. Ma place de mari soumis inclut le plaisir, en cas de conflit entre nous, de résoudre cette problématique, en contemplant mon épouse prendre librement les décisions qui lui plaisent. Ce principe fonctionne car elle a du bon sens, et les limites se posent naturellement.

Depuis que nous avons adopté ce mode de vie, je me sens de nouveau très amoureux d’elle. Cela apporte de l’intensité et du piment au sein de notre couple. Même si j’aimerais qu’elle prenne plus la peine de considérer ma soumission, et sa domination, comme quelque chose de magique. Comme dans n'importe quel couple, il s'agit de ne pas se reposer sur ses lauriers. Sinon, c’est la routine qui s’installe. Je lui reparle alors de mes fantasmes, mais aussi de suggestions l'encourageant à jouir au mieux de sa suprématie. Idées qu'elle restera libre d'appliquer ou non. Un des freins qui ternissent parfois l'enthousiasme de mon épouse, c’est la crainte d’être hors norme. Si je disais «On arrête ce jeu maintenant », je pense qu’elle serait d’accord, à mon grand désespoir.

Notre mode de vie n’est pas standard, mais notre démarche s’inscrit dans une quête de bonheur et d’épanouissement. Être un mari soumis est une des manières d’y accéder qui me convient très bien. Quant à moi, mon degré de frustration avoisine maintenant le zéro…


Philippe

19 septembre 2016

Quelle chaleur! (par patou) fin du texte



Puis j’ai perdu le fil. La fatigue. La nuit. Je n’arrivais plus à tenir la position, ni à penser. J’étais vidée. Pas à la hauteur, je m’en voulais. Lady m’avait demandé ce qui se passerait si Elle me retenait cette nuit-là. J’avais peur de ça. Pas d’être déflorée, ni de dormir chez Elle, juste peur d’être aussi vivante qu’une poupée de chiffon, de me montrer sous un mauvais jour. Je me sentais déplacée, incongrue, avec pourtant toujours une forme d’excitation mentale. C’était étrange. Comme hors du temps. Lady m’a dit de m’exprimer lorsque j'ai soif, si j’ai chaud, si je suis fatiguée, mais comme je veux lui plaire j’hésite à le faire, ou plutôt comme si je prenais la responsabilité de rompre un charme. Mais à ne rien dire Elle peut ne pas comprendre, douter, se demander si Elle fait les choses bien, et je la mettrais en difficulté. Elle veut une soumise en forme, pas un chiffon. Je dois arrêter de me dire que je suis seule à savoir ce qui est bon.

J’avais, adolescent, deux ambitions professionnelles : être un réalisateur de cinéma et écrivain, et pute. Mon cousin m’avait dit qu’un de ses copains voulait que je le suce et qu’il me paierait pour ça. Ça n’est jamais arrivé et j’en voulais à mon cousin de ce faux espoir. Je m’imaginais déjà à genoux devant ce garçon plus grand que moi et le sucer comme une pro. J’ai eu le même sentiment avec le garçon dans le canapé, que j’étais sa pute. Et ce soir-là dans une boîte gay, ou à moitié déshabillé dans les toilettes du sous-sol entouré de plusieurs garçons qui imaginaient déjà faire une tournante, j’ai soudain pris peur malgré un désir exacerbé. Je ne me souviens pas si j’ai joui ce soir-là, mais émotionnellement c’était le cas.

Avec les femmes ce que je recherchais ce n’était pas de les baiser comme mes collègues mâles me l’expliquaient fièrement quand ils m’annonçaient avoir « sauté » une telle ou une telle. D’abord je ne disais jamais de noms. Parfois par alibi j’annonçais juste avoir passé une bonne soirée. C’est ce qui s’appelle forger un alibi. Mais j’aimais donner du plaisir aux femmes à qui je plaisais et qui me plaisaient. Elles furent aussi assez nombreuses, plus que ce que j’ai pu annoncer à ces mâles. Je n’avais pas besoin de me retenir d’éjaculer en elles j’étais tout entier obsédé par leur plaisir. La nuit pouvait passer en un éclair leur corps adoré, traitée en Princesse. Souvent elles attendirent de me voir éjaculer comme une preuve ultime que j’avais pris du plaisir. Elles s’en sont presque toutes inquiétées, preuve de leur altruisme, tout comme je me serais inquiété qu’un garçon ne gicle pas dans ma bouche alors que je le suçais. Les ai-je déçues ? Peut-être après tout. Mais j'avais l'impression de leur avoir apporté un moment de pur plaisir gratuit. Je me comportais déjà comme un jouet sans savoir que j'en étais réellement un.

Samedi donc, la chaleur eut raison de moi. Elle m’a enveloppé dans un brouillard. J’aurais peut-être dû prendre une douche froide. Dire simplement qu’il me fallait une demi-heure, une heure à boire. Pas un verre, un litre d’eau avec des glaçons. Au lieu de ça je me suis cru un chameau capable d’affronter le désert. Je regrette d’avoir fait ça, c’est stupide. Je ne suis plus un mâle qui décide de tout.

J’ai tellement envie de vivre ma vie de femelle bien dressée. Pardon Lady Agnès, patou doit maintenant porter le plug une heure (comme vous l’exigez), ça manque à patou, pas de plug hier soir, pas de plug ce matin, il faut que mon trou soit prêt Lady.

Fin





16 septembre 2016

Quelle chaleur! (par patou) partie 3



Mais il y en eût d’autres ensuite que je pêchais sur minitel. Il y en avait un magnifique, le dildo transparent me faisait penser à sa queue, plus épaisse, mais parfaite. Il avait une odeur, sa chair avait un goût qui me rendait fou. Il arrivait chez moi, s’étendait sur le canapé, ouvrait sa braguette, et je suçais jusqu’à ce qu’il gicle. Il devait m’apprécier comme suceuse il est revenu plusieurs fois.

Il y eut celui qui essaya de me culbuter sur le capot de ma voiture, après m’avoir ordonné de l’attendre queue à l’air en pleine nuit sur un parking. Celui qui me demanda de l’attendre dans un bosquet d’une forêt juste vêtu d’une culotte que j’avais « emprunté » à ma compagne de l’époque. Il y eut celui qui exigea de me voir en robe. Il était dominant, mais doté d’une toute petite queue, il éjacula entre mes fesses sans qu’il puisse me pénétrer. Lui aussi aimait cela en forêt. Il y eut cet acteur porno, doté d’une fort belle queue, le seul dont j’ai désiré qu’il me baise, mais il eut beau me doigter, me vaseliner, mon cul refusa de se desserrer. Cette nuit-là je l'ai sucé plusieurs fois, et il éjacula sur mon visage et dans ma gorge selon son bon plaisir.

Il y en eut d’autres, moins notables, d’autres qui voulaient que je les baise mais je n’en avais aucune intention, en tant que bonne femelle ma queue ne m’intéressait pas, juste la leur. Il y eut aussi ce jeune étudiant – je l’avais oublié – qui m’initia à mes premières séances maso. Il me donnait des coups de ceinture, j’ai crié de plaisir sous ses doigts. Cette frénésie a duré quelques mois, un an ? Mais dans ce laps de temps j’en ai connu au moins plus de 20.

J’aime sucer les queues. J’aime cette vivacité qu’elles ont, et le déclic de l’éjaculation. J’aime les toucher, les branler, les lécher, les avaler, les aspirer, mettre ma langue dans l’urètre. J’aime le goût, la saveur du foutre. Je suis allé un matin au bureau ou je travaillais avec l’odeur du foutre dans la bouche du garçon que je logeais à l’époque chez moi. Nous faisions ménage à 3 et j’avais pris l’habitude d’assumer le rôle du cocu suceur et lécheur. Ma copine de l’époque m’avait demandé cela, j'avais adoré voir la queue la pénétrer, de le sucer avant ou après, de lécher dans son joli con aussi précis qu’une montre suisse le foutre qu’il contenait. C’était pour moi la relation la pus harmonieuse qui fut.

Je l’ai proposé à mon épouse, dès notre mariage, mais elle rejeta cette idée. Je voulais qu’elle prenne son plaisir avec d’autres mâles, j’aurais aimé la voir jouir des coups de reins en elle. Son corps était magnifique, sa chatte me prenait comme une main. C’est la seule femme qui fut capable de me faire éjaculer quand elle le décidait uniquement par ses mouvements pelviens. Dommage elle n’aimait pas les cunnilingus. Ni que je masse ses pieds que je rêvais de lécher et de sucer chacun des orteils. J’aurais voulu être une femelle à ses côtés, mais je ne me le disais pas comme ça.

Comme chez Lady samedi j’étais perdu, incapable de faire le point. J’ai donc cuisiné, ou plutôt j’ai découpé des tomates, fait cuire des œufs durs, et fait un semblant de sauce. Et nous avons parlé cuisine ensuite. Un bon moment – tant en longueur (mais pas lassant au contraire) qu’en plaisir cérébral m’imaginant aux fourneaux réalisant les désirs de Lady d’un bon petit plat sa soubrette la servant parfaitement toute excitée de voir Lady prendre plaisir à la cuisine de patou.

à suivre



14 septembre 2016

Quelle chaleur! (par patou) partie 2





J’ai cassé le support de douche. J’aurais pu en pleurer de dépit. Je ne savais pas comment me comporter. J’avais honte. Tout comme de la tâche causée par la mozzarelle sur les carreaux de la cuisine. Ça, c’est après, quand j’ai fait la cuisine pour Lady. J’aime bien faire la cuisine, je suis encore empotée, l’esprit doit encore se libérer, comme l’attitude. Me tenir droite. Faire les choses délicatement, par exemple en servant Lady. Apprendre à me pencher avec grâce. J’ai toujours une queue, c’est gênant, elle mouille comme un clitoris d’une femelle en chaleur, c’est un indice, mais c’est disgracieux, je veux juste être une femelle baisable, qui sait exciter les mâles. La ceinture de chasteté paraît être un bon accessoire, psychologiquement, ça réduit la queue de patou à une espèce d’anomalie incongrue, l’autre avantage c’est que ça supprime tout réflexe de la toucher, même par inadvertance. ET puis une fois dedans si on la titille elle fait office de clito sensible.

Lady m’a dit qu’Elle aimait la Domination mentale, ça se sent. J’aime ça aussi. J’en ai besoin. Comme me sentir humiliée, réduire mon ego, raboter la masculinité, laisser surgir et croître la femelle. J’ai toujours détesté être un mec. Ça me semble tellement vulgaire un mec. Je m’habille de manière quelconque dans la vie, et on m’a dit que lorsque je porte un costume je suis beau. Si les gens savaient combien je préférerais une mini-jupe, montée sur escarpins, avec des bas résilles, un haut genre satin qui laisse deviner mes seins. Ils sont petits, mais il doit y avoir un moyen de les mettre en valeur, surtout que mes tétons sont toujours bien dressés affamés de caresses où – les coquins – de pincements. Dans mon esprit de gamin je devais être forcément un jour déflorée du cul. Ça ne s’est jamais produit, alors que pourtant en cachette à la maison je faisais usage de bougies pour me préparer. Ça me paraissait bien la bougie, d’une matière pas trop désagréable, de tailles diverses. Je m’en tenais à ces bougies fines qu’on utilise pour les réveillons sur des chandeliers. Est-il possible que ma mère ne s’en soit jamais rendu compte ?

Lady m’interroge sur ma dernière pipe. Il y a 20 ans, oui, environ. Ce n’était pas la dernière, je me suis trompé. Ce n’était pas volontaire, je n’arrivais pas à rassembler mes esprits. Elle voulait des détails, je l’en ai privé. J’avais la gorge sèche, je repensais, je revoyais la queue de cet étudiant que j’avais sorti de son jeans fiévreusement. Je l’avais sucé avec avidité sur le bord de cette route parce que je ne pouvais pas attendre. Il avait giclé rapidement, comme chaque fois après que je l’avais sucé. Ce qui veut dire presque quotidiennement pendant 2 mois. Y compris dans un couloir d’immeuble. Je me rappelle cette fois chez lui – il habitait un rez-de-chaussée – ou fenêtre ouverte sur la cour de son immeuble, alors qu’il était étendu sur le lit je lui prodiguais une fellation qui m’excitait terriblement à l’idée d’être vu ainsi.

à suivre


partie 3/3  →


12 septembre 2016

Quelle chaleur! (par patou) partie 1



Passer de 20 à plus de 30 degrés c’est inhumain.
C’est donc en nage que je suis arrivé. Cela occupait mon esprit, la chaleur, mais ce ne devait pas être une excuse. Mais j’avais beau faire, difficile de me concentrer. Même si la robe… Et les compliments de Lady sur mes jambes. Elle avait touché juste, j’ai toujours été fier de mes jambes. Et c’est vrai que je me sentais belle dans ces bas-résilles. Je les avais bien nettoyés la veille au soir, au savon comme recommandé par Lady. Comme la culotte en satin, et les deux culottes en coton qui me vont si bien que j’utilise quotidiennement. J’avais envie du tabouret, avec le plug, un dildo, je ne bande plus où à peine, mais le cul, le cul vibre, alors quand Lady passe la main dessus, après avoir fixé avec des pinces l’arrière de la robe pour que le cul ressorte bien, je perds mes esprits.

La femme de chambre qu’on culbute sur une table, qu’on colle au mur en venant la doigter. Entre la chaleur, et ça, j’étais en chaleur l’esprit vide. Lady m’apprenait mon métier : ranger, plier les vêtements, nettoyer le lavabo, la baignoire, à genoux, je pensais à bien cambrer mon cul de soubrette. J’avais encore subi une punition, je pensais plus fort les coups, mon cul peut le supporter, ça provoque de l’excitation pas le recul, le souvenir. J’ai l’air de réclamer une punition plus sévère, comme si cela m’excitait, mais si les coups ne sont pas appliqués sévèrement, donc fortement, peut-être que la leçon n’est pas retenue.

Lady devrait plus user de mon cul. Lors d’un intermède Elle m’a dit prendre plaisir à ces châtiments corporels, comme patou en prend lorsqu’il s’agit d’un plaisir de Lady. La porte, être menottée, j’avais adoré. Je dois me faire un joli petit cul, j’ai trouvé des exercices vidéo pour ça, pour fille évidemment, ça fait travailler les muscles nécessaires à lui donner une jolie forme. Tout comme Lady m’a devancé avec la gaine pour donner plus de tonus à ce ventre disgracieux. Je n’ai jamais essayé de corset, de serre-taille, j’aimerais bien voir ce que ça donne en maintien, et en effet taille de guêpe. Je dois me féminiser, du corps, dans la tête la femelle règne en maître. Je suis si contente que mes pieds entrent dans les ballerines. J’en suis fière. Il faut les assouplir, parce qu’elles sont de pointure 41 et que je chausse officiellement du 42, mais j’adore sentir mes pieds dans ces ballerines.
J’ai trop envie des escarpins, être juchée sur des talons hauts, apprendre la démarche, donner une démarche féminine à mon corps. Chez moi parfois je m’exerce à ça, mais sans critiques ou conseils ?

J’aime être la soubrette de Lady, j’en ressens un réel plaisir, moi qui n’ait jamais rien compris à toutes ces choses, où tout me paraît être de la magie. Chez moi maintenant, j’applique les conseils de Lady, j’ai encore beaucoup de progrès à faire, mais en petite culotte récurer l’évier de la cuisine, détartrer le siège des toilettes m’apportent la sérénité, et développe mes aptitudes féminines et femelles.

à suivre


4 septembre 2016

Patou, "bonne" à tout faire 3/3


<- partie 2

...
Que se passe-t-il ensuite ? La servitude maintenant. À quatre pattes, la langue presque pendante, tu ne le fais pas ce serait trop sale, Elle te touche la tête gentiment, comme on le fait à une chienne (un chien). Tu as peur quelque part, tu es bien cela, le vertige.

Un apéritif, une pause cigarette, Elle prend soin de toi, toi tu veux être au pied, tu l'es, comment préparer la théière, tout vient dans le désordre, un chaos infernal, tu ranges ça dans tes cases à toi, tu apprends ton métier. Tu as peur de décevoir, vais-je me rappeler de tout, Elle implante des règles, Elle défriche, tu es toute retournée, femme de ménage, tu suis ses injonctions, tu te prosternes, tu te sens bien prosternée, tu as Sa voix qui te calme, tu te sens irriguée. La cravache à cet instant déclencherait des torrents de plaisir, mais tu es là pour le sien. Tu regrettes de ne pas avoir de grâce et d'élégance à quatre pattes. Tu t’appelleras « Patou», évidemment, je n'ai pas le choix de mon nom. Patou la suceuse, Patou la bonne, Patou la chienne. Tu feras ceci, oui tout de suite, non tu dois t'en rappeler, c'est profond, plus profond que le plug.

Et sur le carreau de la salle de bains, prosterné face contre terre, Elle prend une douche, l'eau coule, et Sa voix encore : « dis-moi…. », et tu racontes, tu as envie de lui décrire tout ce vice qui te remplit, tu serais dans un bordel livrée aux mâles concupiscents qui ne pensent qu'à te ramoner, et t'enfoncer leur bite bien profond ce serait presque pareil. Ta queue est vraiment inutile et petite, elle sert juste à te faire mouiller, et ça fait des tâches, ça se nettoie au vinaigre blanc, mais là près de la douche, tu cries, tu en as l'impression, Elle n'entend pas, il faut que tu parles clairement, dis-lui donc que tu n'es qu'un trou à combler prête à te rouler dans la fange.

Un dîner de tomates farcies, un miracle, le bicarbonate et l'eau chaude, je conserve le secret avec Elle. Quelle maîtrise, quelle virtuose. Tu L'admires. Tu Lui as aussi retiré Ses chaussures et souffert à la vue de Ses pieds martyrisés. Tu aurais aimé que sous tes doigts ces marques laissées disparaissent comme par enchantement.

Elle te complimente, justement. Tu sais que tu n'as pas encore donné ta pleine mesure, Elle le sait aussi, tu sais que tu vas avoir envie de t'enfuir, résister, mais que c'est écrit en toi, gravé. Elle te libère, tu as la tête vide. Elle pose une question, tu te rappelles. Non, tout est vide. Tu seras punie, si… Ni envie ni crainte, juste un blanc, ça va revenir je ne peux pas échouer comme ça, j'ai besoin de réfléchir, de me reposer. Tu dois laver ta culotte et tes bas, tu rentres chez toi, vite, tu laves ta culotte et tes bas. Tu es soumise ? Encore des murs à abattre, des barrières à lever. Étendre tes limites ? Oui. Tu as envie de quoi ? De Vos envies Lady.


Fin

2 septembre 2016

Patou, "bonne" à tout faire 2/3


je devrais Vous amuser, Vous soulager, Vous faire plaisir, mon petit trou tout ça, c'est de l'amusette, à moins que Vous aimiez Lady la manière dont je regarde ce gode cristallin au si beau gland que je voudrais sucer jusqu'à la garde. Vous regarder dans les yeux en suçant, j'essaye de fuir, non Vous voulez me voir, et j'ai peur de Votre regard, j'en ai peur et je veux Vous montrer comme j'avale bien, comme je suis une bonne suceuse, une pompeuse, c'est bon une queue, Vous avez d'ailleurs songé Lady à la coupler d'une queue dans le cul, je suis prise en sandwich, je n'ai plus un neurone disponible pour rien d'autre que de sentir le foutre dans ma chatte et dans ma gorge, je voudrais lécher des couilles bien pleines, ouvrir ma bouche de suceuse comme je sais si bien le faire. Dur de repenser à toutes ces belles queues entre mes lèvres sous ma langue. On ne m'enculait pas, je minaudais comme une petite mijaurée, quelques-uns sont arrivés à doigter et je m'enfuyais dès que je sentais l'arrivée imminente d'un orgasme.

Je me souviens de cette boîte gay, ou sans m'en rendre compte, dans ces toilettes du sous-sol, 4, 5, 6 mecs m'ont caressé et quasiment mis à poil, j'aurais dû glisser à terre, ma place, tous les sucer, ils m'auraient enculé, on m'aurait acclamé pour la performance, j'aurais pu boire gratis, mais je suis une fille. Une femelle, une traînée qui enfourche le plug et qui sent son petit cul se trémousser d'excitation. ET Vos yeux, qui dardent, je ne sais même pas de quelle couleur ils sont, mais je sais Votre regard, et Votre voix, en duo, et Vous obéir, je suis déjà Votre pute. C'est possible ? Ce gode presque dans ma gorge j'ai envie de fuir, mais tu reviendrais en bonne suceuse. Mais si Elle – comme Elle le dit – amenait une queue, une vraie? Tu obéirais forcément. Tu aurais peur ? Oui évidemment. Tu le ferais ? Mystère.



T'es assis sur le tabouret, plug dans ton cul, toujours trémoussante comme s'il pouvait aller plus loin, t'ouvrir plus. Dans ta bouche ce gode au goût de plastique, c'est fait exprès pour que tu aies encore plus envie d'une vraie queue bien vivante. L'extraordinaire c'est qu'Elle te fait dire des choses que tu n'aurais pas voulu dire. Elle a vrillé Ses yeux dans les tiens, et tu veux lui montrer pour Son plaisir ce que tu ferais si Elle te l'ordonnait. Tu n'es plus rien, que ça, une pompeuse, et un trou à baiser. Et comme si ça ne suffisait pas Elle s'approche, te chuchote dans l'oreille des mots tout ce qu'il y a de normal et tu veux qu'Elle soit fière de toi. Puis le calme, enfin presque. Il faut laver les plugs. Tu dois apprendre à ne réagir qu'à Son ordre. Elle déclenche le plaisir comme dans cette BD de Manara, « Le déclic » avec cette fille à qui on implante un objet qui déclenche une envie irrésistible de baiser. L'esprit vide… Une mer tourmentée, mais calme. Bien et impatiente. Assoiffée. Mais Elle sait qu'Elle a tout son temps, et qu'Elle doit te maîtriser. Comme dans la rue, tu voudrais cavaler devant pour te donner l'illusion que tu maîtrises encore quelque chose. Tu es fatiguée, mais pas vraiment.
...